𝐒𝟎𝟏 𝐄𝐏𝟏𝟔║𝐂𝐞 𝐧'𝐞𝐬𝐭 𝐬𝐮̂𝐫𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐥𝐚 𝐟𝐢𝐧

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Nous profitons de nos derniers instants passés ensemble à se regarder intensément dans le blanc des yeux, sans prendre la peine de dire un seul mot

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Nous profitons de nos derniers instants passés ensemble à se regarder intensément dans le blanc des yeux, sans prendre la peine de dire un seul mot. Comme si le temps s'était arrêté, et que plus rien n'existait à par lui et moi. Ce dernier moment passé avec lui, m'avait redonné en quelque sorte la sensation reversante d'être amoureuse. À ce moment là, j'ai vu qu'il avait encore de la chaleur dans ses yeux, malgré qu'il soit devenu froid et distant. Et son regard posé sur le mien ne me laissait probablement pas insensible.

Moi: J'ai oublié de te dire une dernière chose... Daiki. Lâchais-je, après avoir gardé le silence quelques instants qui me semblait comme une longue éternité.

Celui-ci sorti de son état de torpeur en secouant légèrement la tête. Et puis, il laissa échapper un simple bruitage de sa bouche, encore étourdi de ce qu'il venait de se passé.

Moi: ARRÊTE DE M'ESPIONNER, TU VAS LE COMPRENDRE QUAND ÇA?! ESPÈCE DE PSYCHOPATHE! Criais-je, en cassant brusquement ce moment.

Aomine: ... AH! C'EST PAS D'MA FAUTE!
Rappliqua-t-il, pensant avoir trouvé la bonne excuse.

Moi: DE TOUTE FAÇON C'EST JAMAIS DE TA FAUTE!

Puis, l'apparition soudaine de Momoi interrompu notre altercation. Celle-ci s'était brutalement agrippée à la veste d'Aomine, et lui adressa la parole en s'exprimant de manière assez agaçante.

Momoi: AOMINE! Ça va faire 10 minutes qu'on te cherche... L'interpella-t-elle.

Momoi: Oh, tien! Quelle surprise de te voir, Mizune! C'est bien toi... ?

Moi: Euh, ou-

Momoi: C'est à peine si je t'avais reconnue! M'interrompit-elle.

Momoi: T'as vraiment changée depuis le collège! Sans vouloir te vexer, tu étais plutôt...

Moi: Oui. L'interrompis-je, à mon tour d'un ton sec.

- « Bon... Si les anciens de Teiko ont déjà du mal à me reconnaître, alors il y a aucune raison que les inconnus dans la rue le fassent. Surtout avec ces foutus masques qu'on se coltine à longueur de journée! Ça me rassure... » Pensais-je.

- « Mais ce n'est pas une vie... Bon sang, qu'est-ce que j'en ai marre de flipper parce que je me sens constamment observée! J'aimerais que tout soit comme avant... Ouais, comme avant. »

Moi: Il est temps que je vous laisse. Bonne chance pour vos prochains matchs... Dis-je, en leur adressant un dernier sourire aigri avant de m'en aller.

KNB - RENAISSANCEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant