Les mots tournaient dans sa tête. Il ne savait plus quoi faire.
Cela faisait maintenant une semaine que Draco était venu. Une semaine pendant laquelle ses cauchemars et ses crises d'angoisses ne lui laissait aucun répit.
Il ne dormait plus. La moindre minute de sommeil était pourrie par des souvenirs ou des cauchemars toujours plus sanglant.
Il n'avait plus la notion de jour et de nuit, ne sortant de son lit que pour manger un fruit ou boire un chocolat chaud, ou encore fumer une cigarette.
Sa maigreur faisait peur à voir. Peser une cinquantaine de kilos pour un adulte d'un mètre quatre-vingt, c'était ridicule.
Il se fit la réflexion que même un frigo pesait le double de son poids.
Il passait ses journées à tenter de dormir sans cauchemarder. En vain. Il restait, roulé en boule dans son lit, écrasé par la fatigue.
Entre deux crises d'angoisse, il fumait parfois une cigarette, regardant la fumée se dissiper dans la pièce.
Ce matin, il eut le courage de sortir de sa chambre. Il attrapa un fruit dans la cuisine et parti le manger sur son canapé, les yeux perdus dans le vague et son esprit à des kilomètres de là.
Il ne la senti pas arriver. Il ne les sentait jamais arriver. Il se fit emporter par les vagues de panique qui montaient en lui, ravageant tout dans son esprit. Il resta la, complètement paralysé, esclave de son angoisse.
Il n'entendit pas frapper à sa porte. Il ne vit pas la tête blonde à sa fenêtre paniquer en le voyant prostré sur le sol, pas plus qu'il n'entendit sa porte d'entrée s'ouvrir violemment.
La seule chose qu'il senti, ce fut les deux bras protecteur qui l'enveloppèrent pour le rassurer.
Malefoy avait paniqué. Il savait que le Survivant était chez lui, la lumière derrière la fenêtre s'était allumée à son arrivée.
Il pensait avoir rêvé cette lumière, puisque personne ne vint lui ouvrir quand il sonna. Ce fut une bruit sourd qui retint son attention.
Il regarda par la fenêtre de ce qui lui semblait être le salon et fut pris de panique quand il vit le brun étalé sur le sol, sa boisson sucrée qu'il appelait "chocolat chaud" renversée sur le tapis.
Il ouvrit violemment la porte à l'aide d'un sort et couru vers Harry. Il le pris dans ses bras, étonné qu'il soit si léger sans pour autant y prêter beaucoup d'attention, et se mit à la recherche de sa chambre.
Il finit par la trouver et mit le brun dans son lit, le borda. Il demanda ce qu'il allait faire. Partir? Non. Il avait des questions à poser à Potter, et celui pouvait avoir besoin d'aide.
C'était une crise d'angoisse qu'il avait fait? Ca semblait l'être mais il en était pas sûr.
Il se mit à la recherche d'un livre et tomba sur l'immense bibliothèque. Il parcourut les rayons et choisit un ouvrage sur l'histoire d'un dragon.
Il s'installa au bureau du Sauveur et se mit à lire, pour passer le temps en attendant son réveil.
Harry se mit à hurler. Il semblait hurler un nom, à s'en arracher les poumons, mais seul de l'air sortait. Aucun son. Il se réveilla d'un coup et de se mis à pleurer et se recroquevilla dans son lit, victime d'une énième crise d'angoisse.
Les spasmes de sa crise parcouraient tout son corps, il tremblait, semblant si vulnérable, dans son pyjama trop grand, des torrents de larmes coulant sur ses joues.
Ne sachant que faire, le jeune homme aux yeux nuageux s'approcha et demanda doucement au brun si il pouvait l'aider et comment. En entant le son de sa voix, les tremblement de Harry diminuèrent, pour reprendre plus violement quand Malefoy se tu.
En constatant ça, il se mit à parler. Tout ce qui lui passait par la tête, absolument tout. Il raconta une histoire que sa mère lui avait lu une fois, lu sa liste de courses, lui fit part de la rumeur qui courrait sur le patron d'un magasin de potion, qui utiliserait ses produit pour charmer ses clientes pour qu'elles reviennent plus souvent.
Ses paroles apaisèrent lentement le brun, qui finit par reprendre doucement pied avec la réalité. Il ouvrit ses grand yeux verts et chercha sa baguette du regard, plus par reflex que par réelle nécessité. Le blond la lui tendit et lu les lettre argentées qui s'affichèrent dans les airs
-Pardon de t'avoir infligé ça. Il s'est passé quoi exactement?
-Je voulais te rendre visite, et j'avais vu une lumière allumée a l'étage, mais quand j'ai sonné, tu n'est pas venu m'ouvrir. Puis j'ai entendu un bruit sourd et quand j'ai regardé par la fenêtre de ton salon, tu était étendu sur le sol, je suis donc rentré et t'ai porté jusqu'à ton lit et à ce moment tu as eu ta crise.
- Merci de m'avoir ramené dans mon lit, je peux facilement me faire mal durant une crise d'angoisse.
- C'est normal, mais je pense que nous avons besoin d'en discuter, du moins si tu t'en sens capable.
- Bien sur, laisse moi juste le temps de me changer.
Malefoy quitta la chambre et Potter en profita pour enfiler un pull et un pantalon. Il le rejoins rapidement dans la cuisine et lui demande:
-Tu veux manger ou boire quelque chose?
Le blond lu rapidement les lettres argentées et fit non de la tête. Ils s'assirent autour de la table. et Harry écrivit dans les airs:
- Alors que veux tu savoir?
-D'abord, depuis combien de temps est tu es dans cet État de pseudo survie?
-Depuis environ une semaine, je pense, j'ai du mal à distinguer le jour de la nuit donc je ne sais pas vraiment quel jours on est.
-Combien pèse tu? Tu es d'une maigreur effrayante.
-Je ne sais pas exactement, une cinquantaine de kilos je pense, c'était mon poids à la sortie de mon coma.
Malfoy lança rapidement un sort qui lui permit de déterminer le poids et la taille d'Harry. Il pâlit devant les écritures flottantes.
-Harry... Le blond avait la voix qui tremblait. Tu fais à peine 40 kilos pour 1m83. Ta maigreur est vraiment affolante, tu dois aller à l'hôpital !
À ces mots, le brun se mit à trembler et s'afficha dans les airs les mots suivants:
-Pas l'hôpital... Tout mais pas l'hôpital... Pas encore, je hais cet endroit...
-Mais Harry, voyons, il faut que quelqu'un veille sur toi! Regarde ton état...
Ses propres mots semblèrent le faire réfléchir.
-Je... Je pourrais le faire moi. Je n'ai pas de travail nécessitant ma présence... J'ai des connaissances en médecine...
Il regarda Harry d'un air suppliant, mais ce dernier refusa tout net.
-C'est hors de question que tu prennes autant de temps pour une loque comme moi.
-Eh bien c'est dommage, tu n'as pas le choix. Je m'occuperais de toi, d'autant plus que durant ta crise, le son de ma voix à semblé d'apaiser. Je reste, c'est indiscutable.
Harry ne discuta pas la décision du blond, qui semblait irrévocable, surtout que en effet, la voix de Draco l'avait apaisée durant sa crise.
Malefoy prit donc ses quartiers dans une des nombreuses chambres du manoir et pris doucement ses repères.
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Le mot de la fin/Drarry
FanfictionQuand Harry, le grand Harry Potter se réveil dans un hôpital, il est complètement perdu. Une Némésis qui reviens, des sentiments parfois malvenus, et avec une goutte de suspens, entrez dans ce Drarry sorti du fond de mon imagination. (possibilité de...