Chapitre 3: Game.

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« -Pardon ? Et tu comptais me le dire quand ? Dis-elle en criant de toutes ses cordes vocales.

-Écoute, El...

-Non la ferme, ne prononce même pas mon prénom espèce de lâche!

-Laisse-moi t'expliquer!

-Comment à tu osais me cacher quelque chose comme ça ? Ne me touche pas, ne me touche pas, reste loin de moi, m'approche pas, tu me déçois papa! »

Elle partit en courant fuyant le regard lourd de son paternel. Elle courait afin de fuir cette maison dont elle voulait en aucun cas remettre les pieds pour le moment, elle se demandait comment avait-il pu lui cacher quelque chose comme ça pendant dix longues années ? Il lui donnait envie de vomir, elle le détesté. Elle s'arrêta à un coin de rue, essoufflé, elle n'avais aucune idée de l'endroit où elle pouvait aller. Elle se rendit vite compte qu'elle avait construit des châteaux de goudrons dans ses poumons. Il faisait froid, le froid hivernal encore et toujours présent sous les toits de Paris. Elle regardait les passants marcher à toute allure devant elle, elle se sentait inexistante, ils étaient tous bien habillés, avec une situation stable, son paternel faisait partie de cela, un putain de papa poule, voulant tout donner à sa fille, mais elle finit par savoir la vérité avec cette foutue lettre à la con. Elle la détestait d'avoir obligé son père à lui mentir. Elle avait la rage qui monter en elle, elle devait trouver quelqu'un chez qui passer la nuit. Elle fouillait dans les poches de son manteau quand elle en sortit un bout de papier froissé par le temps, il y était inscrit un numéro de téléphone avec un message « je sais que tu m'appelleras ;) », elle sourit à ce message, elle aimait être désirée. Elle composa son numéro de téléphone pour lui envoyait un message, « On se retrouve où ? E. », quelque minute après elle reçu un message de lui, « 3 rue boulevard Gambetta. ». L'adresse était à quelque mètre de là où elle était, elle marcha jusqu'à celle-ci jusqu'à se retrouvais devant une grande porte noire, il y avait qu'une sonnette alors elle pressa celle-ci. La porte s'ouvre sur une grande aller au carrelage blanc, elle monta les escaliers jusqu'à une autre porte ou elle frappa de son poing. La porte s'ouvre laissant le grand brun à la mâchoire serrée, torse nu et jogging se présenter devant elle, elle le trouvait très séduisant.

« -Je t'attendais, dit-il en souriant. »

Elle entra en le poussant de la paume de sa main, elle se retourna et lâcha son sac par terre. Elle le regarda de haute en bas en mordant sa lèvre inférieure, heureusement qu'il ne pouvait pas deviner les pensées obscènes qu'elle avait à cet instant.

« -Quoi ? J'ai quelque chose sur le visage, ou quelque chose qui te plaît pas ? Tu veux que je mette un tee-shirt ?

-Oh non, t'inquiète pas, dit-elle en souriant.

-Tu as l'air déstabilisé un peu.

-C'est sûrement ça, dit-elle en souriant.»

Elle s'avança vers celui-ci jusqu'à sentir son souffle contre sa peau. Elle posa ses mains sur son ventre, baladant ses doigts sur celui-ci, elle leva la tête vers son visage et approcha ses lèvres des siennes.

« -El... »

Elle posa son index sur sa bouche pour lui faire comprendre qu'il devait se taire.

« -Tu es joueur ? Alors joue. »

Il rigola, et posa ses lèvres sur les siennes, leurs langues dansèrent ensemble, leurs salives s'échangèrent et la température de la pièce augmenta. Il l'attrapa par les cuisses, la jeune fille poussa un léger cri, et la plaqua contre le mur, il embrassa chaque partielle de son corps sans en oublier une seule partie, elle aimait ça, même pire elle adorait le plaisir qu'il lui procurait.  

Seduce me.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant