- Chapitre 2 -

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Pdv Théo:

Marco reste silencieux jusqu'à ce qu'on arrive devant l'entrée du lycée, il est entre Gabriel et moi pour ne pas qu'il puisse s'échapper (on ne sait jamais). Il est effrayé mais il fait tout son possible pour le cacher, il tremble légèrement, c'est mignon...

Sa belle chevelure brune met en valeur ses yeux, semblable à l'océan, ses épis volent dans tout les sens à cause du vent. Même vêtus de ses habits, il est facile de deviner que ses petites fesses rebondies sont fermes mais pas non plus trop musclées, c'est un cul de rêve. J'ai vraiment envie de le prendre là, maintenant, devant tout le lycée, d'enfoncer profondément ma queue dans son magnifique derrière.

Mais bon ça sera pour plus tard, je me reconcentre sur notre trajet et sur la surveillance de Marco jusqu'à ce que nous arrivions à la voiture de Gabriel. J'ouvre la portière arrière pour Marco quand je vois la panique se créer sur son visage.

- Marco, ça va ?

- Oui, mais je doit partir, heu...  j'ai cours dans 30 minutes je ne voudrait pas arriver en retard. S'exclame-t-il tout paniquée

- Ne t'inquiète pas on sera de retour pour ton cours.

Je suis obligé de lui mentir mais bon on as pas de temps à perdre.

- D'accord... murmure-t-il assez fort pour que je puisse l'entendre.

Décidément il est vraiment trop mignon.

Je lui prend son sac, je le fait entrer et referme la porte derrière lui, avant qu'il ait le temps de réagir, je fait signe à Gab de fermer les portières arrière, puis je vais m'asseoir à la place passager.
La voiture de Gab est très pratique car les passagers arrière ne peuvent pas entendre ceux de devant si la vitre blindée intérieure est déployée. Ainsi je monte la vitre pour empêcher Marco d'entendre notre conversation.

- Il est si naïf, c'est vraiment mignon, il est vraiment parfait !

- Oui, une fois arrivé à la maison il sera notre. S'exclame Gabriel.

- Oui, il va enfin nous appartenir. D'ailleurs, tu as fait le nécessaire pour tout à l'heure ?

- Oui, tout les papiers sont prêts.

Pdv Marco:

Je me retrouve seul à l'arrière d'une voiture que je ne connais pas, j'ai peur. J'ai réussi à trouver une excuse à la hâte pour ne pas les suivre mais ça n'as pas marcher...  Le fait de ne pas avoir mon sac avec moi me rend beaucoup plus nerveux car j'ai toutes mes affaires dedans...

 
Malgré tout je ne suis pas seul, il y a Théo et Gabriel à l'avant, ce qui est rassurant. Je ne sais toujours pas pourquoi ils m'ont pris avec eux, ni où l'on va ou ce qu'ils me veulent et ça m'angoisse beaucoup. Mais contre toute attente, j'ai bizarrement confiance en eux. Et le fait de penser que je vais pouvoir passer un peu de temps avec eux me rend tout excité.

Le trajet semble durer des heures, les vitres teinté ont plongé l'intérieur de la voiture dans le pénombre, je commence à m'ennuyer tout seul et je sens que je m'endors lentement, bercé par le mouvement de la voiture.

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- Marco... Marco... Marco !

J'ouvre lentement les yeux et vois le beau visage de Gabriel au dessus de moi.

- Qu'est-ce qui se passe ?

- Tu t'es endormi pendant le trajet. Me dit-il doucement

- Désolé...

- Ne t'excuse pas, ce n'est pas grave. Me répondit-il doucement. Enfin pour cette fois. Il a dit cela tellement doucement que je ne suis même pas sûr de bien avoir entendu.Viens suis moi. M'ordonna-t-il.

Je sors de la voiture et vois devant moi une immense maison faite en pierres blanches, j'ai rarement vu une maison aussi belle, l'entrée est constituée de deux grandes portes en bois...

- Marco! S'écrit-il.

En entendant l'agacement dans la voix de Gabriel je décide de le rejoindre à l'entrée de la maison le plus vite possible.
L'intérieur du bâtiment est aussi beau que l'extérieur, des œuvres d'art recouvrent les murs du long couloir qu'on emprunte. Au bout de quelques secondes, on arrive au pied d'un magnifique escaliers de pierres blanches, Gabriel me fait signer de le suivre et me conduit jusqu'à une grande porte.
Il m'ouvre la porte et me fait entrer, à l'intérieur, il y a Théo assis sur une chaise derrière un bureau. Il me fait signe de m'asseoir en face de lui et je m'exécute en silence. Un petit clic retenti et Gabriel viens s'asseoir sur une chaise à côté de Théo.

- Marco, maintenant que tu es là nous pouvons parler. Déclara soudainement Théo.

- Tu sais déjà qui nous sommes, n'est-ce pas ?

- Oui. (vous êtes les deux plus belles personnes au monde) Répondis-je timidement, sentant le rouge me monter au joues.

- Bien, rentrons dans le vif du sujet, as-tu une idée de pourquoi nous t'avons fait venir ici ? Me demande tout à coup Gabriel.

- Non, aucune, désolé.

- Arrête de t'excuser. me dit gentiment Théo. Bon, si tu es là c'est parce qu'on as un marché à te proposer.

- Quelle sorte de marché ?

- C'est simple, tu deviens notre propriété et nous en échange on t'offre un soutien financier et notre protection.

La proposition inattendue et irréaliste de Théo et Gabriel me laisse dubitatif, je ne sais pas s'ils me font une blague ou s'ils sont sérieux.

- C'est une blague ? Demandais-je à la recherche d'une réponse positive.

- Non, nous sommes très sérieux. s'exclame sèchement Gabriel.

- Désolé mais je ne peux pas faire une telle chose !

Si je fait ça ils découvriront tôt ou tard mes sentiments et je suis certains qu'ils veulent juste m'humilier devant tout le lycée... Ils sont probablement comme tout les autres, l'idée que je ne sois pas comme eux et que pourtant j'ai le droit de fréquenter leur prestigieux lycée doit les agacés...

- Malheureusement, si tu veux que ta mère garde son travail tu ne vas pas avoir le choix. Répliqua Théo.

Un sourire satisfait se dessine sur leurs lèvres tandis que je réalise la situation dans laquelle je me trouve. Les deux personnes qui m'attirent me font du chantage pour m'avoir, j'oscille entre la joie et la peur, ne sachant pas ce que l'avenir me prépare.

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À suivre....

Ma vie de pauvreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant