Chapitre 2

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Tenant son courage a deux mains, elle s'avança lentement et peu surement d'elle même vers le contoire. Elle regardait l'homme encaisser l'argent de la cliente précédente dans une caisse en aluminium, lorsqu'il finit son rangement il leva la tête en sa direction attendant qu'elle prenne la parole, parce que oui, il avait sentit sa présence, l'a même entendu grâce a la petite cloche qui émet un son lorsque quelqu'un fait son entrée.

Elle se tenait devant lui, bourgeoisement, proprement et soigneusement vêtue. Il patientait encore un tout en contemplant cette belle femme qui ne faisait que l'observer sans venir l'approcher, jamais.

Livai savait. Il savait très bien qu'elle l'observait de loin, qu'elle se contentait seulement de le regarder sans mauvaise intention. Il n'était pas dérangé ou mal a l'aise, il s'en posait même des questions, comment cette bourgeoise pouvait-être attiré par lui, un simple vendeur de thé. Comment savait-il qu'elle le regardait ? Simplement par le fait qu'il jetait un coup d'œil sur la pendule de la boutique et lorsqu'il était affiché IX heure, il tournait son regard vers le grand chêne qui animait le parc du village et observait la (c/c) s'installer tranquillement, face a sa boutique. 

De temps a autre il jetait des regards en sa direction sans jamais s'y attarder, s'il regard longuement un point fixe, Isabelle, celle qui est pour lui une sœur suivrait son regard et hurlera dans toute la ville qu'il observe la bourgeoise du village. Il lui arrivait de croiser son regard, assez souvent même, mais très vite il le détournait. 

Pour elle, il avait développé des sentiments. Des sentiments qu'il essayait malgré lui les oublier, car la réalité le frappait très vite en face lorsqu'une cliente l'interpellait pour une quelconque commande.

Il était salarié,
Elle était aisée financièrement,
Il n'avait qu'une mère qui était la patronne de cette boutique,
Elle avait un père a la tête d'une usine en plein développement.
Voila la réalité de Livai. 

Ses sentiments était apparu a l'instant ou il avait croisé son regard pour la première fois, en une soirée peu éclairée, lorsqu'il rentrait chez lui, elle l'avait poursuivit pour lui remettre sa montre qu'il avait fait tombé de sa poche. Les joues rougit par le vent qui lui fouettait la peau, elle l'avait appelé, lui pensant que c'était une de ses énième groupies qui le suppliait de passer une nuit, l'avait ignoré. Elle avait alors accéléré est attrapé sa veste, lorsqu'il s'était tourné mécontent pour lui faire face, son regard froid se posa sur une femme penché vers le sol afin de montré ses excuses.
'Désolée, vous avez fait tombé votre montre' qu'elle avait dit.
La remerciant, elle relevait son visage pour lui offrir un doux sourire puis s'en alla sans lui demander son numéro ou son mouchoir. Il était surpris par cette douceur qu'elle dégageait, il avait imprimé son visage souriant visuellement et ne l'avait jamais oublié.
Il était rare qu'une femme de son âge l'interpelle pour autre chose qu'une partie de jambe en l'air. 
C'était le lendemain de ce jour, qu'il regardait les enfant se chamailler pour une sucette qu'une femme dos a lui distribuait, 'qu'elle bonne femme' qu'il avait pensé, acheter autant de sucette juste pour les distribuer a des gamins, ce n'est pas se qu'on voit tout les jours.
Lorsqu'elle c'était retourné pour offrir la dernière sucette a une petite au cheveux blond, il l'avait reconnue, c'était elle. Elle avait vraiment un bon fond, il le remarqua, 'c'est rare' qu'il c'était dit pour lui même avant de reprendre son travail. 
Tout les jours il jetait des coup d'œil a se chêne, puis il comprit très vite qu'elle venait ici a IX heure pour repartir juste avant midi.
Il regardait se chêne automatiquement, sans même s'en rendre compte qu'il l'a cherchait des yeux.
Il n'est pas bête, il avait bien compris qu'elle ne le laissait pas indiffèrent malgré le fait qu'il ont eu une très courte conversation, le reste n'était que des eyes contacts, des eyes contactes qu'il appréciait et qui le mettait dans un certain état.

Résistance - {LivaixReader} - PAUSEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant