Prologue

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Ce début d'histoire place le contexte pour entreprendre la compréhension du monde. Bien évidement ce prologue peut être sauté. Le monde vous sera présenté au fur et à mesure des aventures de nos héros !

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Dans un monde différent du nôtre vit des peuples aussi étranges que surprenants.

Il y a fort longtemps, il est dit que des êtres dotés d'ailes fuyèrent leurs terres natales, face à un danger incommensurable. Le mal absolu représentait dans tous les royaumes comme l'être le plus laid, le plus triste et le plus sombre de tous. Ces êtres persécutés abandonnèrent d'autres peuples pour se réfugier dans les territoires aériens. Ces territoires gravitants autour de l'atmosphère terrestre étaient jusqu'à ce jour inconnus.

Des contrées sauvages, avec une luxuriante diversité. La plupart des espèces présentes étaient adaptées, possédant pour certaines des ailes pour d'autres ayant la capacité de sauter haut et loin. C'était un second monde que les réfugiés se donnèrent comme rôle de protéger. Ils dressèrent ainsi une barrière, la frontière des cieux. Aucuns terrestres ne pouvaient la traverser, tout comme aucun êtres dotés d'ailes ne pouvaient la franchir. Cette barrière pendant plus de 1000 ans devenait peu à peu oubliée. Il y avait le peuple de l'air et rien de plus.

Ce dernier évolua, perdit ses ailes, ses quelques caractéristiques physiques dont leurs oreilles pointues, leurs capacités, leurs dons et leur couleur devint plus pâle, plus banche. Ils donnèrent ainsi naissance à des hommes qui connaissaient que très peu les capacités de leurs ancêtres : guérisons, coctions, maîtrise des éléments...

Toute cette génétique avait presque disparue mais une seule famille les possédait encore : la famille royale représentée par un blason un lion ailé. Elle devint ainsi après plus de 1000 ans, la tête de leur déesse Gaia gouvernant le territoire les plus hauts dans le ciel : Elgard.

Le territoire aérien était ainsi divisé en plusieurs nations. Ces 8 royaumes, des empires qui s'en prenaient les uns aux autres, dans un cycle interminable d'escarmouches, de vendettas, d'échauffourées ; des royaumes qui se développaient, s'étiolaient avant de se développer à nouveau, en proie a un conflit qui durait depuis des générations entières et rien ne changeait. Cela persiste encore aujourd'hui mais pour combien de temps ?

Il y avait au point le plus haut dans le ciel où nuls ne vivaient, une contrée recouverte d'immenses glaciers éternels qui alimentaient toutes les strates inférieurs. On trouvait au pied de ces glaciers, Elgard et son peuple : les Elgardiens. Ils n'étaient pas proie à la communication mais savaient bien ce qu'était avoir une valeur. L'entièreté de ce royaume était dominée par une grande citadelle, qui aux aurores renvoyaient des faisceaux de lumières, de part les immenses miroirs que l'on pouvait apercevoir dans toute la citée. Cette belle architecture donna le nom de la citée des lumières.

A cela s'ajoutait également les derniers vestiges d'un savoir, d'une histoire délaissée presque perdue. Les gardiens étaient les derniers pilliers de protection à ce joyau de leur origine. Ils étaient eux même les derniers vestiges des capacités de leurs ancêtres.

A Elgard, les hivers y étaient les plus froids de toutes les autres nations, personnes n'auraient souhaités y vivre cela était sans compter l'étrange admiration pour laquelle nous pouvons apprécier ces paysages entiers, gravitants fixement dans le ciel. De l'en haut on distinguait les lumières, les astres de feu, les plus aveuglants mais également le plus terrifiants.

On dit que la citée représentait, selon leur doctrine, leur déesse Gaia symbolisée par une belle femme ailée, aux oreilles pointues et aux yeux bercés de douceur tenant dans une main un bouclier, dans l'autre l'épée de la justice. Elle était la mère de tous, l'origine de toute vie. La famille royale représentait à elle seule, la tête de gaia, tandis que la citadelle son cœur, l'ordre des gardiens son bouclier, l'ordre des chevaliers l'épée et le peuple le reste du corps. Les quelques textes qui reprenaient leur histoire étaient les textes les plus sacrés. Seuls les gardiens pouvaient les lire.

Mais cette citée regorgeait tant d'histoire - comme beaucoup disparues ou oubliées - elle était également la proie d'une prophétie qui désignait cette citée comme le berceau du peuple du ciel mais également de sa chute. Il était dit qu'un mal allait s'abattre sur cette dernière, que la frontière des cieux tombera, que la citée entière serait un jour la proie du terrible fléau de l'enfer. Pour faire face à ce danger, seuls cinq enfants se lèveront pour préserver le peuple du ciel mais également le peuple terrestre. « Des enfants enchaînés, briseront leurs chaînes et s'élèveront contre le plus grand mal de notre monde et de bien d'autres. » C'est ainsi écrit dans un texte sacré, l'octa, aujourd'hui détruit.

Pour dire vrai, nuls ne connaissaient cette prophétie, elle fut vite proclamée comme annonciateur du pire et qu'elle serait la cause d'un autre fléau plus dangereux : la peur. Elle fut donc brûlée, détruite et oubliée par tous. Le peuple céleste se bandait donc les yeux, de peur de voir la réalité, ils ne voulaient à jamais oublier le mal qui régnait sous leurs pieds, dans les territoires terrestres plus bas, loin d'eux, loin de leur frontière célestes, loin de leur yeux et de leur vie.

Mais comme beaucoup, ils ne savaient pas qu'il est souvent important de connaître le danger qui nous guide sans quoi un mauvais jour, attiré par la curiosité ou la stupidité, le mal frappera à la porte sans émettre le moindre trouble. Le mal sait se faire discret pour les sourds et les ignorants mais il était toujours tapis au fond du recoin le plus obscur.

Puis un jour, soumis à la rudesse de la trahison, le roi Artan fut tué. Le dernier descendant de la famille à la tête de cet immense empire, le fils du roi Artan dû disparaître. La tête de la citée était désormais prise dans une conquête du pouvoir, de trahison à l'image des royaumes voisins.

Parmi les hommes qui rêvaient de revoir le prince, on retrouvait Rakef, le protecteur du prince, un fidèle conseiller du roi qui eut comme devoir de servir la couronne jusqu'à sa mort. Pris par cette féroce valeur, il y resta fidèle et protégea l'enfant roi.

Le prince tomba dans l'oubli. La plupart le croyaient mort mais Larkan était bien en vie et un jour il allait s'asseoir sur le trône, à la place de son père. C'était là aussi écrit et inscrit en lui.



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Histoire en cours de réécriture...

J'ai longtemps travaillé cette histoire pour aujourd'hui vous la présenter.

Elle est certainement pas parfaite j'espère que vous saurez me donner des conseils.

Dites moi si vous avez aimé ;)

Merci pour votre lecture!

ANTER  1 ~ La délivrance d'un mondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant