Seduce me.

Chapitre 5: Mother.

El n'était pas rentré chez elle depuis deux semaines, elle avait des centaines d'appels manquer de son paternel mais elle ne voulait en aucun cas lui adresser ne serait-ce qu'un mot. Elle se trouvait sur le lit de sa meilleure amie, elle avait besoin de parler à quelqu'un, elle avait besoin que quelqu'un la conseille malgré son cœur de pierre El n'est rien d'autre qu'un tas de poussière. Sa meilleure amie se prénommer Émilie, elles se connaissaient depuis qu'elles avaient six ans, elles ne c'étaient jamais quitter. Quand El n'allait pas bien la plupart du temps elle se réfugier dans les bras de celle-ci. Elle avait une chevelure châtain claire qui s'arrêter à la courbe de ses fesses, elle avait les yeux vert foncé, et une très fine bouche, un sourire qui faisait tout son charme, et quelque tatouage par-ci par-la. El était assis en tailleur sur le lit d'Émilie, elle voyait que quelque chose n'allait pas.

« -El, parle-moi, tu sais que tu peux tout me dire.

-J'ai.. je ne sais pas par quoi commencer Em...

-Commence par le début, lâche-toi.

-Tu sais comme je suis Em, je me cache tellement de la personne que je suis que j'aimerais crier au monde entier la souffrance que je garde en moi, c'est horrible cette sensation à la poitrine, cette vie de merde alors que j'étais persuadé d'avoir la vie de rêve, alors que non c'est tout le contraire. J'aimerais tellement dire ce que je pense à mon père une bonne fois pour toutes, lui dire à quel point je suis déçu de lui, déçu de son comportement; déçu qu'il m'est caché sa...

-Dit moi tout.

-Tu te rappelles de ma mère ? A nos sept ans, quand on jouait dans le jardin et qu'elle est partie en pleurant en criant sur mon père ?

-Comment oublie une scène pareil, ton père t'avait annoncé quelques années plus tard qu'elle avait quitté se monde..

-C'est ce que je croyais Em, et j'aurais tellement voulut continuer d'y croire et ne jamais découvrir la vérité avec cette lettre.

-Quoi ? Comment ça ?

-Il y a deux semaines je suis sortit prendre le courrier pour mon père, est par étonnement une lettre m'était adressé, je les cachais à mon père pour pas qu'il me demande de qui sa venait.

-Qu'est-ce qu'elle disait cette lettre ?

-Elle n'est pas morte Em, elle est belle et bien vivante.

-Hein ? Mais comment est ce possible ?

-J'en sais rien bordel, je n'en sais rien, je comprends plus rien, il à bien cachait son jeu cet enfoiré..

-Écoute El, je pense que fuir ton père n'est pas la bonne solution, tu te fais plus de mal qu'autre chose, affronte la vérité, essaye de comprendre pourquoi il t'a caché la vérité.

-J'en ai pas le courage, je me sens faiblir au fil du temps... »

El se mit à pleurer dans les bras de sa meilleure amie, c'était le seul endroit où elle pouvait s'effondrait sans que personne la vit et la considère comme faible.

« -Croit moi que c'est la seule solution à tes problèmes mon cœur, faut que tu le faces, affronte le regard de ton père, il doit y avoir une explication à tout ça.

-Tu as raison, il.. il faut que je retourne chez moi. Le seul problème c'est que cette lettre disait que je devais pas essayer de la retrouver, car ce serait une perte de temps, qu'elle ne voulait pas que je souffre... Et j'ai bien vu qu'en écrivant cette lettre elle avait pleuré, dit-elle en pleurant.

-Rentre chez toi ma belle, et tient moi au courant. »

El serra Émilie dans ses bras, et reprit la route dans les rues de Paris, clope à la bouche, et le masque sur son visage pour paraître un minimum crédible aux yeux de tout le monde. Malgré sa fine veste noire qu'elle portait, il faisait froid le temps hivernal sous les toits de Paris. Elle marchait en direction de chez elle. Elle passa la porte d'entrée et jeta son sac au pied des escaliers et se dirigea vers son père qui était assis sur le sofa du salon. Voyant sa fille enfin rentrer depuis deux semaines sans nouvelles, il la serra dans ses bras, mais cette approche n'était pas réciproque pour la jeune fille.

« -Je t'écoute.

-Oui..oui je vais te dire toute la vérité, tu dois savoir maintenant.

-Pourquoi tu m'as menti papa, pourquoi ? Je méritais pas ça, dit-elle en criant!

-Je sais ma puce, mais c'est ce qu'elle voulait.

-Quoi ?

-C'est elle qui a voulu que je te mente.

-Tu mens. Pourquoi une mère voudrait abandonner sa fille ?

-Malheureusement je ne mens pas, ta mère a pris la fuite quand elle a su que...

-Que quoi ?

-Qu'elle était gravement malade. »

El avait du mal à déglutir sa salive. Elle ne comprenait toujours pas pourquoi sa mère était parti, elle aurait pu gérer ça avec elle.

« -Mais pourquoi elle est partie ?

-Elle ne voulait pas te faire souffrir, j'ai essayé de la dissuader mais rien n'y faisait, elle aller se dégrader de jour en jour. C'est pour cela que le jour ou elle est partit on s'est violemment disputé.

-Et est ce qu'elle en à encore pour longtemps ?

-J'en sais rien ma puce, j'en sais pas plus que toi

-Elle te manque n'est ce pas ?

-Oui, ta mère me manque énormément chérie. »

Ils ont continué à parler toute la soirée, quand El s'endormit comme une petite gamine dans les bras de son père sous les battements de cœur de celui-ci. Sentir sa chaleur, sentir sa peau contre la sienne la rassurer. Elle était rassurée de voir que son père ne l'avait pas abandonné lui aussi, alors qu'il aurait pu, elle comprit également le pourquoi du comment son père travailler aussi dure pour subvenir à ses besoins.