La Lumière Au Bout Du Tunnel

Chapitre 1: Une rencontre plus qu'incongrue

Pendant la dernière semaine des vacances d'été, Hermione se rendait chez Fleury et Bott, à Pré au Lard, pour aller chercher les livres qu'elle avait commandé et aller voir les nouveautés proposées pour remplir encore sa bibliothèque personnelle plus qu'elle ne l'était déjà.
Voilà une semaine qu'elle était arrivée dans son ancienne école pour préparer la rentrée. Elle avait été accueillie chaleureusement par tous ses anciens professeurs et même par les nouveaux, remplaçants ceux morts pendant la guerre.
Le début avait été très difficile, en effet elle avait revu, tous ses souvenirs, bons comme mauvais, mais la plupart de ceux qui lui revenaient étaient ceux de la bataille finale. Elle revoyait tous les morts, ressentait le sang, réentendant les cris et les pleurs. Beaucoup de gens étaient morts, des proches, des amis, de la famille. Elle avait d'ailleurs perdu la sienne lorsqu'elle avait décidée, par peur qu'ils leurs arrivent quelque chose, de leur effacer la mémoire et de les envoyer en Australie, où ils avaient repris le cours de leur vie sans même se douter un seul instant qu'il avait une fille.
Mais elle avait finie par si faire, en se disant que la guerre était finie,  qu'ils avaient gagné, et que la plupart des mangemorts avaient été arrêtés, laissant derrière eux un monde enfin en paix.
Elle avait tout de même garder contact avec les Weasley et les Potter. Car oui, après la guerre, Harry avait demandé Ginny Weasley en mariage. Ils s'étaient mariés au cours du mois de juillet avant l'anniversaire d'Harry. Hermione avait d'ailleurs été la témoin de Ginny et Harry avait tout naturellement choisi Ron.
D'ailleurs en parlant de Ron, après leur baiser échangé dans la chambre des secrets,  ils s'étaient rendus compte du fait que ça avait été fait dans le feu de l'action, par peur de mourir. Ils préféraient tous les deux leur relation en tant que meilleurs amis et en étaient donc restés à se stade sans que rien n'ai changé dans leur complicité.  Elle était donc célibataire.

Lucius Malfoy de son côté, avait et était toujours anéanti par les événements récents.  Il avait tout d'abord perdu son meilleur ami, le défunt Severus Rogue, car oui malgré le fait qu'il ne le montrait pas en public, les deux hommes s'entendaient à merveille. Rogue avait même été désigné paraîn de Draco. Il avait ensuite perdu le sens de sa vie. En effet, son maître étant mort, il s'était rendu compte de l'imbécilité dont il avait fait preuve en suivant un monstre égocentrique, clamant au et fort la pureté du sang alors qu'il était lui même un sang mêlé. Il avait, par la suite perdu sa femme, qui comme n'ayant plus aucune raison de rester marier avec lui, et à ses côtés avait demandé le divorce. Pour ne pas engendrer un scandale et parce qu'il lui devait bien, il avait accepté bon gré malgré. Enfin et ce fut le plus dévastateur de tout pour lui, il perdit son fils. Il l'avait déjà perdu lors de la bataille finale lorsqu'il avait décidé d'aider Harry Potter. Mais après la bataille, il lui avait annoncé le fait qu'il ne voulait plus rien avoir affaire avec lui, seulement en cas d'extrême urgence puis il était parti. Lucius s'était alors retrouvé seul et se laissait dépérir, allant et venant au gré du vent. Le seul échappatoire qu'il avait était la littérature. Il devait d'ailleurs lui aussi aller récupérer sa commande à la librairie de Pré au Lard. Il récupéra donc sa cape, sa baguette et sa bourse et   transplana dans les rues de la petite ville marchande.

Hermione arriva dans les rues de Pré au Lard, en profita pour faire un peu de leche vitrine, et alla ensuite à la librairie récupérer sa commande. Elle salua chaleureusement le libraire et alla faire un tour dans les rayons après avoir demandé à récupérer sa commande que ce dernier était parti chercher dans la réserve. Elle longua les étalages en laissant son index se balader sur les différentes reliures des livres. Elle se sentait bien ici, elle était dans son élément. Elle adorait encore plus l'odeur qui se dégageait des livres. Elle en récupéra quelques nouveaux et se dirigea vers la caisse pour régler ses achats et récupérer sa commande. Au moment où elle arriva à la caisse et que le libraire revenait avec sa commande entre les mains, la porte de la boutique s'ouvrit et laissa entrer un homme aux cheveux longs et blonds platines, aux yeux bleus-gris perçants et la posture extrêmement droite.
Hermione n'y prêta dabord aucune attention réglant ses achats au libraire et lui souhaitant une bonne journée. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle se retourna, prête à repartir, et croisa se regard qu'elle ne connaissait que trop bien tant elle avait côtoyé son fils pendant 7 ans. Elle eu une exclamation de surprise, mis sa main près de son cœur et s'adressa à celui qu'elle avait bel et bien reconnu comme lucius Malfoy :
- Monsieur Malfoy, vous m'avez fait peur, comment allez-vous ? Demanda cette dernière de façon plus que polie.
Ce dernier releva la tête de l'ouvrage qu'il avait dans les mains et crut rêver lorsqu'il s'exclama:
- Miss Granger, vous m'en voyez navré, en ce qui concerne mon état, je pense pouvoir affirmer que si je me tient devant vous aujourd'hui c'est que je vais bien. Répondit il tout aussi poliment, et extrêmement étonné qu'elle lui parle de cette façon alors que quand les gens s'adressaient à lui, ils n'utilisaient pas un vocabulaire si sympathique.
- Vous m'en voyez ravie! Je vous souhaite une bonne journée Monsieur Malfoy.
Et avant qu'il est pu rajouter quoi que ce soit, elle était déjà sortie.
Intrigué par la manière dont elle s'était comportée en sa compagnie, il récupéra donc rapidement sa commande, paya le libraire, lui souhaitant une bonne fin de journée et sorti de la librairie.
Une fois sorti de la librairie, il chercha Hermione dans la rue et la vit repartir en direction de Poudlard.
Il se decida donc à tenter sa chance et l'appela:
-Miss Granger attendez je vous prie!
Cette dernière, ayant entendu qu'on l'appelait, s'arrêta et se retourna.
Malheureusement, Lucius avait continué d'avancer et lorsque qu'Hermione s'arrêta et se retourna, il n'avait pas encore ralenti et la percuta de plein fouet.
Hermione eu sa deuxième frayeur de la journée, et étant certaine qu'elle allait tomber, avait fermé les yeux et se préparait mentalement à avoir mal. Quelle ne fut pas sa surprise, lorsqu'elle se rendit compte qu'elle n'était pas tombée,  qu'elle n'avait pas touché le sol, elle ouvrit alors les yeux et tomba dans deux prunelles couleur océan dans lesquelles elle aurait pu, voire voulu se noyer. En effet, Monsieur Malfoy avait eu un réflexe et l'avait rattraper dans sa chute.
- mer...Merci
-Pas de quoi Miss Granger, vous faire peur deux fois en cinq minutes, vous m'en voyez réellement désolé... Que pourrais-je faire pour me faire pardonner de votre personne? Demanda-t-il hesitant sur la réaction qu'allait avoir Hermione.
À son plus grand étonnement, elle lui répondit tout naturellement, avec un léger sourire
- Je pense qu'un café aux trois balais devrait suffir Monsieur Malfoy.
Il acquiesça d'un léger signe de tête, aida la jeune femme à se relever. Puis commenca à ramasser les affaire d'hermione. Elle avait fait de même et lorsqu'elle voulu ramasser le même livre que lui, leurs mains se touchèrent et elle fut parcouru d'un frisson qui lui traversa tout le corps. Elle releva alors les yeux, lui aussi, et elle tomba de nouveau dans ses prunelles couleur océan, pendant qu'il remarquait les paillettes d'or dans ses yeux couleur whisky. Le temps sembla s'être arrêté. Ce fut Monsieur Malfoy qui sorti de cette transe le premier,  il aida Hermione à se relever. Cette dernière rétrécit ces achats d'un coup de baguette et les glissa dans la poches de sa cape. Lucius fit de même et proposa son bras à la jeune femme. Elle sembla réfléchir, mais le prit tout de même lorsqu'il ajouta
-je ne voudrais pas que vous vous fassiez mal une troisième fois par ma faute, dit il avec un léger sourire, que dit l'expression mordue déjà ?
Et elle répondit en lui rendant son sourire
-Jamais deux sans trois, Monsieur Malfoy, jamais deux sans trois !
Et ils partirent alors, bras dessus, bras dessous, vers les trois balais pour un café bien mérité et une discussion qui promettait d'être intéressante.