Je me souviens

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Je me souviens de la première fois que je t'ai vue. Tu portais cette magnifique robe turquoise avec tes cheveux attacher vite fais. Te connaissant tu étais surement en retard. Je te regardais attendre pour ton bus et pensais :

-Wow!

Et puis juste avant de monter, tu tes retourné. Nos regards se sont croisés et tu mas fait le sourire le plus resplendissant que je ne puisse imaginer. Je crois que je suis resté là à regarder à cet endroit où tu te tenais quelque seconde auparavant comme un imbécile heureux pendant de longue minute avant de sentir un vide se former en moi. Je décidais de l'ignorer et de continuer ma route.

Plus les jours passaient, plus ce sentiment de vide grandissait. Je voulais te revoir, il le fallait, je devais confirmer mes pensé. Je suis donc retourné à cet arrêt de bus tout les jours pendants deux semaines. Alors que je commençais à perdre espoir d'un jour te revoir, je suis retourné pour la dernière fois a notre lieu de rencontre. J'ai regardé, le peux d'espoir qui se battait contre ma raison a disparu lorsque je ne t'ai pas vue. C'est la tête basse que je retourne sur mes pas.

< Mais a quoi je pensais ? Quel imbécile je suis.>

Alors que je m'apitoyais sur mon sort, je senti une légère pression sur mon épaule. Je me suis retourné et vit ton beau visage, encore plus belle que la première fois que je t'ai vue et encore plus belle à chaque seconde passée à te contempler.

***

Je soupir avec un léger sourire en coin à l'évocation de ce merveilleux souvenir.

-Je vais te dire un secret que je n'ai jamais osé te dire. Je ne me suis jamais lassé de tes si magnifiques traits. Je pourrais te contempler pendant des heures et je ne m'en lasserais jamais.

Je sens mon coeur qui se serre et mes yeux qui se mouille. J'essais tant bien que mal de retenir mes larmes. Et c'est avec la gorge serrer que je continue :

Tu m'as sourie si tendrement que jaurais pus fondre sur place. Puis avec ta douce vois enchanteresse tu m'as dit :

***

-C'est toi !?

Je fus dabord fou de joie que tu te souviennes de moi, mais après, la confusion pris le dessus quand tu m'appelas par le nom d'un autre homme.

-Marco, cela faisait si longtemps que nous nous sommes vus! Que deviens-tu ?

C'est avec la voie enjoué que tu me bombardas de question. Je n'avais pas le coeur à te dire que tu te trompais sur la personne. À ce moment tout ce que je voulais c'était être avec toi et ce même si je devais me faire passer pour un autre.

Les années passaient et le mensonge perdurais. Nous avons vu le monde, nous nous sommes mariés et avons eu des enfants. Tu mas donné tout le bonheur que je pouvais espérer, mais le sentiment de culpabilité grandissait de plus en plus. Cette vie ne m'appartenais pas c'était celle de Marco, je la lui avais volée. Je ne méritais rien de ce que j'avais.

C'est alors que je commençais à brasser des idées noires, mais pour le bien de notre famille et pour le tien je me devais de rester fort. Alors j'ai tout gardé pour moi encore quelques années. Jusqu'à ce que je n'en puisse plus. Un jour tout déborda et tu fu malheureusement celle qui pris tout. Nous avons eu une grosse dispute.

Nous ne nous sommes pas parler pendants des jours. Nous fessions semblant de bien nous entendre seulement lorsque nos enfants nous rendaient visite. Plus le temps passait plus je souffrais, j'avais besoin de toi pour survivre, mais mon ego était malheureusement trop gros et nous avons continuer ce petit jeu encore un moment.

Un jour ne tenant plus je suis rentré en trombe dans ta chambre et avant que tu ne puisses te fâcher je t'ai prise dans mes bras. Tu t'es débattue, mais je resserrais ma prise, je sentais que si je te laissais aller maintenant jaurais tout perdu et ne pourrais revenir en arrière. Alors je me suis accroché désespérément à toi comme si ma vie en dépendait. Et puis j'éclatât en sanglots m'excusant encore et encore, t'implorant de me pardonner.

Avant que je puisse m'en rendre compte tu avais arrêté de te débattre et me caressait les cheveux, comme ça m'avait manqué. Nous sommes restés ainsi pour ce qui semblait une éternité beaucoup trop courte. Tu commenças alors à te détacher de moi et je t'ai laissé aller à contre coeur.

Tu me donnas ce sourire si doux qui a toujours eux raison de mon bon sens. Tu t'assis sur le lit et me regarda sans rien dire, toujours avec cette expression pour laquelle je décrocherais la lune. Je t'ai tout expliqué, que je ne m'appelais pas Marco et combien ça me grugeait de l'intérieur.

Alors que j'attendais ta réaction, tu éclatas de rire. D'un rire franc et unique, mais comme j'aimais ce rire, il m'avait tellement manqué que j'en avais oublié la raison de tout ceci. Tu m'avouas entre deux rire que tu le savais depuis toujours.

Qu'au début c'était vraiment un malentendu, mais qu'au moment où tu t'en étais rendu compte tu avais été curieuse de savoir jusqu'où j'était prêt à aller. À la constatation d'a quel point nous avons été ridicule, nous éclations de rire.

***

Malheureusement se souvenir ne fais qu'empirer le flot de mes larmes. Tu me regarde dans les yeux et me demande :

-Pourquoi me dis-tu tout ça comme si tu ne reviendras jamais ?

Mon coeur se serre à la vue de l'eau remplissant tes yeux. Je mempresse de sécher tes jolie yeux brun profond et te répond :

-Tu es une femme têtue, mal organiser, toujours en retard et le pire de tout cest que tu es sans espoir. Mais peux importe le nombre de défauts que tu as, je t'aimerai toujours et je ne verrai en toi que ta gentillesse, ta tendresse, ta dévotion et tout l'amour que tu as à donner. Tu m'as offert la vie dont tout les homme rêves et je t'en suis reconnaissant. Je n'ai qu'un seul regret, c'est de ne pas pouvoir voir ton visage a mon réveil une dernière fois.

-Ne dis pas ça, tu le verras à ton réveil, tout se passera bien, tu t'en sortiras!

Elle enfonce son visage dans ma main tandis que les larmes déferlent sur ses joues rosées par l'émotion. Je l'embrasse une dernière fois avec tout l'amour que je possède. J'admire son visage pour la dernière fois avant que les infirmiers m'amènent dans le bloc opératoire.

Ma dernière pensé se tourne vers toi :

<< Je t'aime, profite bien du temps qu'il te reste avant de me rejoindre. >>

À cette pensé je ferme les yeux avec un grand sourire d'imbécile heureux.

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