« Tu les mettais derrière ton oreille, Loin de toutes ces abeilles. Les approchant près de ton nez, Leur doux parfum tu respirais.
Lorsque ta silhouette se dessinait près du cerisier, Je savais que tu voulais les revoir, Rester quelques instants tout près, Retrouvant la douceur du printemps pour te consoler.
Te souviens-tu de cette mélodie Celle de nos souvenirs passés, Celle que nous fredonnions, Lorsque les notes du piano retentissaient ?
Les promenades printanières, Les mélodies partagées... Les souvenirs j'accumulais Croyant que tout cela datait d'hier.
Hélas, le temps passe Il enjambe les obstacles, Éparpillant parfois quelques miracles Mais de sa course jamais ne se lasse.
Tout au long des journées ensoleillées, Ou bien le soir en contemplant la grandeur stellaire, Nous fredonnions cet air sans arrêt, Comme une bouteille jetée à la mer.
Se dispersant au gré du vent, Je le laissais là, Tel un vestige abîmé par le temps. Pauvre Sakura.
En l'ignorant un peu plus chaque jour, Je ne voyais plus que la vie à contrejour. Triste oubli que je fis là, Alors, n'oublie jamais la douce mélodie des Sakuras. »
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
