chapitre 8 rencontre de noël

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 Harry se réveilla avec la sensation que ses yeux étaient pleins de sable et avec un mal de tête
épouvantable. Pendant quelques minutes il ne parvient pas à se souvenir d'où il se trouvait,
pourquoi il était là ni ce qu'il s'était passé. Puis tout lui revient d'un coup. Les chaleurs.

Il avait été en chaleurs avec Blaise pendant dix jours! Cela voulait dire qu'aujourd'hui était en réalité la veille de Noël. Enfin, les premières heures de la veille de Noël, car il n'était que cinq heures du matin.

Malheureusement, d'autres choses étaient plus pressantes que le fait que c'était la veille de Noël, comme sa vessie pleine et les grognements et rugissement de son estomac qui exigeait de la nourriture. Harry était heureux que Blaise ait déjà utilisée de cette crème pour le soigné parce
qu'il se sentait encore courbaturé et endolori. Il ne voulait pas imaginer à quel point il aurait mal si Blaise n'avait pas utilisée cette crème.

Harry ne remarqua pas que Blaise n'était pas dans la chambre jusqu'à ce qu'il ait passé cinq minutes a vider sa vessie. Il regarda autour de lui, remonta les escaliers jusqu'à la plateforme qui soutenait leur lit-nid puis alla vérifier dans le salon, mais Blaise n'était vraiment pas là.

S'effondrant en un tas sur la moquette, Harry se sentit étrangement engourdi et perdu. Il émit un inhumain rugissement sifflant et aigu qui, il en était sûr, résonna dans toute l'école. Le son
était un peu comme le rugissement d'un dragon en plus aigu.

Harry se recroquevilla sur le sol. Il se s'entait détaché de lui-même, comme si il lui manquait la moitié de son corps. Il laissa échapper le même rugissement une nouvelle fois, et cette fois, il ressenti une centaine de réponses vibrer au plus profond de sa chaire.

La porte de ses appartements s'ouvrit et avant qu'il ne puisse se tourner, il y eut un bruit sourd et le son de la porte se fermant à nouveau mais Harry n'en avait que faire à ce moment, ses yeux se posèrent sur des cheveux noirs dégradés et des yeux couleur indigo, et il sauta sur son compagnon.

« Harry, pourquoi émettais-tu un appel de détresse? » demanda Blaise avec sérieux.

« Quoi ? »

« Tu lançais un appel de détresse à tous les dominants à proximité, qui, je ne sais pas si tu te souviens, sont plusieurs centaines.. »

« Je ne trouvais pas. » répondit doucement Harry.

« Oh Mio Amore ! Je suis allé chasser pour toi ! Je savais que tu aurais faim lorsque tu te réveillerais. »

Harry regarda par-dessus l'épaule de Blaise et vit le cerf à moitié déchiqueté et son estomac grogna bruyamment.

« Mange Harry! J'ai déjà mangé ma part. »

Harry plongea pratiquement sur le corps encore tiède du cerf et déchira avec joie des morceaux de viande des os pour les dévorer, se mettant du sang partout, sous les yeux d'un Blaise satisfait et suffisant, qui regardait son compagnon manger le repas qu'il avait tué pour lui.

Une fois qu'il fut repu et prêt à exploser, Harry se pencha en arrière avec un grognement, tapotant son ventre près à craquer.

« Est-ce que je veux même savoir comment tu t'es débrouillé pour ramener un cerf adulte jusqu'ici sans être vu ? »

Blaise fit un grand sourire. « Enchantement de dissimulation. » Harry lui rendit son sourire et tendit les bras vers Blaise. Il se sentait tellement mieux son corps avait repris sa température normale, il ne brûlait plus, il ne se sentait plus mal et n'était plus endolori. Avec la fin de ses chaleurs, tout était redevenu normal.

The rise of the drackensOù les histoires vivent. Découvrez maintenant