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(Tu avais commandé un yandere mais vu que j'en fait plus j'ai fait ça mais je sais que ça te dérangera pas hein.)
Cet os ne contient pas de spoil.
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Pourquoi cette eau salée coulait-elle de tes yeux lorsque tu l'as appris ? N'était-ce pas ce que tu voulais ? Tu as toujours été plus tendre avec moi qu'avec les autres, jusqu'à ce jour.
Je n'ai jamais vraiment su pourquoi, mais la tendresse et l'attention que tu me portais se sont envolées, du jour au lendemain. Malgré ça, je me souviens encore de chaque moment que nous avons passé ensemble.
Comme la fois où nous nous sommes rencontrés, comment l'oublier. C'était un jour froid d'hiver, nous avions tous deux environ huit ans et nous nous amusions dehors dans la neige. Je me souviens que ce jour là je faisais un bonhomme de neige.
Il y avait trop de neige là où j'étais et cela me gênait, alors j'en ai éloigné de moi en en jetant plus loin, ne faisant pas attention ou elle atterrissait. Mais tu n'étais qu'à quelques mètres de moi et t'es donc reçu une poignée de neige derrière la tête. Tu te retournas pour voir qui avait fait ça, et me vit.
Tu t'étais donc dirigé vers moi, en colère, de légères explosions sortant de tes mains. Mon alter était que je pouvais empêcher de bouger des choses ou des personnes, je t'ai donc arrêté, mais vu que mon alter n'était pas tellement puissant à cette époque, tu pouvais encore parler.
Je me souviens encore mot pour mot de ce que tu m'as dit. "Eh mais laisse moi bouger, tu vas payer pour m'avoir lancé de la neige." Au début, j'avais peur mais j'ai vite remarqué que tu ne pouvais pas bouger et que tu étais donc inoffensif. Je me suis expliqué, tu semblais moins énervé après ces explications, et je t'ai donc libéré de mon alter, restant tout de même sur mes gardes.
Tu t'es baissé, as attrapé une poignée de neige de tes petites et frêles mains d'enfant, et me l'a lancée au visage. Voyant que cela me faisait plus rire qu'autre chose, tu m'en a lancé une plus grosse, qui remplissait tes mains. Je me suis donc vengé, en t'en lançant une également.
C'était donc parti en bataille de neige, pendant au moins dix minutes. Ces dix minutes écoulées, ma mère m'avait appelé pour que je rentre, mais elle nous vit tous les deux, nos vêtements mouillés par la neige qui avait fondue sur ceux-ci, nos mains et nos visages rougis par le froid que la neige avait procuré, et nos nez qui coulaient.
Elle te proposa donc de rentrer te réchauffer, ce que tu ne voulais pas au début, mais ayant trop froid, tu as accepté. Nous nous changeâmes, optant pour des vêtements chauds que j'avais dû te prêter, et nous installâmes autour d'une table et d'un chocolat chaud pendant que ma mère appelait la tienne car tu avais retenu son numéro.
Ta mère avait donc remercié la mienne et dit qu'elle viendrai te chercher. Les jours suivants, nous nous étions retrouvés au même endroit à la même heure pour refaire comme ce jour là. Nous devâmes donc rapidement amis, et l'année suivante, nous nous retrouvâmes dans la même classe.
Mais quand j'ai appris que tu harcelais Izuku, je suis devenu assez distant avec toi en espérant que tu changes, mais deux jours après avoir commencé à t'éviter, tu t'étais précipité vers moi en courant :"Écoute moi bien parce que je le répéterai pas, je suis désolé pour ce que j'ai pu faire d'accord ? Pardonne moi, je... J'arrive pas àcroire que je vais dire ça mais, j'ai besoin de toi." Avais-tu confié entre deux halètements car tu avais couru pour me rattraper.
Ou encore comme la première fois où j'étais venu chez toi, et que ton père, qui ne me connaissait pas, a cru que j'étais ton petit ami, c'était assez gênant mais drôle à la fois. L'image ton visage rouge de gêne ne sortira jamais de ma tête.
Ou la fois où j'ai réussi à t'empêcher d'exploser Izuku devant toute la classe qui était restée bouche bée parce que personne n'avait réussi à te calmer auparavant, même pas Kirishima. Ou même la fois où tu étais venu dormir chez moi et qu'on a regardé des films toute la nuit.
Mais cette époque là, est malheureusement finie, car je ne sais pas pourquoi mais maintenant tu me détestes. Tout allait bien mais, du jour au lendemain tu as commencé à m'éviter, et quand j'ai demandé des explications tu m'as dit mot pour mot : "J'ai plus besoin de toi, je t'ai jamais aimé, dégage."
À l'entente de ces mots, je me suis effondré, avec un pincement au cœur et une boule au ventre. Car oui, je t'ai toujours aimé, et ce n'était pas savoir que ce n'était pas réciproque qui me dérangeait, c'était surtout l'idée de te perdre, qui me terrifiait.
Tu as donc commencé à me harceler, comme tu faisais à Izuku. Mais moi, je n'avais pas la force mentale d'Izuku, car tu l'ignorais mais, j'avais récemment perdu un proche qui m'était assez cher, mais encore plus à ma mère. Ma mère a donc noyé son chagrin dans l'alcool, me laissant seul.
PDVEXTERNE
-"Je suis désolé [T/P]. Si seulement j'avais su, si seulement j'avais pu affronter mes sentiments au lieu de me conduire comme un enfoiré, tu serais encore là." Murmura un garçon blond avant de déposer une rose rougesymbolisant l'amour devant la tombe de son bien-aimé.
