Chap 22

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Clarke :

J'arrive pas à croire que j'ai Octavia Blake assise à côté de moi autour de cette table ronde. J'ai l'impression de rêver, ça fait si longtemps que je ne l'avais pas vu. La dernière fois c'était au lycée, le dernier jour, le soir de bal de promo. Elle était belle dans sa robe rouge qui faisait parfaitement ressortir des formes, son rouge à lèvres assorti à sa tenue ainsi que son sac à main et ses talons, identique de par leur couleur. Ses yeux étaient mis en valeur avec un magnifique maquillage léger. Tout était parfait chez cette femme, elle vivait à mille à l'heure et réussissait tout ce qu'elle entreprenait. Elle m'avait juré de sortir avec le garçon le plus populaire du lycée et elle y est arrivée. Contrairement à ce qu'on voit dans les films, celui-là n'était pas le plus gros connard du bahut mais un très beau garçon qui ne supportait pas que l'on s'en prenne à des femmes. Octavia était heureuse avec lui, je ne sais pas ce qu'il en est de leur histoire aujourd'hui. Ce soir là au bal, je me trouvais seule. Raven n'avait pas pu venir à cause de son genou et elle m'a obligé à y aller pour que je profite pour nous deux. Honnêtement, je détestais les soirées sans Raven, j'étais toujours seule et mise à l'écart mais pas ce jour. Octavia m'avait vu et m'avait obligé à danser avec elle peut importe les musiques. Son copain n'était pas là, problème de famille si je me souviens bien. Il ne restait que nous deux, ensemble à boire et danser jusqu'à très tard. Toute sorte de musique défilait mais je me souviendrais toujours de cette danse, cette musique. Un slow, qu'on avait décidé de danser ensemble pour noyez notre solitude. Elle était en face de moi, ses bras sur mes épaules et mes mains sur ses hanches parfaite. Son sourire blanc comme neige et ses yeux pétillant. Je ne l'avais jamais vu comme ça et je trouvais cette Octavia fascinante. La piste se remplissait peu à peu et bientôt nos corps se sont collés l'un à l'autre ne laissant que quelques centimètre entre nos visages. Je ne pouvais lâcher son regard à la fois ténébreux et terriblement attirant tandis qu'elle, ne pouvais s'empêcher de sourire de plus en plus timidement. Et c'est à ce moment là que j'ai compris, peut-être que tout n'était pas normal ce soir là. Elle s'est approchée un peu plus et a posé ses lèvres sur les miennes, quelques secondes puis plusieurs minutes et enfin, le temps de tout le slow. Avant que je ne puisse réagir, un deuxième slow était lancée et cette fois-ci elle a caché sa tête dans mon cou jusqu'à la fin. Lorsque nous sommes rentrée chez elle, toujours de très bonne humeur, nous n'avons pas perdu une seconde avant de partir se coucher immédiatement et c'est naturellement que l'on s'est rejoint dans sa chambre où nous avons dormis ensemble après que je l'ai embrassé aussi sincèrement qu'elle un peu plus tôt. Depuis, nous n'en avons jamais parlé et absolument rien dans notre relation n'a changé. Nous sommes resté de très bonne amie, presque des meilleures amies et ça jusqu'à ce que la fac nous sépare. Je n'ai jamais su si son copain a apprit ce qu'il s'est passé et j'avoue qu'au file du temps cette question ne m'a plus intéressé.

Octavia : I think it's a bad idea. Annonce Octavia.

Silencieuse depuis le début, tous se retourne vers la brune lorsqu'elle sort pour première phrase "je pense que c'est une mauvaise idée". Je ne sais pas si son but était de se faire remarquer mais ça a marché. Tous les hommes de la table reprennent leur discussion sans prendre en compte la parole d'Octavia.

Lexa : Miss Blake has spoken gentlemen. You'll be kind enough to take her word into account. (Mademoiselle Blake a parlé messieurs. Vous serez gentil de prendre en compte sa parole.)

Les mots de Lexa jettent un froid dans la pièce et un silence s'installe instantanément. Les hommes se tournent à nouveau vers Octavia, toujours sans un mot et la fixe avant de finalement prendre en considérant sa parole.

18h15Où les histoires vivent. Découvrez maintenant