II

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...

Je pensais céder, malheureusement, mon manager arrive à un moment important.
J'allais mourir.
Ne peut-on pas me laisser en paix ?
Je ne peux pas me suicider. C'est un péché.
Que dis-je, péché ? Je suis un amoureux du poison et de l'enfer.

Cela dis malgré mon état, mes pensées divagues.

On pourrait croire que je vais bien.

Mon manager recherche mon pouls puis appel certainement les secours.
Peut être finalement ils ne seront pas assez...rapide.

Je me sens lourd. Je ferme définitivement les yeux. Des voix font échos. Des sons très aiguë. Bruyant.

Chut. La mort m'appelle. Laisser la entrer.

...

A cinq, on réanime ! 1.2.3...

Vous l'entendez ? C'est la mort.

Bip.

...
Hôpital Deerfield, Floride.
...

J'ouvre lentement les yeux, une lumière blanche aggrese mes yeux .
Dieu aurait fait une exception ?

Les yeux plissés, remplie de larme, je finis par voir en face de moi.
Un mur blanc.
Je suis seul.
Personne à mon chevet.
L'hôpital. Ah.
Je grimace. Je bouge mes doigts. Mes orteils. Je me redresse difficilement et regarde dehors.

Des fans. Paparazzi. Des flash. Des gens.

Je suis seul.

Célébrités ? Je soupire longuement.

Je recherche sans force en pivotant ma tête de gauche à droite. De droite à gauche. Mon portable.

Je glisse ma main dans une certaine lenteur et l'attrape du bout de mes doigts.

Je déverrouille celui-ci est j'ai définitivement reçu pleins de messages provenant d'une grande amie.

N'est elle pas la seule ? Au près de moi.

Billie. Tu es un ange. Mais non.

Je lui laisse un vu. On pourra me prendre pour un connard ou autre mais peut on me laisser mourir quand il le faut ?
Non je ne suis pas lâche. Non je suis pas ridicule ou stupide.
Quand ta vie ne tient qu'a un fil et que ta route est tracé par:
Drogue
Solitude
Ombre
Musique
Mort

Des enfants de six ans dansant sur une musique de suicide, ne me rend pas joyeux. Pourtant c'est moi qui l'est écrite.

Je ne vais pas rester là. Je débranche tout. Je me lève difficilement et appelle mon manager. Un vanne. Et tout ce qui s'en suit.

Je vais bien. Continuons.

July 8
00:45 Deerfield Beach, Floride.

Je fais glisser mon peignoir le long de mon corps puis marche dans toute ma lenteur après avoir avalé quelques anti-depresseur. Je plonge dans l'eau bouillante peut être pouvant purifier mon âme meurtrie.

Qui a dis que la richesse était un cadeau. Une enfance pauvre et pourtant je suis toujours aussi meutrie qu'il y a 9.

Je n'ai que 19ans.
-La douleur est elle éphémère ?Chuchotai-je, avant de plonger entièrement laissant mon nez en dehors de l'eau.
Où est ce une punition a perpétuité ?
Ai-je vraiment le choix ? C'est une substitution du manque qui évolue avec moi.

J'ai besoin de douleur pour me sentir en vie. Je veux mourir au plus profond de moi. C'est ce qui m'anime. Comment je vais finir ? Quels seront les derniers mots ? Est ce que finalement je vais vouloir vivre aux dernières secondes ?
Des questions ce multiplie. J'esquis un sourire qui infiltre de l'eau. passe par mon nez.  Je me redresse brusquement, l'eau goûtent de mon nez.

Sa fait mal.

Je fais tomber ma tête en arrière et regarde le plafond. Je ferme les yeux.

...

-Oh ! OHH ! Criais-je à mes camarades, pour qu'ils m'attendent.

Ils partent en courant, en ayant l'air drôlement effrayer. Ah. Pourquoi ? Haut comme trois pommes. Brun, yeux noisette, métissé. Rien de particulier.

La petite école n'était pas fait pour moi non plus ?

Une ombre géante se dessine devant moi. Recouvrant entièrement la mienne.
Mon coeur battait à une vitesse, inégalable. Même Usain Bolt lors de ces courses, son coeur ne pouvait atteindre, cette vitesse.
Je me redresse lentement, mon visage crispée, imaginant toute chose pouvant être derrière moi.

J'ouvre les yeux en grand. Essaie de rester calme. Je limitait mes clignements d'yeux. Je voulais juste jouer avec les autres.
Je voulais des amis.
Qu'est-ce un ami ?

Il m'attrape le bras d'une violence. Et m'entraîne de force en face de sa voiture. Il s'abbaise à moi d'une manière douce, contradictoire avec son comportement, ce qu'il est. Ce qu'il renferme. Ce qu'il montre. Ce qu'il pense.

Il attrape mon menton brusquement. Et d'une voix grave, assombrie afin de m'envahir de peur.

-Ne t'ai-je pas dis, de n'approcher personne ? Dans ce monde les amis n'existe pas. Réfléchis ! Qui sera la, à part toi même, jusqu'à la fin ? Compte pas sur moi. Je suis là car ta mère n'a pas voulu te tuer.
Maintenant. Si je te dis. Tu n'as pas d'ami. Tu en a pas.

Carresse maladroitement ma joue, sans douceur, ni force. L'effleure pour prétendre une certaine douceur et me rassurer.

-C'est pour ton bien.

Me frapper ? Vouloir me tuer ? Endurer ? Me maltraiter ? Persécuter? Harceler? Souffrir ? Regarder ?

C'est pour mon bien.




| J'écris sans but particulier. Je sais pas réellement si je serai lu.
Mais je partage un point de vue.
Suis-je le seule à le percevoir ?

 𝙸𝚏 𝙸 𝚆𝚊𝚜 𝚂𝚝𝚒𝚕𝚕 𝙰𝚕𝚒𝚟𝚎 | ˣˣˣᵗᵉⁿᵗᵃᶜⁱᵒⁿOù les histoires vivent. Découvrez maintenant