Plus jamais je ne me suiciderais

1.1K 81 132
                                    

Coucou, me revoilà avec une deuxième fanfiction que j'ai écrite. Elle est un peu plus longue que la première...mais c'est pas grave, Soukoku c'est la vie... ><

💓💓Bonne lecture 💓💓
_____________

Dazai se promène dans les rues de Yokohama. Il cherche désespérément un nouvel endroit pour se suicider. Cependant il a beau regarder partout, observer les horizons comme un touriste en vacance, rien ne l'inspire. Il décide alors, l'air un peu triste de partir.

  Il prend un raccourci dans l'espoir de rentrer chez lui au plus vite, passe par une ruelle étroite. Elle est peu rassurante car plus Dazai avançait, plus les murs se resserraient, transformant ainsi la ruelle en un sombre tunnel. Le passage devenait si serré qu'il était désormais impossible pour deux personnes de se mettre l'une à côté de l'autre. Et si par malheur quelqu'un de mal attentionné se retrouver de l'autre côté de la route, Dazai serait complètement coincé, prit au piège comme une pauvre petite souris.

   Cependant ce genre de scénario ne l'inquiétait pas plus que ça puisque qu'il ne craignait absolument personne. Après tout, il ne fallait pas oublier qu'il avait été anciennement un cadre de la mafia, il savait très bien comment se défendre. Et même si cela faisait déjà quatre ans qu'il avait quitté cette organisation criminelle, Dazai avait encore l' habitude de se baladait avec son revolver caché à l'arrière de sa ceinture. Il magnait très bien son arme, et quand il s'en servait, cela faisait terriblement peur.

  Il pouvait donc continuer sa promenade sereinement, l'air d'aller parfaitement bien. Enfin, pas vraiment. Il faut dire qu'actuellement, Dazai était assez angoissé à l'idée de devoir à nouveau rentrer chez lui... toujours vivant...

Chaque jour il essait de partir ailleurs, de s'échapper de ce monde qu'il jugeait « sans but », mais il n'y arrivait jamais. Pour lui, rentrer chez lui était une malchance, une malédiction.

  Il avait beau essayer de porter un beau sourire, de faire le guignol devant les personnes qu'il aimait, rien de tout cela ne le rendait vraiment heureux et il le savait au fond. Son esprit ne se basait que sur du vide, et il en avait mal au cœur.

Alors qu'il allait enfin sortir de cette étrange ruelle pour aller rejoindre un quartier normal et rempli de monde (malheureusement),  il s'arrêta net, puis recula de quelques pas pour aller se cacher discrètement derrière le mur, comme s'il était en mission d'espionnage. Au loin, il pouvait apercevoir des hommes assez costauds qui discutaient avec un plus petit qu'eux, et à entendre leur façon d'interagir ce n''était sûrement pas une rencontre amicale. Loin de là.

« L'effet de masse est vraiment quelque chose que je déteste... » pense Dazai, curieux de savoir ce qui pouvait bien se tramer dans ce genre d'endroit complétement isolé, et dépourvu de bienveillance.

⁃    Espèce d'ordure ! Tu vas payer pour avoir tué nôtre patron ! S'exclame un des cinq hommes en menaçant sa cible d'un couteau très aiguisé

⁃    Tu peux toujours essayer de me faire peur avec ton petit joujou.

⁃    Ne fait pas le malin, sale larbin de la mafia.

« La mafia ? » Les yeux de Dazai s'écarquillent sous la prononciation de ce nom. Il ne pensait pas que cette bagarre aller devenir aussi intéressante. Lui qui pensait qu'elle n'était que balivernes.

⁃    Prépare-toi à mourir !

Sous cette annonce, un des cinq hommes commença à s'avancer, il hocha la tête pour faire signe à ses camarades de se préparer, et tous s'attaquèrent sauvagement au mafieux solitaire. C'était comme une horde de loups sauvages face à une brebis égarée et sans aucun renfort pour venir la secourir. Mais malgré cette apparence trompeuse, la brebis n'avait pas du tout peur, elle avait même une terrifiante confiance en elle, et cela commençait à énerver les loups. Depuis le temps, il faudrait tout de même savoir qu'il ne fallait jamais sous estimait les espèces, au risque que celles-ci puissent vous impressionner et vous la foutre à l'envers. Une morale tout à fait approuvée lorsque le mafieux se mit à esquiver les attaques de ce fameux couteau qui désirait tant lui taillader le visage. Ses agresseurs furent tout aussi surpris par ses mouvements si fluides. Il bougeait très aisément, avec facilité. Tout aller très vite, c'était terrifiant d'être aussi doué.

Tu m'énerves... ~Soukoku~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant