#Dream Team(fiction amour sucré high school)

Épisode 21 partie 4

Hello la populace, voici une nouvelle partie de ma fiction sur Amour sucré. Je vous souhaite une bonne lecture !

Le groupe d'amis était euphorique. Les représentations des pièces de théâtre s'étaient tellement bien passées ! Les parents d'élèves étaient sortis du gymnase pour se diriger vers le buffet qui se trouvait dans le hall du lycée. Leurs enfants avaient d'abord désinstallé les décors puis les avaient rejoint. Chaque membre du groupe avait rejoint sa famille. Nadjélika cherchait ses parents dans la foule. Soudain, la jeune fille entendit des cris venant du fond du couloir. Elle s'approcha un peu et vit un attroupement de parents qui murmuraient entre eux. Nadjélika s'avança un peu plus pour mieux voir. Elle se faufila entre les gens et se stoppa, sous le choc. Ses parents étaient au milieu du cercle, en train de se hurler dessus.

- Je t'avais dit de nettoyer la carte mémoire mais comme d'habitude, tu ne m'écoute pas ! s'écria Abijah.

- Arrête de me crier dessus, tu sais que ça n'arrange rien, s'énerva Siaka.

- Je ne cris pas ! hurla-t-elle, ça m'énerve de ne pas avoir toute la pièce de notre fille ! On ne pourra pas la montrer à Caleb. . .

- Vous êtes pas possible. . .

Ses parents se retournèrent. Nadjélika était plantée devant eux, déçu et en colère.

- Pourquoi vous arrivez toujours à vous prendre la tête sur tout et n'importe quoi ? cria-t-elle.

Sa voix semblait étouffée par les sanglots. Tout les murmures venant de la foule s'étaient stoppés et les gens observaient la scène avec attention. La jeune fille était partagée entre la honte, la colère et la tristesse. Elle secoua la tête pour reprendre ses esprits puis se dirigea vers la sortie. 

- Nadjélika attends ! s'écria sa mère.

- Laissez-moi ! hurla-t-elle. 

Nadjélika courut vers la sortie. Les larmes commençaient à rouler sur ses joues mais elle les essuya d'un revers de manche. La jeune fille arriva dans la rue, elle ne savait pas trop où allé. Nadjélika ne pouvait pas retourner vers ses parents mais d'un autre côté elle n'avait personne d'autre. . . L'université était bien trop loin et elle n'était même pas sûre que Caleb puisse l'héberger. Nadjélika se réfugia vers les marches du lycée pour souffler un peu. Heureusement, elle avait eut la présence d'esprit de prendre son sac en sortant du gymnase. La jeune fille n'aurait pas eut le courage d'y retourner. Le lycée s'était vidé peu à peu. La plupart des familles quittaient le lycée pour rentrer chez eux. Nadjélika allait devoir trouver une solution pour cette nuit. Aller chez Astrid ? Ces parents étaient là et ils semblaient assez stricts. Aller chez une de ses amies ? Elles ne connaissaient même pas leur adresse... Il ne restait plus qu'une seule solution ! La jeune fille saisit son sac puis commença à marcher. Elle était seule, il faisait noir et froid. Nadjélika avait gardé son costume de scène et vu qu'elle n'avait qu'un simple body, elle avait vraiment très froid aux jambes. Elle avait fini par sortir un sweat de son sac pour l'enfiler. La jeune fille traversa le parc pour arriver devant un petit lotissement. Elle s'arrêta pour chercher l'adresse dans les messages puis recommença à marcher. Nadjélika s'arrêta enfin devant un petit pavillon. Elle prit son courage à deux mains et appuya sur la sonnette. La jeune fille entendit des pas qui se dirigeaient vers la porte. 

- Nadjélika ?

C'était Kentin qui avait ouvert la porte. 

- J'ai...j'ai besoin d'un endroit où dormir ce soir, est-ce que tu peux m'hébergé ? demanda-t-elle. 

La jeune fille éclata en sanglot. Son ami s'approcha d'elle et la prit dans ses bras pour la serrer fort contre lui. Nadjélika se sentait tellement mal mais la présence de Kentin l'apaisait.  

- Vient, on va rentrer à l'intérieur, murmura-t-il en la lâchant.

Kentin posa une main sur son épaule. Nadjélika renifla et le suivit à l'intérieur de la petite maison. 

Astrid était assise à l'arrière de la limousine avec ses parents. Tout le lycée avait assisté à la dispute des parents de Nadjélika et tout le monde y était allé de son petit commentaire. La jeune fille avait essayé de chercher son amie mais elle ne l'avait pas trouvé. Astrid lui avait envoyé plusieurs messages mais aucune réponses. . . Elle espérait juste que son amie allait bien. La limousine entra dans la cour de la villa et s'arrêta. Le chauffeur descendit puis ouvrit la porte arrière. Astrid et ses parents sortirent.

- Quel culot quand même, ria sa mère, leur fille ne savait plus où se mettre. . . 

- Tout le monde était mal à l'aise, dit son père.

Astrid expira bruyamment, ses parents n'avaient pas arrêté de tout commenter durant le trajet. Ils ne connaissaient pas la famille de son amie, il ne connaissaient pas le contexte. . .

- Enfin, le lycée se termine bientôt, tu vas pouvoir t'éloigner de ce genre de personne, ponctua Henri.

Le sang de la jeune fille ne fit qu'un tour.

- Pardon ? s'écria-t-elle, ce genre de personne comme tu dis est mon amie ! Elle, elle est venue à mon anniversaire contrairement à vous !

- Tu vas baisser d'un ton jeune fille, lança sa mère sur un ton sévère, nous sommes tes parents !

- Peut-être mais Nadjélika a été bien plus présente dans ma vie que vous ! 

Ses parents la dévisagèrent, l'air choqués. Constance se laissa tomber sur le canapé.

- Astrid, tu vas t'excusé immédiatement, dit-elle.

- Non, parce que vous savez que j'ai raison ! 

La jeune fille tourna les talons et se dirigea vers sa chambre. Elle claqua la porte avant de se rouler en boule dans son lit. Ses parents avaient dépassé les bornes, ils n'avaient pas le droit de critiquer les seules personnes qui étaient présentes pour elle. Ces amies comptaient plus que tout pour elle. Astrid enfouit sa tête dans son oreiller pour pleurer. La jeune fille avait besoin de décharger sa douleur, elle en avait vraiment besoin.

Fin du chapitre. Dessin de Nadjélika et Kentin et de Astrid. A la semaine prochaine !