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Il me fait un signe de la main, je dis bonjour à ses collègues et je prends place dans sa voiture avec lui.

Charles- "Je te dépose où ?

Disclaimer : je ne suis jamais allée à Monaco donc les noms d'hôtels, de rues etc seront faux.

Emma- "À l'ibis hôtel de Menton s'il te plaît."

Charles- "Pourquoi t'as pas pris un hôtel ici ?"

Emma- "J'ai des amies qui habitent là-bas. On ne se voit pas souvent donc j'ai sauté sur l'occasion."

Il ne répond pas.

On est restés quand même tard sur la piste, la fatigue commence à se faire sentir. Je pose donc ma tête sur la vitre et je ferme les yeux. Je m'endors sans difficulté.

Je ne sais combien de temps s'est écoulé, mais Charles me réveille.

Charles- "Et, Emma. Réveille toi. Il y a eu un accident devant nous. On doit rester là, la route est bloquée."

À peine réveillée, je grogne. Je n'ai qu'une envie : rentrer à l'hôtel et dormir.

Charles- "J'ai garé la voiture. Viens avec moi, je connais un endroit sympa où on peut se poser le temps que la situation s'arrange."

Emma- "Porte moi"

Charles- "Quoi ?"

Emma- "Porte moi j'te dis. Je suis trop fatiguée pour marcher là."

Il soupire mais ne se fait pas prier. Je mets mes mains autour de son cou et je referme les yeux.

Wow. Il sent divinement bon.

Il marche un petit peu et lorsqu'il me pose, je sens le sable sous mon dos. J'ouvre les yeux et je vois le reflet de la lune sur la mer.

Emma- "C'est incroyable. Mais comment sait-on que je vais pouvoir rentrer ?"

Charles- "Tu te poses trop de questions. Juste, profite."

Emma- "Je suis fatiguée et j'ai trop froid pour profiter là"

Charles- "Tu veux que je te donne mon pull ?"

Nan mais il se prend pour qui lui ?

Emma- "Bien essayé, mais c'est non. Dans les films, quand le gars fait ça, il sort avec la fille dans les prochains jours. Et je crois avoir des sentiments pour quelqu'un d'autre."

Et oui, mon cœur est déjà réservé par Pierre Gasly, un pilote concurrent de Leclerc.

Malgré tout, je m'endors dans les bras de Charles. Je me réveille dans la chambre de mon hôtel, emmitouflée dans son pull, un petit mot dans la main :

T'as quand même mon pull finalement. Remercie moi, je t'ai sauvé de l'hypothermie.
Je passe te chercher à 11h.
Rappelle-toi que je ne te supporte pas et que tu dois me rendre le pull.

Charles

CONCURRENCE // Charles LeclercOù les histoires vivent. Découvrez maintenant