Présentation générale :
Les lapins-tueurs de Guissény, ou oryctolagus sidinius sont une espèce de lapins habitants exclusivement dans la paroisse de Guissény. Ils s'attaquent à tout ce qui respire et aiment particulièrement la chair humaine. Ils sortent seulement les nuits d'orage ou de pleine lune. Leur force réside dans leur nombre, leur absence de peur, de considération pour leurs vies et dans la terreur qu'ils infligent à leurs victimes.
Caractéristiques :
En apparence seul leurs petits yeux brillants dans le noir les différencient de leurs cousins herbivores. Ils sont rouges ou bleus selon les récits et suffisent à paralyser de peur leurs proies. Ils sont également plus rapides et plus musclés que les autres lapins. Ils disposent d'une très grande intelligence. Leurs mâchoires sont très puissantes et leurs crocs peuvent briser des os sans difficultés. Ils vivent en meutes de dix à plus de cinquante individus. Le jour ils vivent dans leurs terriers, la nuit ils sortent chasser. Pour des raisons inconnues ils ne sortent que les nuits d'orage ou de pleine lune. En cas d'évènements exceptionnels toutes les meutes peuvent se rassembler et former une Horde de plusieurs milliers d'individus.
Régime alimentaire :
Ce sont des carnivores mais ils ont un palais raffiné avec un goût prononcé pour les humains. Ils dévorent entièrement leurs victimes du crâne aux doigts de pieds sans rien laisser. Notons qu'ils ne s'attaquent pas à leurs cousins herbivores.
Historique :
La première mention écrite des léporidés remonte à Jules César dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules. Il y mentionne que plusieurs unités ont disparues en une nuit dans le secteur de la future commune. Aucun cadavre n'a été découvert, seulement des armures vides de tout corps et des traces de sang au milieu d'un champ de bataille couvert de lapins morts. Le phénomène ne s'étant pas reproduit l'affaire fut classée sans suite.
L'épisode le plus célèbre intervint en 477. Saint Sezny, compagnon de saint Patrick, accosta en Armorique depuis l'Irlande afin d'évangéliser la région avec ses soixante-dix compagnons. Ils débarquèrent malheureusement sur le territoire des lapins mangeurs d'hommes. A la première pleine lune un des compagnons disparut et Sezny faillit lui-même être dévoré. Comme il s'agissait d'une meute de taille modeste elle fut repoussée. Face au dangers les lapins se réunirent pour former ce qui fut appelé la Première Horde. En réalité on devrait parler de Deuxième Horde car le massacre des romains est sans aucun doute l'œuvre d'une bande massive et organisée, non d'individus isolés. Bien décidés à résister et à venger leur camarade, saint Sezny et ses soixante-neuf compagnons rallièrent la population locale à leur cause, terrifiée depuis des siècles par les terribles léporidés. Ils formèrent une armée et affrontèrent la Horde par une nuit d'orage. Le combat fut très difficile et nombreux sont ceux qui périrent ce jour-là. Les lapins grâce à leur nombre étaient en passe de l'emporter mais l'orage cessa et ils durent battre en retraite en laissant plusieurs milliers des leurs au sol. L'ampleur du désastre a du les refroidir car ils cessèrent les attaques massives pendant plusieurs siècles. Saint Sezny devint un héros local et a donné son nom à la paroisse qu'il a permit de sortir de l'ombre des grandes oreilles.
La Deuxième Horde s'est formée en 1342 pour exterminer une troupe anglo-bretonne. Mais les sources ayant brûlées pendant la Révolution, nous ne disposons d'informations fiables.
A l'époque moderne, la réputation des habitants de Guissény d'être des naufrageurs n'est pas totalement usurpée. Du moins si l'on considère les lapins comme des habitants. Il apparaît que certains individus ont apprit à nager et s'attaquaient aux navires longeant la côte en rongeant leurs coques. Une fois le trou effectué et le navire coulé, ils avaient seulement à se servir parmi les naufragés. Contrairement à ce que l'on pourrait penser les navires étaient également une proie de choix pour les lapins n'aimant pas l'eau. Les lapins sont des animaux particulièrement intelligents et observateurs. Ils ont appris à imiter la lueur des phares en s'agglutinant pour coller leurs yeux luisants. Les malheureux bateaux attirés par la lumière venaient s'écraser sur les rochers où les léporidés n'avaient plus qu'à passer à table.
En 1944 pour contrer la présence allemande et américaine les lapins formèrent la Troisième Horde. Mais la technologie avait évoluée. Aussi les unités disposaient de plus de munitions qu'il n'y avait de lapins et ces derniers ont étés décimés au lance-flamme et à la mitrailleuse. Cela a sûrement dû porter un coup terrible à leur démographie car depuis le nombre d'individus ne dépasse pas la centaine selon les estimations, contre plusieurs milliers avant-guerre.
Méthode de chasse :
Une meute ne s'attaque qu'à des individus isolés. Ils commencent par pousser un hurlement qui fige de terreur leurs victimes. Si besoin ils se mettent à la poursuivre : leur grande vitesse, leur nombre et leur coordination ne laissent aucune chance à leurs proies. Les léporidés sautent sur leur victime au niveau de la nuque ou de l'entre-jambe pour la déstabiliser. Une fois à terre ils se mettent à table et dévorent leur victime alors qu'elle est encore vivante.
Comment les contrer :
A moins de s'appeler Usain Bolt ou de posséder un char d'assaut, il est très risqué de leur faire face. Si vous rencontrez une meute votre seul espoir consiste à courir le plus vite possible hors des frontières de Guissény. Pour une raison inconnue ils refusent de quitter leur territoire. Les contrer avec une voiture est inutile car ils n'hésitent pas à envoyer des lapins kamikazes se suicider sous les roues pour provoquer un accident, d'où l'intérêt du char de combat. Posséder un chien de garde est inutile, les lapins s'en serviraient d'apéritif avant de s'attaquer à vous. Le meilleur moyen est simplement de rester chez-soi et de bien fermer sa porte.
Aujourd'hui :
Il s'agit d'une espèce en danger critique d'extinction, selon les estimations il ne resterait plus qu'une centaine d'individus. Certaines nuits ont peut encore entendre leurs hurlements. Les observateurs les plus chanceux pourront apercevoir depuis leur fenêtre des nuées de petits yeux traverser les champs à la recherche d'une proie. Malgré leur petit nombre ils restent très dangereux. Le nombre victime par an est précisément inconnu mais on sait qu'il est très faible car les habitants ont appris à les contrer (à ne pas sortir les nuits de dangers). La plupart des attaques ont lieu l'été car leurs victimes sont principalement des touristes ou les fêtards après des soirées un peu trop arrosées
Divers :
- Le lapin tueur dans le célèbre film Holy Graal des Monty Python est un lapin-tueur de Guissény.
- La chanson "Ce matin un lapin" trouve ses origines profondes dans les récits autour des lapins-tueurs de Guissény, même si elle n'y fait pas référence.
- Les lapins-tueurs semblent adorer Jean-Marie Le Pen comme un dieu, en témoignent des autels à son effigie retrouvés dans des terriers abandonnés. Ce qui expliquerait pourquoi ils n'aiment pas beaucoup les étrangers sur leur territoire.
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Les lapins tueurs de Guissény
HumorDepuis des milliers d'années des lapins carnivores hantent la commune bretonne de Guissény. Mais qui sont réellement ces créatures ? C'est ce que nous allons tenter de vous expliquer à travers cette présentation on ne peut plus sérieuse.