-𝔻𝕒𝕞𝕟𝕒𝕥𝕚𝕠𝕟- [𝐃𝐫𝐚𝐠𝐨-𝐏𝐚𝐧𝐬𝐲]

-> 𝐏𝐫𝐨𝐥𝐨𝐠𝐮𝐞

La première fois que tu m'as parlé j'ai su, su que ce serait toi et personne d'autre.

Ouais je sais, c'est niais et stupide, mais j'avais 11 ans.

Et tu représenté tout ce que je désirais, tu le représentes toujours à vrai dire.

Bref, j'avais 11 ans, toi aussi on était assis à la table des Serpentard évidemment et tu m'a demandé qui j'étais.

On est devenu... Quelque chose.

Je ne saurais pas expliquer, on était pas vraiment amis, et pas vraiment plus.

Enfin bon, j'ai tout de suite su que toi et moi ça irait loin.

Et ce fut le cas, en 3ème année tu m'as embrassé.

Plusieurs fois, et j'ai aimé.

On n'était pas en couple, mais j'aimais ce qui se passait.

L'été avant la 4ème année on a couché ensemble, et encore, encore.

Tu m'as même invité au bal, alors j'ai cru que c'était sérieux... Mais encore une fois non puisqu'au nouvel an tu as embrassé cette conne de Greengrass.

Je crois que c'est à ce moment que nous deux c'est devenu toxique.

Tu as commencé à draguer d'autres filles, les jetant toujours après peu de temps.

Les faisant toujours pleurer avant de revenir entre mes jambes.

Et je m'en contentais.

En 5ème année mes seins ont grossi et d'autres garçons ont commencé à me séduire. Alors j'allais, je me laissais, cherchant souvent à te rendre jaloux.

Tu jouais l'indifférence, tu courais autant à droite à gauche.

C'est cette année que j'ai commencé à devenir un peu salope.

On enchaînait les soirées chez les Serpents, à boire et à s'envoyer en l'air avec n'importe qui.

On était bien beau tiens, le roi et la reine des Serpentard.

Mais on revenait toujours vers l'autre.

Comme deux aimants.

On se détruisait, mais on continuait encore et toujours.

Mais ça a changé en 6ème année, déjà tu m'as ignoré tout l'été, et même à la rentrée.

Voilà à quoi se résumait notre histoire, de l'ignorance, des bières, du sexe, des larmes.

Rien de plus, rien de moins.

De la souffrance, une relation malsaine qu'on qualifie de "compliquée".

Tu n'as même jamais accepté le mot relation.

Mais je sais que peu importe, un jour on se retrouvera.

En enfer sûrement.