Partie nul ?

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Mes épaules me faisaient mal, avais l'impression qu'elles allaient de détacher de mon corps. Je releva doucement la tête en remarquant deux trucs. Premièrement, le jour était levé, ce qui voulait dire que la nuit était passée. Deuxièmement, j'étais attachée, à moitié suspendue par les bras avec je ne sais quel mécanise au plafond. Je soupira.

Cinq : ça aurait été plus simple si je n'avais pas eu à faire ça.
Celia : quelle heure est il ?
Cinq : 10h30.

Je fronça les sourcils, cette heure alarmait quelque chose dans ma tête mais je n'aurais su dire quoi.

Celia : pourquoi je suis attachée ?
Cinq : a ton avis.

Je leva les yeux au ciel en soufflant. Il était à un bon mètre de moi, faisant les 100 pas dans la pièce et me donnant légèrement le tournis.

Celia : ça aurait été beaucoup plus facile pour moi si rien de tout ceci n'était arrivé. Tu crois vraiment que j'avais prévus de tomber amoureuse de la personne que je suis sensée tuer ?
Cinq : tais toi.
Celia : tu es l'unique défaut d'un plan parfait. D'un plan que j'avais élaboré avant même de savoir si il allait me servir et tu sais pourquoi ? Parce que même si tout ce finit bien, que tu me laisses partir et qu'on échappe à la commission moi je serais perdante dans tous les cas. Parce que tu me détesteras.
Cinq : je t'ai dis de la fermer.
Celia : tu ne veux plus m'écouter ? Pourquoi tu ne veux plus m'écouter, parce que je suis là méchante de l'histoire maintenant ? Mais c'est des conneries ces histoires de bien et de mal, on est juste des humains qui luttent pour leur survie. La mienne dépendait de ta mort. Et la tienne va dépendre de ce que tu vas faire.
Cinq : putain mais ferme la !

Il se retourna d'un coup vers moi, tremblant. Regardant la fille qui prévenait qu'elle allait lui briser le cœur. Qui lui avait déjà briser le cœur. Qui l'avait tuer d'une certaine façon.

Cinq : tu penses que je ne vais rien perdre moi non plus ? Tu crois que si je suis dans cet état c'est parce que je ne suis que en colère ? J'ai l'habitude des menteurs mais au moins eux ils ne blâment pas quand ils se font prendre. Moi aussi je vais perdre... j'ai déjà perdu. Et si tu veux vraiment savoir oui je te déteste.

J'aurais eu l'impression qu'on me poignardait en point coeur si il n'était pas déjà si abîmé. Je serra les joues, acceptant un coup de plus.
Je renifla.

Cinq : c'est peut être des conneries les histoires de gentils et de méchants, mais là on est deux à lutter pour notre survie.
Celia : alors vas y, tue moi.

Il me dévisagea alors qu'on se défiait du regard. Une alarme hurlait dans mon cerveau mais je ne l'entendais pas, son bruit était étouffé par celui de mon cœur, s'affolant dans ma poitrine.

Cinq : je suis un assassin, j'ai beaucoup de cadavre sur les bras, alors dis moi ce qui m'en empêche.

Je souris doucement, ne me détachant pas de ses yeux si expressifs.

Celia : parce que ça pique... très fort.

Il les ferma, serrant les poings et la mâchoire.

Celia : je n'avais plus l'intention de te tuer tu sais. Ça fait longtemps que cette idée m'était révolue.
Cinq : arrête.
Celia : mais j'avais peur de te le dire. Alors j'ai préféré faire en sorte que tu me détestes parce que de toute façon ils me renverraient là bas. Alors que ça n'aura servis à rien vu qu'au final tu as continuer à me soutenir.
Cinq : s'il te plaît.
Celia : et quand j'ai eu une mini lueur d'espoir, que même si on était séparé, ce n'était pas totalement impossible de te retrouver, tu as finis par réellement me détester.
Cinq : arrête de parler.
Celia : j'ai juste une dernière question. Pourquoi maintenant ? Pourquoi alors que tu savais déjà, tu as décidé de me confronter maintenant ?
Cinq : je ne sais pas. Tu m'as dis dans les yeux qu'il n'y avait plus de mensonge alors que c'était faux, puis tu étais à nouveau distante. Je voulais voir ce que tu réussirais à inventer cette fois.
Celia : je n'ai rien inventer Cinq...

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