"Aujourd'hui est un grand jour !" C'est ce que m'a mère ne cessait de répéter depuis que je m'était levée ce matin. Un grand jour hein ? Celui qui signait mon arrêt de mort oui !
Depuis que j'avais 8 ans ma mère me promenait de bourgade en bourgade toutes plus pourries les unes que les autres. Mais depuis toutes ces années peu m'importais de déménager ou non. Je n'avais jamais été douée pour me faire des amis. J'étais du genre solitaire et à me planquer dans un coin de la cour pendant les récréations et à lire des livres du genre Divergente ou Le Labyrinthe. Petite j'ai essayer de m'intégrer dans des groupes d'enfants mais sans grand résultat et je le suis finalement habituée à la solitude.
Mais ce matin, je n'étais pas d'humeur à rigoler où même d'esquisser un petit sourire. Cette année, c'était ma dernière année au collège et par un grand miracle, je m'étais fais des amis. Ils étaient venus me voir alors que j'entamais un nouveau livre. Ils avaient tout de suite chercher à simpatiser avec moi mais je n'ai jamais compris pourquoi. Au début je pensais que j'avais une apparence cool mais, ce jour là je portais mes vieilles converses noires complètement déchirées, un jean boyfriend, un t-shirt blanc et un gilet noir mille fois trop large pour moi mais que j'aimais porter. Mon apparence n'avais rien de cool ou de branchée mais ils sont quand même venut me voir. Il y avait Flora (aux apparences de déesse blonde), Beverly (une petite brune habillée tout de Chanel etc) et son frère Nick (ils étaient de faux jumeaux) et enfin, Ben' (un dieu vivant, il avait des cheveux blonds/châtains peignés sur le côté de sa tête et de magnifiques yeux bleus ciel). Inutile de préciser que quand je vis ce dernier me tendre la main pour m'aider à me relever, j'étais déjà en état de mort cérébrale.
Les mois passèrent et j'étais devenue ce que l'on peu appeler "populaire" dans le collège. Puis, à la fin de l'année, Ben' et moi avions commencer une idile amoureuse (excusez moi pour ce terme). Mais un jour en rentrant chez moi, je vis ma mère en train de préparer des cartons ce qui nous ramène à maintenant.
Mon bol de céréales n'avait pas la même saveur que d'habitude. Et ma mère ne semblait pas remarquer que je n'était pas bien. En montant dans la chambre je reçu un SMS:
Ben: tu pars quand ?
Moi: dans 2 heures le temps que je finisse les cartonsIl y eut une attente interminable entre mon texto et sa réponse puis il fini par dire:
Ben: regarde à ta fenêtreIl était là ! À ma fenêtre en train de me faire coucou. Je n'ai jamais couru aussi vite mais ce qui est sûre c'est que ce fut le plus long câlin jamais réalisé dans l'histoire bah.. du câlin.
Puis ma mère vint me chercher et je dû partir.
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American Twins Storie
FanficJe pensais que changer de ville tous les ans n'avait pas d'impact sur ma vie. Je l'ai pensé très longtemps jusqu'à maintenant..