Un Coup De Soleil {Bokuaka}

Chapitre 1 : La lettre

Étalé sur mon lit, fixant le plafond blanc devenu légèrement orangé par les premiers rayons du soleil.
Les rideaux ondulant au gré du vent et le bruissement des feuilles d'arbres. Le chant des oiseaux résonnait doucement dans mes oreilles en cette douce saison printanière. Voilà ce qui berçait ma chambre ce matin

Soudain, une main décorée de plusieurs petits dessins brouillons se dressa dans mon champ de vision pour couvrir mes yeux de cette lueur aveuglante qu'émet cette boule de feu qui se trouve à des milliers d'années-lumière de nous les êtres humains.

Jugeant qu'une journée à ne rien faire n'est rien d'autre que du temps perdu, je sortie de sous mes draps, ce cocon douillet, et saisie mon téléphone suivis de quoi prendre une douche.

Je sortis de ma chambre le pas las et fatigué et me dirigeai donc vers la salle de bain dans un bâillement très peu discret. Une fois arrivé à destination, je verrouillai la porte d'un geste sec du poignet vers la droite.

Je pris mon téléphone le temps d'un instant avant de lancé des airs de musique digne des meilleures vibes pinterest. Je me dévêtu à la minute d'après me retrouvant ainsi nue et libre comme un oiseau.

Mon corps glissa alors sous la douche, ô combien j'aime prendre des douches. J'ai l'impression de renaître à chacune d'entre elles, c'est hallucinant.
Sentir l'eau chaude coulée le long mon échine et descendre jusqu'au bout de mes orteils. Diantre que cette sensation est agréable.

Soudain, alors que je sortais de ma salle de bain, une serviette autour de la taille. Quelqu'un fit retentir la sonnette de ma maison. Je mis rapidement un peignoir et c'est avec les pieds encore trempés que je me suis mit à dévaler les escaliers en trombe.

C'est essoufflée que j'ai ouvert la porte de mon chez-moi. C'était une femme qui travaillait à la poste. Elle me donna un petit paquet joliment emballé dans un papier marron clair.

Une fois la dame saluée et la porte fermée, je pris soin de poser la livraison sur la table marbrée de la salle à manger... L'adresse de l'expéditeur me semble parfaitement inconnue.

Peut-être ne devrais-je pas l'ouvrir? Mais si c'est envoyé chez moi, c'est pour une raison, non? Soumis à ma curiosité, je décide donc d'ouvrir le paquet. Déchirant le papier brunâtre pour laissé apparaître comme une petite boite faite de bois

Une odeur... Cette boîte à une odeur qui pique le nez. Un parfum de métal si prononcé !
Peut-être que je n'aurais pas du être si curieux ?
Dans mon élan, je décide donc d'ouvrir cette petite boîte boisée.

C'est surpris que j'écarquillai les yeux ! Je ne pu en croire mes yeux ! Des lames de rasoir, des ciseaux, que des objets tranchant tâcher par le sang brunâtre qui devait avoir séché. Mais ce qui attira mon attention indirectement, c'était cette petite enveloppe légèrement jauni.

Je la saisie et choisis de l'ouvrir délicatement comme si cette lettre était la prunelle de mes yeux.
Je pris la feuille aux écritures manuscrites qui se cachait à l'intérieur et pris le temps de la lire tout en tentant d'oublier cette odeur nauséabonde. 

"Chaque jour, je me réveille et toutes ces questions me reviennent «Et si...». Et si j'avais dit quelque chose de différent? Et si j'avais été ce que le monde attendait de moi ? Et si...

Et bien J'offre ma mort à ce monde, ou du moins mon dernier cri, représenté par cette lettre. Je suis tellement fatigué de devoir vivre dans l'utopie de mon père. Ce monstre aux griffes invisibles qui m'enchainent.  

« Le suicide ! C'est la force de ceux qui n'en n'ont plus, c'est l'espoir de ceux qui n'y croient plus, c'est le sublime courage des vaincus ! Oui, il y a au moins une porte à cette vie, nous pouvons toujours l'ouvrir et passer de l'autre côté. La nature a eu un mouvement de pitié ; elle ne nous a pas emprisonnés. Merci pour les désespérés ! »Disait Maupassant.

Enfin bon...C'est ce dimanche que j'offre mon âme à l'univers après avoir abîmé mon corps tant de fois pour des gens qui au final, ne le méritaient pas. Je laisserai mon corps échoué trente mètres plus bas dans un dernier soupir. Le dernier souffle de vie d'une âme en peine"