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Happy Ramadan à tous.





Aujourd'hui c'est le jour de notre mariage religieux.

Mes parents et les parents de Hafeck ont jugé bon de faire notre mariage religieux ici dans la maison de mes parents. C'est donc sans étonnement que tout la famille Ben Saïd se retrouve ici, accompagné de quelques invités à eux. Ma grande sœur, Nadia, son mari et leurs deux enfants sont également venus pour assister à mon mariage.

Je suis assis sur un tabouret, entourée par toute les femmes Ben Saïd, en dehors de la mère Ben Saïd. Et quelques amies et cousines que je ne jamais rencontrer. Je suis entre deux femmes qui me font du henné à mes mains et pieds, et Chloé qui trouve derrière moi entrain de me tresser.

Aïcha et Inès font tout pour que personne ne manque de rien. Kenza, Sanaa et Nadia à se raconter leurs vies et à parler de mon mariage avec leurs frère et beau-frère. Nadine, elle ne parle pas, elle se contente de manipuler son téléphone.

Notre maison est remplie de personnes, la plus part m'est inconnue. Des enfants, dont mes deux neveux courent de partout dans la maison, les mère occupent une partie de la salle, parlant de tout et de rien, rient à gorge déplacée. Mon frère, Kaïs est dans sa chambre avec ses camarades. Les hommes occupent une autre pièce. Les gens dansent, rient, causent et s'amusent. Je suis là seule qui garde un visage impassible.

Quand je regarde tout ce beau monde réunie ici pour mon mariage, je n'ai qu'une envie, vomir. J'ai envie de vomir tout mes tripes. C'est dégoûtant ! Je crois finalement que j'ai fait un mauvais choix. Quoique j'avais pas vraiment fais de choix. Mes parents ont accepté de me marier avant même de me poser la question. Pas que je leurs en veuilles, mais je me rends seulement compte à quel point je vais souffrir en me soumettant à un homme que je n'aime pas. Il est peut-être très beau, mais sa beauté ne suffit pas pour que je tombe amoureuse.

Et dire que mes parents veulent que je pars vivre chez lui dès aujourd'hui. Et bien évidemment, que je consume mon mariage avec lui cette nuit.

Kenza : je t'assure, il va le faire. Elle me dit alors que je la regardais confuse ne comprenant absolument pas de quoi elle me parle.

Sanaa : c'est pas vrai, mon frère n'est pas comme ça.

Nadia : il a surtout intérêt à prendre soin de ma sœur.

Kenza : on verra bien.

La nuit tombe plutôt que prévu, et je suis là, dans la chambre de Hafeck, ou ma nouvelle chambre je devrais dire. Je suis assis, les jambes ramené contre ma poitrine, mes bras entourant mes jambes et la tête posée sur mes genoux. Attendant sagement mon mari pour qu'il vienne me demander de me préparer pour prier et remercier le bon Dieu.

Puis après, l'approcher pour lui quémande de me faire l'amour. Je réprime un grimace dégoûtant. Comment pourrais-je l'approcher, le toucher et encore moins essayer de le séduire ? Pourtant c'est ce que ma religion me demande de faire. Je suis obligée de faire le premier pas vers mon mari, tout comme j'ai pas le droit de prononcer son nom et surtout, ne jamais dormir avant lui le soir, même j'ai trop sommeil.

Et même maintenant, j'ai sommeil. Il se fait tard, mais mon mari n'a toujours pas pointé sa tête. Épuisé d'être dans la même position depuis des heures, je décidé de descendre du lit. Je me débarrasse petit à petit de mes habits, craignant d'être trouvé en pleine activité. J'enlève aussi les ornements, et porte quelques choses de simples. Je pars dans la salle de bain pour faire mon ablution pour prier en attendant qu'il ne vienne.

Je fini de prié et décide de m'allonger un peu, sans osé me laisser importer par le sommeil. Encore, une oui deux heures après, j'entends la porte de la chambre s'ouvrir. Faisant semblant de dormir, je l'entends marcher dans la pièce, se débarrassé de ses fringues et monter sur le lit. Il ne m'accorde aucune importance. Je me lève malgré moi et monte sur le lit. Il est coucher sur le dos et fait semblant de dormir à son tour, j'hésite un moment. Je ne sais pas si c'est bien ou c'est mal si je décide de me coucher sans rien tenter avec lui. La religion est pourtant claire, c'est à moi de faire le premier pas. Je n'ai pas le droit de demander plus, seulement si lui n'a pas envie de mon corps.

Alors prenant mon courage à deux mains, je monte à califourchon sur son bassin. Je me baisse jusqu'à son visage et fais de petits bisous sur son visage. Paniquer, il me pousse, pour se replier et me regarde horrifié.

Hafeck : mais qu'est-ce que tu fais ?

Moi : je...je ne fais que..mo...mon devoir, je réponds honteuse de mon acte et de sa réaction.

Hafeck : on ne pas obligé de coucher ensemble, et j'ai sûrement pas envie de coucher avec toi, tu aurais du le remarquer. Il me dit en me regardant avec un ère de dégoût sur le visage.

Je déglutit de sa réponse, il ne me trouve pas attirante. je baisse la tête pour répondre.

Moi : je suis.....désolée, je pensais bien agir.

Hafeck : apparemment, tu as fait tout le contraire. La prochaine fois, demande avant d'agir, je hoche vigoureusement la tête, vas te coucher maintenant.

J'obéis en rampant jusqu'à ma place et me recroquevillée sur moi même, dos à lui. J'ai tellement honte de moi.

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⏰ Dernière mise à jour : Apr 14, 2021 ⏰

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mariage forcé ou vie de misère ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant