Cheonsa & Agma [TAEKOOK]

Prologue

"Il faudra qu'ils se marient. En ne faisant qu'un, ils seront bien plus puissants."

Il y avait une tablée d'hommes, dans la grande salle d'un grand château. Ce royaume se trouvait entre deux montagnes, possédant son village quelques kilomètres plus bas.

"Ce ne sont que des bébés encore !"

L'homme qui semblait être le plus âgé se leva, faisant presque tomber sa chaise. Le premier qui avait parlé, se passa une main sur le visage.

"Écoutez, la maladie nous touche tous. Toutes les personnes présentes dans cette pièce seront mortes d'ici deux semaines. C'est Lui qui fait venir les virus destructeurs."

Celui qui s'était levé, se rassit. Tous les autres hommes regardaient devant eux. Les deux rois présents se disputaient depuis des heures maintenant.

"Vous avez raison. Ma femme a donné naissance à Taehyung il y a quelques mois, y laissant sa vie."

Le roi, qui avait parlé en premier, lui fit un petit signe de tête, comme pour présenter ses condoléances.

"C'est bien ce que je dis. Jungkook se porte bien, mais ma propre femme est malade depuis des semaines. Je pense que nous sommes tous condamnés."

Le conseil parla encore pendant de nombreuses heures, se mettant d'accord quant à l'union de Taehyung et Jungkook, déjà prévue alors que les deux n'avaient seulement quelques mois. Les deux pères, respectivement les deux rois de royaumes voisins, se retrouvèrent sur un balcon, profitant de l'air frais.

"Nous sommes malades tous les deux. Mais, Il est beaucoup trop puissant pour nous. Nos fils sont spéciaux, nous le savons. La Prophétie l'explique."

Le deuxième acquiesça.

"Taehyung doit absolument être protégé. Sa nature est une force, mais aussi une faiblesse. Il ne faut pas qu'il se fasse trouver par Lui. Votre fils devra le protéger."

"Oui. Nos fils sont très différents, mais ils seront attirés l'un à l'autre, c'est indéniable."

Le roi de cette contrée s'arrêta de parler, se sentant fatigué, ayant du mal à respirer. L'autre posa une main sur son épaule.

"Cet homme est beaucoup trop fort, mon ami."

Le premier rigola.

"Homme vous dîtes. Croyez-moi qu'Il n'est pas humain."

"Je sais."

Le silence s'installa; même si la menace était présente, ils étaient tous les deux apaisés.

"Ils auront des amis pour les soutenir et je sais très bien qu'ils s'entendront."

"Ce qui me rend triste, c'est que nous ne verrons jamais nos petits garçons grandir."