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L'opération c'était bien passé comme toujours enfin de compte, j'avais placé le greffon dans l'abdomen, relier les vaisseaux sanguins pour réalimenter rapidement le greffon puis les différents vaisseaux transportant la bille. J'avais finalement testé la bonne circulation du sang et d'autres fluides corporels. Le foie devrait être compatible à 100 % mais un refus était encore possible. J'en venais presque à le souhaiter pour sortir de cette routine hospitalière. Nous étions deux jours après mon rendez-vous avec Jeannine et cela faisait une semaine que les sessions médicales avait commencé, je n'avais pas grand-chose à faire, je ne traiter personnellement que les dossiers des leaders ainsi que les problèmes graves. Le reste n'était que vérification lorsqu'un érudit avait un doute. Mon envie d'aller vérifier moi-même dans les locaux grandissez à vue d'œil et aujourd'hui me semblait un jour parfaitement propice à cette tâche.

Les procédés de classe chic et irréprochable des érudit ne s'appliquer à moi que d'une certaine façon. J'aimais mon corps, ce n'était pas du narcissisme ou autre adjectif mal à propos c'était simplement un fait. J'aimais mon corps et je savais le mettre en valeur, j'étais impeccable mais dans mon style, blazer et tailleur plus chignon bas très peu pour moi. J'étais une femme libre, indépendante, Belle et il fallait que ça se voit. Je ne toucher cependant jamais au vulgaire. Je n'avais pas besoin de ça et je valait mieux que ça.

M'habillant rapidement je quittais mon appartement de leader pour rejoindre la tour où se situer mon bureau. Montant les étages les érudits que je croisé me saluer à mon passage. Passant la porte j'appuyer sur un bouton du téléphone fixe de mon bureau :
–Oui, mademoiselle ?
–Peux-tu prévenir Max de mon arrivée pour 14 heures, ainsi que celle de Loïc il viendra avec moi. Et apporte-moi les dossiers protocolaire grand A des deux dernières années. Je préviendrai Jeannine moi-même, et par pitié pas de retard avec le chauffeur. Merci Théo.
–Bien mademoiselle.

Quand j'arrivais en bas le gros 4x4 m'attendais. Loïc n'étais pas là. Si il y a bien une chose que je déteste c'est le retard. Je monte à l'avant à côté du conducteur quand j'entends des pas précipiter se diriger vers la véhicule:
« Je suis désolé madame!
- Pourquoi es tu en retard ?
- J'ai pense que vous auriez peut être besoin de votre tablette, au lieu de prendre les dossiers à la main, j'ai dû remonter mais l'ascenseur n'a pas arrêter de s'arrêter pour prendre des gens.
- Je vois. »
Il grimpa essoufflé dans la voiture, sur le siège arrière. La voiture démarra rapidement, dans le rétroviseur j'observai Loïc, avec un air crispé il n'arrêtait pas de remettre son haut bleu, classique chez les érudits, correctement.
« Tu es stressé ?
- Quoi ? Oh non, je...Je n'aime pas vraiment les audacieux, ils sont trop brutes et incultes pour moi... »
Un petit rire sort d'entre les lèvres et Loïc me regarde bizarrement.
La voiture va vite, très vite nous sommes partis dans les tunnels sous terrains de la ville, prévu aux passages des voitures puisque la ville est toujours abondamment occupé, ce serai trop risqué et long d'essayer de passer entre les gens.
Le chauffeur en profite donc pour rouler sans limite de vitesse. Devant nous le tunnel s'ouvre sur un grand garage entreposant différents véhicules plus imposant les uns que les autres. Le conducteur se plaça à côté d'une énorme dalle de béton lié avec le sol grâce à des escaliers en pierre.
Nous sortons rapidement de la voiture, le chauffeur attendant à l'intérieur. Avançant rapidement pour rejoindre la plateforme, je suis concentré sur ma tablette et je ne relève la tête que quand j'entends Loïc m'appeler. Je le regarde et le voit me montrer du regard autour de nous. Nous sommes seuls. Bon.
« Appel Théo.
-Oui madame
Le téléphone sonne et avant que la 2e sonnerie retentisse, il décroche:
- Oui madame ?
- As-tu oublié d'appeler Max pour le prévenir de mon arrivée ?
- Non madame, je l'ai eu personnellement au téléphone il y a 3h.
- D'accord, merci Théo.
- De rien madame. Il raccrocha.
- Que fait-on ?
- Suis-moi.
- Mais on ne put pas rentrer comme ça, on va se perdre en plus !
Je lui jeta un regard noir et il se tait, en se replaçant derrière moi. Nous avançons jusqu'à l'ascenseur et rentrons à l'intérieur, nous somme au -5 et j'appuie sur le bouton -1:
" Madame, vous..-
- Silence."
Nous montons rapidement dans les étages, et quand l'ascenseur se stabilisa les portes s'ouvrirent sur deux audacieux une grande femme aux cheveux verts et un petit homme trapu recouvert de piercings, les deux pointaient leurs armes vers nous. J'entendis Loîc glapir de terreur dans mon dos. Mon regard se durcit:
"Je ne suis vraiment pas d'humeur à ça. dis-je froidement.
- Décliné votre identité!
- Otez vous de mon chemin.
-Décliné votre identité, on ne le répétera pas trois fois.
- Callaghan, Leo Callaghan.
-Personne de ce nom n'est autorisé à..-
L'homme coupa sa partenaire d'un cou de coude dans les côtes et la poussa sur le côté la déplaçant de notre passage.
« Excusez nous Madame. »
Je lui jetais un regard et continuer d'avancer, j'entendit sa collègue lui poser des questions, lui demandant ce qu'il lui prenait:
«  C'est un leader érudit ! Ça te dit rien si je te dit ~Docteur Callaghan~ !?
-Merde, comment j'étais censé deviner que c'était une femme et aussi jeune en plus ?
Le reste de la conversation se perdit dans les couloirs. Nous arrivions sur un balcon donnant sur la cafétéria, malgré l'heure avancée, les audacieux mangeant semblaient nombreux, je me retourna, observant Loïc qui semblait mal à l'aise, attraper un gobelet de métal poser sur une table et frappa de trois grand coup le garde fou devant moi. Le silence se fit et tous les regards se tournèrent vers moi, soudain j'entendis une voix demandait:
« Il est quelle heure ?
-14h11, je répondis en fixant max du regard.
-Eh merde.
-Je t'attends dans ton bureau, tu as trois minutes. »
Je l'entends crier quelque chose avant que le brouhaha de la pièce ne revienne. Mon assistant me suivit rapidement entre les dédales de couloirs avant que nous n'arrivions devant une grosse porte de métal où est gravé LEADER en grosses lettres, je sors une carte magnétique de ma poche, la place devant le lecteur et entre dans le bureau, Loïc stupéfait me suit, je lui indique de s'asseoir dans un coin de la pièce et je vais m'installer dans le gros fauteuil derrière le bureau. Quand la porte s'ouvre sur Max est un autre audacieux, un très grand blond musclé à souhait portant un piercing à l'arcade sourcilière :
« Tu m'oublies maintenant ?
–Dégage de la gamine.
Loïc écarquille les yeux et ouvre grand la bouche alors que l'audacieux lève un sourcil d'étonnement. Max s'assoit sur le bord du bureau en face de moi :
–Je ne pensais pas que tu viendrais.
–Tu as été prévenu pourtant.
–Oui mais je ne savais pas que c'était toi.
–Qui voulais-tu que cela soit, tu aurais fait exprès d'arriver en retard pour Jeannine ?
–Mais non, d'habitude c'est l'autre petit fils à papa qui vient.
Je jette un regard à Loïc, comme une demande silencieuse et il répond :
–C'est Xavier qui est envoyé normalement
–Je vois, qui est-il ?
–Le directeur adjoint des relations humaines
–Un petit coincé insupportable surtout, réplique Max
Un rire sort de mes lèvres.
–Cela devrait pouvoir s'arranger.
–Merci gamine
–Bien trêve de bavardage, je suis là pour les visites médicales.
–Bien sûr, on ira voir les infirmerie tout à l'heure. As-tu besoin des dossiers maintenant ?
–Nous ne les avons pas déjà ?
–Le petit coincé n'a pas voulu les ramener avec lui la dernière fois, comme quoi c'était pas son rôle que je n'avais qu'à les donner à la prochaine personne qui viendrai.
–Prends-moi un rendez-vous avec ce Xavier Loïc, demain neuf heures.
–Bien madame.
–Tu prendras la voiture avec les dossiers, je te suivrai après, Max va me ramener.
–Oui madame.
–C'est si gentiment demandé.
–N'est-ce pas, un petit sourire triomphant apparaît sur mes lèvres et je détourne mon regard de Max pour le porter sur son accompagnateur. Son regard est fixé sur moi depuis le début de la conversation, ses yeux m'observent entièrement, je fais de même, cases traits durs, son regard d'un bleu glacé s'accorde avec ses vêtements typé audacieux, un large cargo moulant ses hanches accompagné d'un T-shirt noir moulant son torse et ses bras, sortant des manches semblait prêt à faire craquer le vêtement. Il est beau, foutrement beau. Un sourire appréciateur apparaît sur mon visage avant que je ne me retourne vers Max, l'interrogeant du regard sur l'audacieux.
–Je te présente Éric, le second leader.
–Je ne l'ai jamais vu.
–Il est devenu leader l'année de ton choix.
–Tu es un transfert.
–Exact.
Sa voix roque semble très apprécié de mon corps qui réagit à ses premiers mots
–Quelleplace ?
–Second
–Pourquoi pas premier ?
Son regard se durcit
–Quatre est arrivé premier, me répondit Max.
–Le fameux, celui aux quatre peurs.
–Hum, Éric ne semble pas apprécié que l'on parle de lui
–Bon, faisons cette visite protocolaire que l'on en finisse, Loïc occupe-toi des dossiers et rentre à la tour.
–Bien madame.
Je me lève, Max passe devant et Éric se décale me laissant passer, son regard très insistant sur moi me fait sourire. Je le sent regarder mes fesses tout le long du trajet. Nos pas raisonnaient dans les couloirs, malgré le fait d'être en pleine journée, la pénombre nous entourée.

L'infirmerie se révéla être une énorme pièce comparable à un hangar, la porte d'entrée coulissante donnait sur un grand bureau barrant de moitié l'accès aux soins. Un homme, d'une quarantaine d'années armés était posté devant alors qu'un cinquantenaire avec des cheveux longs noirs grisonnant attaché à sa nuque rangeait vivement le dit bureau. En avançant, j'aperçus de grandes rangées de lit se rejoignant au fond de la salle. Sur le côté gauche, un grand escalier mené à un grand balcon qui survolait la rangée de lit. D'en bas on apercevait quelques lits et des rideaux.
«Bien, voilà l'infirmerie principale. Elle est gardé 24 heures sur 24 sept jours sur sept pour éviter tous les problèmes lié au vol de matériels ou de médicaments.
–Qui est le médecin en chef ?
–Grégory ! Hurle Max.
Un grand homme entièrement tatoués apparaît d'un coup, menaçant, il s'approche :
–On ne hurle pas ici Max, tu connais les règles. Leader ou pas leader. Il baissa son regard vers moi et ses yeux s'écarquillèrent légèrement.
–Madame, je n'ai pas été prévenu de votre arrivée.
Je souffle.
–Nous avons un réel problème de communication. Je réglerais ça plus tard. Je suis là pour la visite protocolaire. J'ai quelques questions puis on passera à l'observation.
–Très bien, je vous écoute.
–Combien de médecin avez-vous à votre charge ?
–J'ai cinq médecins et trois infirmiers, j'ai une assistante polyvalente qui se charge de l'accueil mais en cas de surcharge des locaux ou d'urgence elle agit en tant qu'aide-soignante.
–Vous êtes en sous-effectif.
–Oui, les audacieux voulant accéder à la formation et la réussissant sont peu nombreux.
–Je vois. Vous êtes en capacité d'opérer ?
–Oui, moi le docteur Marshall avons l'autorisation. Nous opérons en urgence, et pour les opérations classiques pouvant attendre un transfert, on envoie le patient à l'hôpital général.
–Pourquoi ça ? Je fronce les sourcils.
–Cela fait partie de la nouvelle charte.
–La nouvelle charte ? Je me tourne vers Max.
–Ton Xavier est arrivé il y a plusieurs semaines avec une charte des relations. Les clauses concernait principalement les protocoles de soins.
–Il n'y a pas eu de nouvelles charte depuis 18 ans. Et je suis la présidente du conseil médical il faut mon approbation pour rédiger une nouvelle charte.
–J'avais raison, quand je disais qu'il allait foutre la merde le petit fils à papa. S'exclame Éric.
–Bien, oublier tout de suite cette charte. Si une nouvelle charte protocolaire est écrite je viendrai personnellement, si quelqu'un d'autre vient appelez-moi directement.
–Bien madame.
Nous continuâmes la visite pendant encore deux heures.

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⏰ Dernière mise à jour : May 11, 2021 ⏰

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