C'est la rentrée à Sweet Amoris. Nell et Alice, deux enfants issus de la DDASS et qui vivent dans une famille d'accueil déplorable, Astrid la fille solitaire, Jehan la petite nouvelle du lycée et Nadjélika qui vit dans une famille déchirée font leur...
Hello la populace, voici une nouvelle partie de ma fiction sur Amour Sucré. Je vous souhaite une bonne lecture !
Salomé, Nora et Caleb avaient fait extrêmement vite. Le groupe d'amis s'était réparti dans les trois voitures: Astrid, Alice, Castiel et Lysandre s'étaient installés dans la voiture de Salomé, Jehan, Nathaniel et les jumeaux dans celle de Nora et enfin, Nadjélika et Kentin dans celle de de Caleb. Le petit convoie s'était rendu rapidement à l'hôpital. Ils s'étaient ensuite dirigés vers l'accueil des urgences pour prendre des nouvelles de Nell. Alice se présenta à l'infirmière et demanda à voir sa grande soeur. L'infirmière regarda dans son ordinateur pour savoir dans quel service ce trouvait la jeune fille. Au bout d'une dizaine de minutes, elle réussit à la localiser. L'infirmière lui apprit que Nell était en réanimation, sous la garde d'un médecin. Elle leur assura que ce dernier viendrai leur donner des nouvelles d'elle et qu'il fallait qu'ils attendent dans la salle d'attente. Alice était dépitée, elle ne savait pas où se trouvait sa grande soeur ni dans quel état elle était. . . Le groupe d'amis se trouva un petit coin pour attendre. Alice était inconsolable, la jeune fille n'arrêtait pas de pleurer. Lysandre l'avait attirer contre lui pour essayer de la consoler mais peine perdu. . . Astrid avait posé sa tête sur l'épaule d'Armin, Jehan et Nathaniel regardaient le sol, Nadjélika était assise sur les genoux de Kentin, Alexy tripotait machinalement ses mains et Castiel faisait les cents pas dans la salle d'attente. Le temps paraissait terriblement long, ils avaient l'impression d'être là depuis des heures. Soudain, un homme en blouse blanche arriva dans la salle d'attente. Il feuilleta son carnet.
- Est-ce que la famille de Mlle Nell Osfard est présente ? demanda-t-il.
Le groupe se leva brusquement.
- Oui, je suis sa petite soeur ! s'écria Alice.
- Vos responsables légaux ne sont pas là ? s'étonna-t-il.
- Non. . .heu. . . je pense qu'ils sont en route. . .
Le médecin les regarda à un à un puis fit signe à Alice de le suivre. La jeune fille regarda une dernière fois ses amis avant de le suivre. Il ouvrit une porte qui se trouvait sur sa droite et la fit entrer. Alice s'installa devant le bureau, tremblante.
- Bon, je vais vous rassurer, dit-il en s'asseyant, l'état de votre grande soeur s'est stabilisé, nous l'avons plongé dans un coma artificiel.
Alice poussa un soupir de soulagement: Nell était en vie !
- Mais je viens de recevoir les résultats d'analyses sanguines, continua-t-il, est-ce que votre grande soeur avait un traitement au fentanyl ?
La jeune fille fit non de la tête, elle ne savait même pas ce que s'était. . .
- Elle a fait une overdose de fentanyl, expliqua-t-il, ce médicament est aussi utilisé à des fins récréatifs. . .
Alice tomba des nue. Bien sûr qu'elle savait que sa soeur consommait de la drogue mais ce n'était qu'en soirée pas quotidiennement. . .
- Elle pouvait consommer de la drogues, mais s'était occasionnelle, en soirée quoi. . .
- Je pense que votre soeur vous cachait une addiction, dit le médecin, de plus nous avons trouvé de nombreuses blessures suspectes sur son corps. Est-ce que vous savez d'où vienne ses blessures ?
La jeune fille baissa la tête. Elle savait à quoi correspondait ses cicatrices, elle avait les mêmes sur son corps. . . Le regard du médecin se fit plus rassurant.
- Écoutez, votre grande soeur est majeure donc légalement je ne peux pas prévenir les services sociaux. Mais vous, vous êtes mineure, je peux les prévenir pour qu'ils vous sortent de cet enfer. . .
Il lui tendait une perche de secours: soit elle la saisissait soit elle se laisser couler en emportant sa soeur.
- Nous. . . nous sommes en famille d'accueil, murmura-t-elle, nous avons une assistante social. Je. . .je pourrais l'appeler et lui en parler. . .
- Sachez que vous pouvez prendre votre temps pour réfléchir, lui dit-il, si vous avez besoin d'aide vous pouvez venir me voir. . . Vous et votre grande soeur méritez un meilleur foyer. . .
Alice hocha la tête. Le médecin lui dit qu'il l'appellerait pour aller voir Nell. Ils se serrèrent la main puis sortirent du bureau. La jeune fille alla retrouver ses amis. Alice les rassura à propos de Nell. Elle était terriblement perdue, elle ne savait pas quoi faire. Même si elle appelait son assistante sociale, cela ne garantissait qu'elles sortiraient de cet enfer. Elle avait peur de subir la colère de famille d'accueil et ça, elle ne le supporterait plus. . . Les deux soeurs allaient y laisser leurs peaux. Alice décida de prendre Lysandre par le bras et de l'amener à l'écart.
- Qu'est-ce qu'il se passe ? demanda-t-il inquiet.
- Ils savent pour notre famille, sanglota-t-elle, ils savent mais je ne sais pas quoi faire !
Le jeune homme la prit dans ses bras pour la calmer. Il ne comprenait pas grand chose mais il avait compris que s'était grave. . .
- Que t'as dit le médecin ? demanda-t-il doucement.
- Il m'a dit d'appeler notre assistante social.
- Fait ce que tu penses le mieux, dit-il en lui caressant la tête.
Alice secoua la tête pour mettre de l'ordre dans sa tête: cette fois s'était à son tour de sauver sa grande soeur ! La jeune fille lança un regard déterminé à Lysandre. Les deux amis sortirent de l'hôpital pour se diriger vers la cabine téléphonique la plus proche. Ils entrèrent dedans et Alice décrocha le combiner. Lysandre posa ses mains sur ses épaules pour lui donner du courage. La jeune fille tapa les numéros avant d'attendre.
- Allô ?
- Allô Louise ? C'est Alice. . .
Fin de chapitre. Deux dessins d'Alice et Lysandre. A la semaine prochaine !
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