Chapitre 1 : Que la fête commence !

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Je m'appelle April Harper, je vis à Los Angeles, j'ai 16 ans, grande, yeux marron, cheveux châtain, frisés, qui m'arrive à l'épaule. J'adore la musique et la littérature. Je me prépare pour cette fameuse journée, le 4 juillet. J'étais impatiente d'y être, j'y vais chaque été avec mon père, il y a tant de chose : Feux d'artifice, Parades, Barbecues, Pique-niques, Matchs de baseball... Mon père va souvent plus pour le baseball et le barbecue, ma mère est à l'hôpital, elle adorait y aller, pour voir les Feux d'artifice, je lui raconte toujours tout. Elle me manque beaucoup, mais j'ai quand même mon père, il est peu présent mais, il est là. Je me suis habillé avec un collant, avec une jupe noire, courte avec une ceinture marron, un haut rayé noir et blanc, j'ôte mon chapeau noir, qui appartenait à ma mère.

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April, tu es prête, il faut y aller ! Me cria-t-il

Oui, je suis prête, j'arrive ! Lui répondis-je

Je me précipite dans les escaliers, je manque de tomber à la dernière marche, mais mon père me rattrape de justesse.

Toujours aussi maladroite ! Dit-il en se moquant de moi.

Heureusement que tu es là ! Je crois que sinon mon corps serait recouvert de bleues ! Disais-je ironiquement.

On rigole, puis partons. Nous y allons à pied, car on n'a pas de voiture, puis mon père n'a pas le permis, de toute façon on habite juste à côté de l'évènement. On discute de tout et de rien, on rigole, j'adore mon père, il est vraiment courageux, il m'élève tout seul, sachant que ma mère est à l'hôpital, malade et peut-être mourante, il travaille très dur, pour que l'on vive, pour me nourrir, vraiment, mon père, c'est un exemple à prendre, j'aimerais être comme lui, vraiment...

Alors, les garçons ? Dit-il souriant

Papa ! Disais-je un peu gêné

Bah quoi, à 15 ans. Aucun ne t'intéresse ? Dit-il avec questionnement

Non ! J'ai mon père cela me suffit ! Disais-je pour seule réponse

Tu verras, un jour tu changeras d'avis ! Dit-il sur un ton sûr de lui

Non, jamais ! Disais-je encore plus sûr de moi

On parie ? Dit-il en me défiant du regard

Heu... Disais-je plus trop sûr de moi

On se dégonfle ? Dit-il pour me provoquer

Bon, ok ! Disais-je vaincu

On se sert la main, puis on continue notre chemin. On arrive à l'événement, il manque quelques caravanes, on pouvait seulement apercevoir de nombreuses caravanes déjà montées, une scène construite, tient, c'est nouveau ça, avant il n'y avait pas de scène, cool ! Mon père se dirige vers un petit rassemblement de personnes, sans doute ses fameux amis qu'il m'avait parlés. On n'était venu plus tôt, l'événement commence à 11 h 55, il est actuellement 11 h 05, quelques minutes pour visiter un peu comment s'est fait cette année. Je zigzague entre plusieurs caravanes, je m'avance vers la grande scène, si impressionnante, elle est très haute, très large, deux grands rideaux rouge bordeaux attaché à des gigantesques crochets. Elle n'était pas profonde, je pouvais distinguer le fond. Je m'approche de celle-ci, je touche du bout de mes doigts le bois blanc, doux et lisse, ça me rappelle quand j'étais petite, sur une vidéo, à un concert de Whitney Houston. Je me souviens que le bois et la forme de la scène était exactement similaires. Je souris à cette pensée, j'imagine que c'est ici que cette talentueuse femme et marché sur cette scène. Je contournai le gigantesque objet, puis j'aperçus une loge, je m'approchai de celle-ci, j'entendais une voix d'homme chanter, une chanson qui mettait totalement inconnue. J'entends aussi une guitare, puis-je me concentre sur les paroles, qui faisaient :
Kiss me like it was the 4th of July
Fireworks froze like stars in the sky
I'll always remember the 4th of July
The look in your eyes...

Kiss me like it was the 4th of July  [Aidan Gallagher]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant