☾ ᴘᴀʀᴛᴇɴᴀɪʀᴇs ☽

Cʜᴀᴘɪᴛʀᴇ XIV

- Donc ... On dit cet après-midi chez moi après les cours ?

- Ça me va ! Souris-je.

- OI ! Attendez une minute !

Katsuki s'assied sur le siège de Mina, son air renfrogné collé à la figure. En fait, on s'habitue !

- Je viens ! Moi aussi je veux m'entraîner avec vous ... pas que j'ai besoin d'entraînements, après tout je suis déjà le meilleur.

- Alors pourquoi tu veux venir ? De toute façon je ne t'ai pas invité, rétorqua Shoto avec une voix cassante et un regard noir.

- Parce que, c'est tout. Et pas besoin de ton invitation, je viens si je veux.

Je soupira. Ils continuèrent à se chamailler, et on alla manger.

A la fin de la journée, je pris mon sac et attendit les garçons.

- Vous venez ?

Ils hochèrent la tête, et je les entraîna à ma suite en les attrapant par la main.

- Comment tu peux connaître la route ? T'es déjà allé chez double-face ? M'interrogea Katsuki.

- On rentre ensemble, alors elle connaît les trois quarts de la route.

- Vous rentrez ensemble ? S'étouffa Katsuki.

- Ouais. Tous les soirs, ajouta Shoto avec un ton provocateur.

- Espèce d'ordure, l'insulta le blond à voix basse.

- Sale crétin, lui répondit le bicolore tout aussi bas.

- Est-ce que je peux passer à la maison chercher un cahier ? Je note les progrès sur mon alter dedans, et je l'ai pas amené aujourd'hui.

- Allons-y, me sourit Shoto en me prenant délicatement la main.

Je rougis, mais ne la dégagea pas. J'entendis Katsuki qui fulminait derrière, mais je n'y prêta pas attention.

Une fois chez moi, j'inséra les clés dans la serrure et entra. Mon père, ma mère et mon frère travaillaient encore, la maison était donc vide.

Je commença à monter les escaliers, et m'arrêta quand je me rendis compte que les garçons ne me suivaient pas.

- Ben vous faites quoi ?

- Heu ... On savait pas si on pouvait venir dans ta chambre ...

- Soyez pas ridicules, j'ai rien à cacher ... Aller, venez.

Ils finirent par monter les marches, et je pénétra dans ma chambre avec eux.

- Voici mon espace dédié ! Tenez pas rigueur du bazar, j'ai pas rangé.

Mon lit deux places était défait, et sur mon bureau traînait des dessins que j'avais réalisé. Des livres étaient empilés sur la table de nuit, et une petite télévision était posée sur un meuble avec une console de jeu.

- Tu dessines bien, me complimenta Katsuki en feuilletant mes dessins.

- Ah mais non regarde pas !