Il s'appelait Lenny...

Chapitre 8

Quelques semaines s'étaient écoulées depuis que Lenny avait reçu des menaces dans sa boite aux lettres et en l'espace de ce temps, la situation n'avait fait qu'empirer. Les garçons étaient devenus encore plus méchants que ce qu'ils étaient déjà avant. Lenny en arrivait même à se demander comment des humains normalement constitués arrivaient à être aussi cruels avec leur prochain.

Les menaces n'étaient rien comparé à ce qu'il vivait maintenant. Il pouvais même dire que les menaces étaient agréable en comparaison à ce qu'il subissait actuellement. Les menaces, les insultes ce n'était rien. Rien du tout car maintenant, ils s'en prennent à lui, physiquement. 

Tout les soirs Lenny revenait avec des bleus sur le corps mais personne ne les avait remarqué pas même ses parents. Pourquoi ? Eh bien les garçons étaient suffisamment intelligent pour frapper ou cela ne se voyait pas. Ils le frappaient principalement sur le torse et le dos mais aussi sur les jambes. Cela avait un côté pratique: le torse et le dos étaient tous les deux couverts par un T-shirt et les jambes étaient toujours vêtues d'un jean alors c'était très facile de faire en sorte que cela ne se voit pas. D'ailleurs pour s'en assurer, les garçons avaient menacé Lenny de le tuer si il ne mettait pas de jean ou de T-shirt. Il avait interdiction de se trouver torse nu face à quelqu'un et surtout face à ses parents. Il avait aussi interdiction de se mettre en short, même pour faire du sport. Et si il avait le malheur de désobéir à leurs règles il savait très bien ce qui l'attendait. Mais malheureusement pour lui, il n'avait pas besoin de faire quelque chose pour se faire frapper : rien que le fait d'être devant eux leurs donnait envie de le tabasser.

Une fois les garçons avaient tellement frappé Lenny qu'il avait des hématomes d'environ 10 cm de largeur un peu partout sur le corps. Ces hématomes qui étaient autrefois occasionnels étaient maintenant constamment présents sur le corps de Lenny.

Un autre jour, un des garçons l'a frappé encore plus violement que les autres fois et pendant des semaines Lenny eut mal aux côtes. Il pensait qu'il en avait quelques unes de cassées mais il n'avait pas pu le faire vérifier auprès d'un médecin sinon les garçons l'auraient tué. 

Un autre jour, les garçons lui avaient piqués son goûter mais ils ne l'avaient pas gardé : ils l'avaient gentiment rendu à Lenny. Mais ce qu'il ne savait pas c'était que les garçons avaient mis du laxatif à l'intérieur de son sandwich au beurre de cacahuète. Mais ça ce n'était toujours rien. Il fallait toujours plus pour le faire souffrir.

C'est alors qu'un autre jour, ils ont eu la brillante idées de forcer Lenny  à avaler un médicament. Le problème c'est que Lenny ne savait pas à quoi ce médicament servait. Il s'en rendit compte bien rapidement : environ une heure plus tard, Lenny courait aux toilettes pour aller vomir et cela ne s'arrêtait pas. Il compris alors que le médicament que les garçons lui avaient fait manger était un vomitif.

Mais aujourd'hui les garçons se sont surpassés pour faire souffrir Lenny. Ils ont fait quelque chose d'inimaginable. Même dans ses cauchemars les plus fous Lenny n'aurait jamais pu imaginer ce qu'il allait subir. 

Les garçons l'avaient attendu à la sorite de l'école et l'avaient emmené dans un coin où ils étaient sur qu'ils ne seraient pas vu. L'un d'eux sortit un sac en plastique transparent et Lenny compris tout de suite ce qu'il contenait. La chose marron ressemblait énormément à une crotte de chien encore fraîche. Il vit le sac plein de crottes passer dans les mains d'un autre. Celui-ci retourna le sac de façon à ce que les excréments soit à l'air libre. Lenny voulu s'enfuir mais il était bloqué par les autres qui le tenait contre le mur. C'est alors que le garçon leva sa main et Lenny vit le sac s'étaler sur son visage. Il sentit un dépôt gras et puant se répandre partout sur son visage. Sur ses yeux, sur son nez, sur la bouche, sur ses joues... partout. 

Ils étaient partis en courant tandis que Lenny partit se nettoyer le visage aux sanitaires avant de rejoindre sa mère sur le parking du collège. Il fit comme si de rien n'était face elle mais une fois rentré, une fois seul dans sa chambre, il s'effondra. Il ne voulait plus vivre tout ça. Il ne pouvait plus vivre tout ça. La seule solution qu'il trouva pour arrêter tout ça fut la mort. Il ne voyait pas d'autres chemins mais une chose lui manquait pour pouvoir se tuer : le courage. Il décida alors de continuer à chercher d'autres solutions moins tragiques mais ce qui était sur, c'était qu'il allait agir.