Chapitre 25 :Surcharge

233 11 0
                                    


Chapitre 25 : Surcharge

Harry s'installa confortablement sur le lit où Madame Pomfresh lui avait conseillé de s'asseoir, relâchant les épaules pour tenter de se détendre sous le regard de Ron, se trouvant à quelques mètres de lui.

« Alors juste vaincre le Seigneur des Ténèbres n'était pas assez pour toi n'est-ce pas ? » demanda Ron quand il se rendit compte que Harry l'ignorait, comme si le lit sur lequel il était assis n'était pas occupé. « Tu devais en plus baiser avec le plus de personnes que tu pouvais ! »

« Juste des hommes. » répondit Harry stoïquement. « Si j'avais « baiser » avec toutes les femmes qui le voulaient aussi il n'y en aurait plus pour une certaine personne. »

Ron ait devenu rouge vermeil. « Hermione et Ginny ne t'ont jamais touché ! Tu es juste une salope ! »

« Oh si, Ginny me touchait. » dit Harry assez innocemment, se rappelant du câlin qu'elle lui avait donné ce matin-là. « Et Hermione veut me toucher. »

Bien sûr, il était un peu méchant et cruel, mais il en avait vraiment marre de Ron. Personnes ne pouvaient le blâmer d'être méchant après que son ex-meilleur ami l'ai traité de salope.

« Non elle ne le veut pas ! Ni l'une ni l'autre, c'est toi qui veux baiser avec n'importe qui ! »

Harry resta impassible, irritant encor plus Ron.

« Il suffit juste de te regarder ! Enceint à seize ans ? Personne n'est enceint à seize ans à moins d'être qu'une salope stupide ! »

« Tu n'es vraiment pas la bonne personne pour dire que quelqu'un est stupide. J'ai entendu que Crabbe avait eu une meilleure note que toi à un devoir d'Histoire de la Magie, donc à quel point es-tu fier de cela ? »

Ron passa du rouge vif au violet en un claquement doigts. Il se demandait où Madame Pomfresh était et qu'est ce qui lui prenait autant de temps.

« Il a eu évidemment l'aide de la fouine ! Lui et ce sale immigré d'italien seront expulsés de Poudlard dès que le Directeur découvrira ce qu'ils m'ont fait ! »

« Je pense qu'il leur donnera une médaille pour bonne action. C'est vraiment dommage qu'ils ne t'aient pas cassé la mâchoire aussi pour t'empêcher de sortir des âneries plus grosses que toi. »

« Tu n'es qu'un traître ! » lui siffla Ron, tellement en colère qu'il trouvait difficilement assez d'air pour crier. « Deux putains de Serpentard et deux autres assez vieux pour être ton père ! »

Harry n'avait rien à répondre à cela. Si son père était encor en vie il aurait eu trente-six ans en mars, Nasta avait eu trente-sept ans en février.

Ron pris son silence comme une victoire, ses mots comme des munitions pour le blesser.

« Je veux dire, si tu voulais une figure paternelle il y a de meilleurs moyens dans trouver que de baiser avec des hommes qui ont le même âge. »

« Ce n'est pas pour ça que j'ai choisi de sortir avec eux. » lui dit Harry calmement. « Ils sont tellement plus mûrs que les garçons de mon âge. Je veux dire, Merlin Ron, tu t'es regardé ? Qui voudrais de toi comme petit ami ? Paresseux, stupide, méchant, sans talent. Je ne sais pas ce qu'une femme aussi intelligente et jolie que Hermione fait avec toi. Mais tu peux être sûr que, dès que nous serons diplômés, elle aura un travail incroyable et commenceras à rencontrer des personnes aussi intelligentes qu'elle. Ils pourront tenir une conversation intéressante avec elle, ils la respecteront pour son cerveau brillant et elle te quittera ! »

Harry haleta lourdement quand il finit son discours, il était tellement en colère que sa magie vibrait autour de lui.

« Tu as perdu tous tes amis parce que tu es méchant, même Seamus et Dean donnent au moins une chance à Blaise et Draco ! Tu vas perdre Hermione dès qu'elle se rendra compte que tu n'es pas le seul à pouvoir s'intéresser à elle. C'est toi qui vas mourir tout seul et triste, pas moi ! J'ai une famille, j'ai quatre hommes qui m'aiment qui sont prêts à faire n'importe quoi pour moi et notre bébé ! Dès que nous sauront diplômés, nous seront officiellement liés, nous nous marions et nous allons avoir beaucoup d'enfants ! J'ai une famille maintenant et tu ne vivras pas un tel bonheur si tu continus à un être un sal con pleins de préjugés et de méchancetés. »

The rise of the drackensOù les histoires vivent. Découvrez maintenant