I kissed a girl (A.J/A.S)

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Alicia Spinnet en avait marre. Oui, elle en avait plus qu'assez. Du haut de ses 17 ans, c'était la première fois qu'elle avait autant envie d'en coller une à quelqu'un. Elle n'hésitait jamais à se lancer dans une bagarre pour protéger quelqu'un quand elle en avait l'occasion. Mais cette fois-ci, c'était différent. Oh oui, elle rêvait de faire manger la table à Dolores Ombrage. Cette garce faisait vraiment tout pour l'enquiquiner.

D'abord, c'était une professeure horrible. La première fois qu'elle avait Défense contre les Forces du mal avec cette conn..dame, elle avait voulut lui faire avaler son stupide bouquin. Déjà parce qu'elle ne comprenait pas COMMENT ils allaient apprendre à se défendre, à moins de se jeter des dictionnaires à la tête. Et en plus, elle avait fait une remarque déplacée à Angelina Johnson à propos de son maquillage. D'après elle, il y en avait trop alors que c'était MEME PAR VRAI. Sérieusement, comment pouvait-on trouver ce joli petit minois vulgaire ? Parce que oui, c'est le mot qu'elle avait utilisé. A ce moment-là, elle avait sérieusement songé à montrer à cette goule coincée comment on se battait avec un livre.

Et donc, en tant que petite-amie respectable, il était logique qu'elle réponde quelque chose pour défendre sa chère et tendre. Elle avait pensé très fort à lui dire « Peut-être, mais au moins elle ne ressemble pas à un troll, elle. ». Elle l'avait même pensé tellement fort qu'elle s'était entendue le dire à haute voix. Évidemment, Ombrage l'avait entendue. Sur le coup, elle avait été fière de sa répartie. Mais beaucoup moins quand elle lui avait offert avec un immense sourire deux heures de colles. Bon sang, pour la deuxième fois, le livre aurait pu servir à quelque chose.

Au final, elle eut quand même le droit d'avoir un baiser de la part de sa chère Angelina, pour la remercier de l'avoir défendu. Et ça c'était cool. Ce qui était beaucoup moins cool en revanche, c'était ce que ce démon rose faisait faire aux élèves en heures de cool. Recopier des lignes, inutile mais d'accord. Par contre, que ton propre sang serve d'encre alors qu'une phrase se marquait sur ta main, c'était pousser un peu trop loin. Et la cicatrice ne partait pas avant des semaines !

Et depuis ce moment-là, Alicia ne pouvait plus encadrer les chats, les assiettes de décoration, le rose et les broches. Elle s'était dit que ça devait être TRES satisfaisant d'éclater une part une toutes ces petites assiettes. Et repeindre les murs du bureau de toutes les couleurs (sauf de rose évidemment). Et lui faire avaler ces broches à fleurs repoussantes. Elle ne pouvait même plus la voir en peinture.

Puis le jour où la fameuse goutte d'eau qui fait déborder la potion arriva. Et ce jour-là, Alicia avait eut des envies de meurtres. Heureusement que c'était illégale d'ailleurs, parce qu'elle ne se serait pas gênée.

C'était un jour de pluie, de nuages gris, un jour où on se dit qu'il voudrait mieux rester au lit. C'est ce que la Gryffondor aurait dû faire, remarque. Mais bon... Donc, il pleuvait mais il ne faisait pas froid non plus. Alicia et Angelina allèrent s'assoir sur un banc en pierre à l'abris mais dehors, vers la petite cour. On était en plein milieu de l'après-midi et tout les élèves étaient en cours. Enfin, mis à part elles puisque leur professeur de Divination avait fait on ne sait quelle prophétie et s'était évanouie. Depuis, elle se reposait et ça allait très bien aux deux jeunes filles. Elles étaient tranquillement en train de discuter de tous et de rien. Angelina avait posé sa tête sur l'épaule de sa copine et Alicia avait entouré sa taille de son bras, leurs doigts libres étaient entrelacés.

Cela faisait quelques mois qu'elles sortaient ensemble et elles étaient heureuse. Personne ne savait mis à part leurs amis proches. Elles avaient un peu peur de la réaction des autres, même si elles devraient passer outre. Mais surtout, elles avaient peur de ce que cette fichue Ombrage pourrait leur dire. Déjà qu'elle méprisait les couples hétérosexuels... Mais si elles s'affichaient publiquement en tant que lesbiennes ? Avec Ombrage ? Elle n'avait aucun droit sur leur vie sentimentale mais elles avaient peur que leur vie soit plus dure après. Elles avaient donc décidé d'attendre un peu, que ce soit vraiment sûr pour elles. Alors, dès qu'elles pouvaient profiter du contact entre elles, elles ne se gênait pas le moins du monde. Comme maintenant. Personne en vue, alors elles se câlinaient (innocemment).

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