Bourgeon au charme naissant, Toi qui craint d'étendre contre ta cage tes pétales, Pour ne point abîmer ces barreaux étouffants, Viens t'assoupir sous mon ombrage, une courte escale.
La finesse coule dans tes veines, Mais parfois le doute t'assaillis, Et l'incertitude en toi se déchaîne ; La prudence rencontre l'inassouvi.
L'Art cherche à t'exprimer, Sans que tu ne puisses le réprimer. Espoir que tu arborais tant, Ne puis se voir réduit à néant.
Laisse donc l'élégance de tes sépales, Simplement s'épanouir, Et refléter tel du cristal, Le bonheur d'être libre.
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