Chapitre 58 : Si proche et si loin à la fois

98 7 77
                                    

Important :

Ce chapitre a été précédé d'un autre aujourd'hui même. Ne le lisez pas si vous n'avez pas encore lu le chapitre 57 : Nous ne sommes pas si différents que ça. Une erreur de ce genre est vite arrivée. Bonne lecture (^^)

Chapitre 58 : Si proche et si loin à la fois

Citation :

" J'ai failli baisser les bras bien des fois, mais il y a toujours cette petite voix qui chuchote : Ne lâche pas, tu y arriveras... "

PDV ? :

Jardins Radieux...

" ... C'est encore plus en ruine que la dernière fois. " Balayant les restes de la Forteresse Oubliée du regard, c'est passé quelques secondes qu'un Maître perdu prit la direction du Vallon. " C'est ici, que l'autre enfumée a senti ta présence. Donc, en toute logique... Restant un instant figée face à la zone autrefois emplie d'habitation, ce n'est qu'après quelques recherches, que le borgne parvint à franchir la barrière invisible et indétectable qui avait été mise en place. Révélant par la même occasion d'anciennes habitations pour la plupart délabré si ce n'est une. " ... Qu'elle est maligne... Tu m'étonnes que le vioc ne soit jamais tombé dessus... "

Étonnamment tendu et sachant pertinemment qu'il ne servait à rien d'aller parler à l'ancienne Oracle en frontale, le Maître perdu se décida à s'asseoir sur un banc non loin pour attendre. Attendre jusqu'à ce que la porte de la modeste habitation ne s'ouvre sur une vieille femme sans aucun doute proche des quatre-vingts ans. Une vieille femme qui, reconnaissant sans peine l'aura d'un ami devenu ennemi, s'assit simplement à l'autre bout du banc.

" ... " Restant longuement muré derrière ce silence étrangement protecteur, c'est passé quelques secondes que la vieille femme prit la parole. " ... Bonjour, Luxu. "

" ... Salut, Ava. " Restant à son tour silencieux, c'est dans un rire que le borgne prit la parole à son tour. " T'as pas mal changée, depuis la dernière fois. C'est... "

" Comment nous as-tu trouvées ? " Coupa froidement la vieille femme d'une voix sanglante qui ne manqua pas de faire perdre l'envie de rire à Luxu.

" ... Je dois bien t'avouer, que j'avais jamais vu un sort aussi parfait. T'as eu de la jugeote, de te cacher pile sous le nez du vioc. Même s'il avait soupçonné ton existence, y t'aurait jamais trouvé. Ce sort d'imperception, frôle la perfection. Même le Maître n'aurait pas été capable d'un produire un comme ça ! Mais le plus impressionnant, c'est que ça fait plus de dix ans que tu le maintiens en place. T'as même réussi à interrompre le court du temps dans toute la zone. Comment t'as fait ? "

" Cette partie de l'histoire ne te concerne pas. " Rétorqua l'Oracle d'une voix débordante de rancœur. " C'est par la faute de gens comme toi, que je suis obligé de nous cacher aux yeux de tous. Je répète ma question. Comment nous as-tu trouvées ? "

" Ben voyons ! Si tu veux tout savoir, j'ai récemment eu la chance de pouvoir fouiller la mémoire d'un certain traître à la cause. Que ce soit l'ancienne ou la récente, il n'a pratiquement plus aucun secret pour moi ! Bon sa concerne pas son ami de fumée noire, mais bref. Ça plus le fait que ton sort concerne pour une raison que j'ignore le vioc et ces incarnations... ça m'a facilité la tâche ! Mais tu t'imagines bien que je... "

" Cesse, tes plaisanteries ! " Serrant l'accoudoir sous l'effet de la rage, c'est en étant malgré tout animée par une sincère appréhension, que la vieille femme reprit la parole. " La dernière fois que nous nous sommes parlé, remonte à la Ville de l'Aube. Le jour où nous nous sommes affrontés. Qu'es-tu venu faire ici, si ce n'est faire remonter de douloureux souvenirs, que je tente désespérément d'oublier ? "

L'héritage du passéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant