Sombre vie de fourmi.

chemin froid, chemin rassurant

Les cochons.. un animal surprenant et étrange.. moi qui les pensaient inutils, les voilà entrain de déguster les membres arrachés de mes parents, ils sont si bons que ça ? Au vue de leurs façon de les manger je suppose que oui, ils devaient être délicieux. Étrangement glauque..
Demain, plus aucunes preuves sera visible, plus de cadavre, plus de sang, plus d'armes et plus d'enfant.
Déguiser ce meurtre en disparition soudaine d'une famille était une bonne idée tout droit sorti du cerveau incroyable de ma Maria tordu.

- Et donc..? Ta eu comment ces cochons..?

Je lance alors un rapide regard vers Maria avant de regarder de nouveau les cochons entrain de se régaler.

- Longue histoire. Je les ai volé à un abruti.

- Oh..?

Voler des cochons..? Quelle drôle d'idée.. Enfin, je suis clairement mal placé pour parler, je suis devenu un misérable assassin. Et le pire c'est bien que j'ai absolument aucun remord. Finalement c'est peut-être moi l'abruti.

La maison propre, un couteau dans la poche, de la nourriture et tout l'argent trouvé et surtout volé dans un sac, notre départ vers l'inconnu comment ça donc.

Cela faisait au moins 12 heures que Maria et moi-même étions parti. Parti pour fuir nos responsabilités, mes responsabilités surtout. Il était hors de question que j'aille en prison, non, hors de question.

Le chemin était sombre, aussi sombre que mes émotions mais malgré toute cette noirceur malsaine, elle était là, elle me tenait la main et ne la lâchait surtout pas. C'est bien de Maria que je parle.
Elle tenait ma main comme si elle m'empêchait de tomber dans le gouffre sans fin de l'horreur et de la folie. Mais ce n'est pas ironique sachant que la folie m'a déjà atteins..?

De toute façon qu'est-ce que l'ironie ?
La pure et dure ironie mélangé au paradoxe de la vie ? C'est tout bonnement pathétique. Mais pourtant bien réaliste.
Mon dieu.. j'ai bien peur que la folie m'ai bien absorbé. Mais qu'importe, Maria me tenait la main et m'apportait la chaleur dont j'avais besoin, elle était peut-être infime mais surtout nécessaire.

Le chemin était bien trop long, bien trop froid, bien trop effrayant. Mais j'étais pas seul. Maria était là et empêchait mes démons de me dévorer. Mais arrivera-t-elle a les chasser pendant très longtemps ?

Est-ce qu'ils vont finir par nous bouffer tous les deux au final ?

- Ants.. He ! Ants ! Regarde !

Les mots de Maria me sortent alors rapidement de mes pensées sombre.

- Quoi ? Qu'est-ce qu'il y... a... Mais putain, fait chier ! Qu'est-ce que c'est ce bordel ?!

//bouhaha je finis le chapite avec du suspens sinon c'est pas drôle ! Merci d'avoir lu ce 4 eme chapitres :)