Mariage ?

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Je viens de rentrer d'une journée épuisante. L'hôpital était surchargé en vue de la situation actuelle c'était désolant mais à présent normal. La guerre fait rage depuis deux ans, deux ans que je ne l'ai pas vu. Deux ans que Livaï est parti combattre ces affreux Mahr. J'attends chaque jour son retour avec impatience mais rien tout ce qu'il me reste c'est le vide de son absence.

Je pose mes affaires sur la table de la cuisine avec lassitude. Si il était là il m'aurait directement engueulé parce que je ne range pas. Je balance mes chaussures sur le paillasson. Je décide de prendre une douche après une journée comme cela là je pense en avoir le droit.

Je rentre dans la douche et allume l'eau chaude. Ça fait du bien mais ça picote à certains endroits à cause de mes bleus. Il arrive que des patients deviennent violent et c'est nous qui en payons les frais. Une épidémie de schizophrénie a malheureusement fait son apparition il y a peu. Les gens voient des sortes de démons enfin c'est ce qu'ils racontent.

Je sort avec une serviette enroulée sur le corps qui me compresse un peu la poitrine. Notre chambre est plongée dans le noir de la nuit. Je chercher à tâtons des vêtements confortables. J'attrape au hasard un t-shirt de Livaï et un short noir. Puis je m'installe dans le canapé avec un livre du monde extérieur et une tasse de thé noir. Lire un livre m'a toujours apaisé que je sois grande ou petite.

Finalement je me suis endormi comme une marmotte sur le canapé. Ce sont seulement les rayons du soleil qui passaient par la fenêtre qui m'ont réveillée. Aujourd'hui est un nouveau jour mais bon on sait tous qu'il va se passer comme hier. Des tas de patient qui vont nous supplier de les aider et des familles qui vont nous pourrir parce qu'on ne connaît pas encore de remède.

Ma collègue Sophie me rejoins avec une précipitation anormale dans la chambre 232. « On a un gros problème [T/P] !» je la regarde méfiante et un peu surprise. Qu'est-ce qu'il se passe ? Nous parcourons les couloirs à une vitesse ahurissante je suis sûre que tout le monde nous entend. La porte se trouve juste devant nous et tout à coup je suis prise de panique. Évidemment ce n'est jamais bon signe.

Hanji Zoé 14e major du bataillon d'exploration se tient juste devant moi avec un œil en moins et le visage en sang. J'ai envie de pleurer de tout balancer de pleurer toutes les larmes de mon corps mais je dois garder mon sang froid. Ma meilleure amie est blessée sûrement entre la vie et la mort et je dois la soigner. Je m'approche doucement d'elle constate des cotes cassées, un nez en sang et deux ou trois ecchymoses sur les bras.

Je me précipite sur tout le matériel dont j'ai besoin en espérant que tout ce merdier ne soit qu'une blague de très mauvaise goût.

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Hanji est sauvée on a dû mettre trois heures et demie à remettre en place ses côtés son nez et traiter son œil avant qu'il ne s'infecte. J'espère juste qu'elle se réveillera. Je dois la laisse se reposer et mon service est terminé. Mais attendez si Hanji est rentrée qu'en est-il de Livaï ? Est-il lui aussi revenu ? Se porte-t-il bien ?

Le trajet à la maison fut beaucoup plus stressant que d'habitude. J'ai envie de le revoir mais j'appréhende tout de même. Évidemment que je l'aime mais m'aime t'il toujours autant ?

Je dépose avec aussi peu de sympathie qu'hier mes affaires sur la table de la cuisine. Rien n'a bougé mais tout me semble différent. Drôle d'impression. Je prend une douche et décide depuis longtemps d'aller dans le jardin lire un peu. Il y a un banc sous un arbre qu'on a aménagé avec Livaï. Il avait même mis des guirlandes parce que selon lui ce n'était pas assez lumineux.

Le banc craque sous mon poids, il n'est plus tout jeune non plus. Il y a une présence oppressante ici mais je n'y fait pas beaucoup attention. Je me relève au bout de trente minutes de lecture intensive avec comme idée d'aller dormir dans mon lit. J'allais rentrer dans la maison mais un matin assez puissante m'arrêta en route.

Pas besoin d'être un génie pour avoir compris qu'il s'agit de Livaï. Je me retourne avec précaution et me retrouve face à mon compagnon. Les cheveux toujours aussi bien coupés, ses yeux bleus-gris autant transperçant et bien sûr son froncement de sourcils habituel.

-li..Livaï ??
-tch en chair et en os.
-oh mon dieu, je suis tellement heureuse de te revoir saint et sauf ! Dis-je en le prenant dans mes bras tout en pleurant
-Comment si j'allais crever aussi facilement.
-On sait jamais !

Il me prend dans ses bras et caresse mes cheveux. Il m'avait manqué ce papy grincheux. Je pleure encore quelques instant avant de me détacher et de lui sourire. Lui me regarde avec nostalgie des deux ans loin de ses bras. Nos visages séparés de seulement une dizaine de centimètres se rapproche pour que nos lèvres entament un baiser passionné. Cette sensation lointaine mais reconnaissable entre mille.

Il s'écarte et pose un genoux à terre. Je ne comprends pas tout de suite la signification de ce message mais des larmes coulent inconsciemment sur mes joues. Il sort une boîte en écrin rouge qui contient une magnifique bague argentée avec un diamant incrusté.

-[T/P] je suis pas doué pour parler de mes sentiments tu le sais, mais j'ai vraiment envie de rattraper le temps passé loin de toi. Veux tu devenir Mme Ackerman ?

Mes yeux s'embrument de plus en plus et je ne vois pratiquement plus rien. Je sen seulement la chaleur qui monte soudainement à mes joues. Je le regarde en souriant d'avantage ce qui le rassure vu la disparition de son froncement de sourcils.

-Bien sur !

Il se révèle et m'embrasse de plus belle. Dire que j'avais peur de le retrouver après tout ce temps. Ce n'était qu'une excuse pour cacher ma peur ou mon appréhension je suppose. Aujourd'hui je peux affirmer que je suis heureuse et que pour rien au monde je ne voudrais le perdre, pas une deuxième fois.

Levi x reader Os~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant