Prisoner

2.

PDV TAYLOR :

Je regardais Los Angeles du haut de mon balcon en inhalant la fumée de l'arme détruisant doucement mais surement mes poumons depuis de nombreuses années maintenant. La ville la nuit se transformait. Je ne saurais décrire cette sensation, mais étrangement je trouvait la ville très oppressante. Je pensais à toutes ces personnes enlevés, violés et torturés. Après tout c'était fréquent ici également. 

Mais j'avais d'autres priorités pour l'instant. Dans 1 heure je devais partir pour Mexico, là où je devais encore me salir les mains à la place des autres. Mais on allait bien me rémunérer alors c'était un mal pour un bien. 

Une fois arrivé au bout de ma cigarette je la balançai de mon balcon puis rentrai pour aller enfiler mon pull gris, prendre mes clé et mon téléphone puis sortir. Mickael, le chauffeur, m'attendait en bas de chez moi pour m'amener vers le jet privé. 

- Tu vas bien ? Pas trop stressé ? Dit-il en me regardant grâce au rétroviseur, un sourire moqueur scotché aux lèvres.

- Tu rigoles j'espère ? Je stresse jamais moi. Répondis-je en sortant mon téléphone pour essayer de m'occuper un peu durant le trajet.

- Temps que t'as ton téléphone répond à ta sœur, tu lui a donné aucunes nouvelles depuis 2 semaines, et à nous non plus d'ailleurs. Elle s'inquiète vraiment tu sais ? 

- Je lui répondrais quand je viendrais à l'agence, dis lui de ne pas s'inquiéter, je me porte à merveille. 

Je soupire un coup avant de fermer les yeux et prétendre dormir pour ne plus avoir à écouter Mickael me parler comme si c'était ma mère.

C'est la première personne avec qui j'ai sympathisé à l'agence. Avec les autres ça a été un peu plus compliqué. Mais avec lui c'est différent. Il m'a directement accepté sans pour autant me poser des tonnes de questions personnels. 

- Debout je sais que tu dors pas. On est arrivés bouge ton cul d'ici. 

Je ricane doucement avant de donner un coup à mon ami puis sortir de la voiture sans manquer de claquer la portière, ce qui eu le don de l'énerver fortement puisqu'il détestait qu'on maltraite son petit bijou. 

Je lui montre mon magnifique majeur avant de monter dans le jet privé et m'installer sur un des nombreux sièges beiges. L'hôtesse me souriait gentillement, attendant surement que je lui rende son sourire, que je ne fis évidemment pas. Elle déposa alors une grande assiette remplis de fruits, une coupe de champagne et la bouteille puis partit, ayant totalement perdue son sourire. 

Je décidai donc de fermer les yeux et d'attendre. 

Aujourd'hui encore quelqu'un allait mourir par mes mains. 

°°°

- Monsieur Parker ? Levez-vous s'il vous plaît nous sommes arrivés. Disait la voix d'une jeune femme.

J'ouvris les yeux et regardai autour de moi, encore endormie. Lorsque mon regard croisa celui de la jeune femme je fronçai les sourcils, ce qui fit peur à la femme qui recula instantanément. Je me levai et partis sans rien dire de plus. En descendant les escaliers je vis une mercedes noire garée juste à côté du jet privé, avec un homme en costard noir, les bras croisés, m'attendant juste devant la portière arrière. Je me dirigeais donc vers le chauffeur qui m'ouvrit la portière. Je ricane doucement, trouvant cette situation très ridicule, avant d'entrer puis le regarder s'installer côté passager. Et sans dire un mots il se mit à conduire. 

La route ne fut pas très longues. Après seulement quelques minutes nous étions déjà arrivés dans la demeure de ma future victime. C'était une immense villa blanche protégée par un portail noir. Les caméras de sécurités et les alarmes étaient tous désactivés grâce à un hacker de l'agence, alors rentrer dans la demeure n'allait pas être très compliqué.

Je savais également que la victime n'avait aucun garde du corps, pensant surement que rien ne pouvait lui arriver.

C'était l'un des plus grand trafiquant d'armes de l'Amérique; Josh Nelson. Beaucoup de rumeurs tournaient autour autour de lui comme quoi c'était un pédocriminel, mais rien de prouvés. Et quelqu'un avait fait appelle à moi pour l'éliminer. 

Je sors de la voiture puis me dirige d'un pas assuré vers la maison. J'avais mon arme que je ne quittais jamais dans la main, l'arme qui allait servir à ôter la vie d'une nouvelle personne, une personne qui ne m'avait absolument rien fait, mais sur qui j'allais tirer dans le but d'être payé et  pour satisfaire quelqu'un d'autre.

Une fois la porte d'entrée franchie, je tombais nez à nez avec la victime, torse nu, en caleçon, qui enfilait difficilement son pantalon, un grand sourire aux lèvres. Il était plutôt petit et avait le teint basané. Ses cheveux gris allait très bien avec ses yeux bleus. Et ses dents cassées et jaunâtres disparurent instantanément lorsque son regard croisa le miens.

Et c'est à partir de ce moment là qu'un bruit sourd résonna dans la pièce. Le bruit strident de la mort. 

L'homme s'effondra par terre, sa main posée sur sa poitrine, se noyant dans son propre sang; tandis que moi je le regardais, complètement impassible.

Je soupire longuement puis partis m'assoir sur les marches d'escaliers juste à côté de la porte d'entrée avant d'appeler un des nombreux hommes de l'agence.

- J'ai terminé. Venez. Dis-je froidement avant de raccrocher et me relever pour faire le tour de la villa, en attendant les autres.

La villa était d'un blanc immaculé. Tout était très moderne et valait probablement énormément d'argents. Il y avait des bouteilles d'alcool dans absolument toutes les pièces, rien n'était rangés, et il y avait même de la lingerie féminine qui trainait un peu partout.

Et après une petite balade dans la demeure je me retrouvai dans le garage où y étaient garés de nombreuses voitures de luxes, tous plus cher les unes que les autres. 

En m'enfonçant un peu plus dans le garage je vis une trappe au sol. Par curiosité je l'ouvris pour voir ce qu'il pouvait bien y avoir dedans. Il y avait un long escalier sombre que je décidais de descendre, toujours dans le but de découvrir quelque chose d'intéressant. Une fois au bout de l'escaliers je me retrouvais dans une pièce sombre et humide, j'en déduis donc que c'était le sous-sol. Après quelques secondes de recherche je tombais sur l'interrupteur. La lumière était beaucoup trop forte, tellement qu'elle faisait mal aux yeux. La pièce était vide et le sol était sale et remplis de déchets comme des cigarettes, de la nourriture écrasé et j'en passe. Et juste à côté se trouvait une porte avec une petite clé dans la serrure. 

Je l'ouvris lentement puis pénétra dans la pièce où une petite lumière s'y trouvait, éclairant, à mon grand étonnement... une femme. 

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Hey !

Bon excusez moi pour ce chapitre un peu plus court que le précédent. Encore une fois je suis navrée pour les fautes d'orthographes ou les fautes de frappes que je peux laisser par-ci par-là, j'essaye de faire de mon mieux pour en faire le moins possible. 

Mais pour en revenir au chapitre, j'espère que ça vous à plu ! 

On se retrouve très vite ! Passez une bonne journée/soirée !

Love u ❤
O.