Roi Roan Kom Azgeda x OC

Chapitre 2: La mort du nord

Je me promenais dans les bois depuis 3 jours maintenant et j'avais de plus en plus de mauvais sentiments quant à l'endroit où je me dirigeais. Je manquais rapidement de nourriture et l'eau était gelée, donc gagner de l'eau devenait de plus en plus difficile à cause de l'épaisseur de la glace. C'était en cassable. Je savais par cœur que je pouvais marcher du sud d'Arkadia vers les secteurs les plus froids sans rencontrer de personne vivante, mais cela signifiait aussi que la route que je voulais suivre était beaucoup plus dangereuse à venir en tant qu'humain. Alors que mon esprit et mon corps savaient que le froid où j'allais était mortel, la vue devant mes yeux devenait de plus en plus belle au fur et à mesure que je m'éloignais.

Tout ce que je savais sur le Nord, honnêtement, je ne m'attendais pas au froid extrême et je n'y étais pas habitué non plus. En fait, c'était si mauvais que je ne pouvais plus faire de feu parce que le bois était trop humide à cause de la neige qui tombait et j'avais déjà utilisé les vêtements de rechange, donc je ne remarquais même plus qu'il '' travaillait '' contre le froid. J'ai remarqué que mon corps avait du mal à produire de l'énergie et je suis devenu plus faible à cause du froid et de la réduction de la consommation. Repoussant toutes les mauvaises pensées, j'ai vite découvert que j'étais à la frontière d'Azgeda, à peu près entre le secteur 7/8. Aussi fatigué que j'étais, je me forçais à continuer à marcher, si je m'assoyais je mourrais.

Ma respiration a commencé à ralentir et mon réflexe de me cacher entre deux grosses racines d'arbres était juste assez rapide pour le faire quand j'ai soudainement entendu les pas des gens rebondir sur la neige molle et blanche. Heureusement, ils n'avaient aucune pensée suspecte à propos de quelqu'un qui se cachait à proximité et, en me calmant, j'ai poussé un soupir. Je me concentrais tellement sur les hommes à quelques mètres de là que je ne me suis pas rendu compte que lorsque je me suis retourné en m'allongeant, j'ai vu deux pieds debout juste devant moi avec un couteau pointé dangereusement vers moi.

"Yu gonplei ste odon." (Votre combat est terminé) Lentement, j'ai baissé les yeux sur l'homme qui m'avait sous son épée et j'ai regardé profondément dans ses yeux bruns, secouant la tête. Lincoln m'avait appris quelques phrases dans le passé pour qu'il soit plus facile de comprendre leur langue et j'ai finalement commencé à demander des cours, faisant de moi l'un des rares traducteurs d'Arkadia. Même s'il me semblait que le froid avait probablement gelé mon cerveau, me faisant ne plus penser clairement, certainement pas dans une telle situation.

"Ai gonplei nou ste odon!" (Mon combat n'est pas terminé) J'ai parlé avec le plus mauvais accent de tous les temps, figé et choqué.

«EM-DE LAIK BAGA! (Elle est notre ennemie) L'homme en face de moi a coupé les racines des arbres là où j'avais l'habitude de mentir et je me suis rapidement retourné. J'avais tellement mal que j'ai vite gémi à cause de la douleur que le mouvement me faisait, mais je ne pouvais pas mourir comme ça. Pas comme ça. Je n'arrêtais pas de répéter la phrase alors que je montais et que l'homme volait vers moi avec un cri de guerre dur, me faisant le voir venir. Je me suis échappé et l'épée de l'homme est restée coincée dans le bois à cause de la force qu'il avait mise derrière sa course, ce qui en faisait une occasion de fuir pendant que j'examinais l'homme. L'homme avait les cheveux courts et sauvages et les yeux bruns qui se distinguaient par la peinture de guerre blanche.

Je pouvais m'enfuir maintenant mais je savais que je n'irais pas loin, alors j'ai sorti mon épée de son support et j'ai harponné l'homme avant de le pousser plus loin sur l'arbre blanc. Pendant ce temps, l'homme poussa un cri, sous l'homme, la belle neige blanche fondit avec son sang rouge chaud et je me retournai rapidement pour comprendre que les autres terriens l'avaient entendu. Mes yeux ont glissé sur le paysage et ont rapidement repéré les deux autres hommes qui se dirigeaient vers l'incident que j'ai causé. Silencieusement, je m'éloigne de l'homme qui était mort de douleur, mais j'étais trop tard et le premier m'avait aperçu en train de me cacher dans les buissons. Le guerrier n'avait pas l'air heureux après avoir trouvé son ami mort, empalé sur mon épée.

Sans l'ombre d'un doute, quand l'homme a vu son camarade mort, il m'a jeté un couteau à lancer sur la tête qui vient de passer mon oreille, la faisant saigner un peu et dans le choc j'ai regardé les hommes entraînés. Je savais que je pouvais le gérer, mais malheureusement pas dans l'état dans lequel je me trouvais. D'une manière ou d'une autre, j'étais très occupé à garder les yeux sur mon agresseur, je me suis soudainement souvenu qu'il y avait un deuxième homme, mais je ne pouvais pas le trouver et j'ai paniqué . Eh bien, la panique n'a pas duré longtemps quand tout à coup j'ai été frappé au nez, ce qui a rendu mes yeux rouges et larmoyants en réponse à la force du coup sur mon visage

Je trébuchai sur les gros rochers enneigés et me relevai rapidement, essayant de me défendre avec mes poings couvrant mon visage. Je savais que ça ne marcherait pas, mais je devais faire quelque chose. N'importe quoi. Je n'avais bientôt plus réalisé quoi que ce soit autour de moi quand j'avais évité deux peut-être même trois coups et ressenti soudain une douleur intense. J'avais l'impression que l'air était expulsé de mes poumons d'un seul coup et je laissai un gémissement s'échapper de ma bouche. J'ai été poignardé du côté droit de mon corps dans mon bas-ventre droit. Je me suis effondré sur le sol, à bout de souffle, et j'ai lentement perdu connaissance. En combattant la fatigue et la douleur, je me suis forcé à rester éveillé parce que je savais que je perdrais la vie si je m'évanouissais en ce moment.

L'un des hommes s'est rapproché et m'a déchiré mon sac à dos pour vérifier ce qu'il y avait à l'intérieur pendant que je restais allongé là, ne pouvant plus résister ou riposter. J'ai regardé l'homme quand il a vidé mon sac à dos et mes yeux ont été surpris quand soudainement une flèche a volé dans les airs et a percé son œil, le faisant trébucher au sol à côté de moi. L'autre s'était penché sur l'homme percé et avait regardé autour de lui avec colère et agressivité alors qu'il levait la main avec un long couteau dedans, cependant, avant qu'il ne puisse faire de dégâts, une deuxième flèche a volé dans les airs et a également percé son crâne. Malgré ma vision floue, je pouvais voir un homme grand et bien entraîné s'approcher de moi avec ses yeux bleus qui me fixaient brusquement et je devenais plus faible lorsque je me concentrais sur lui.

Il s'était abaissé à mon niveau et s'était penché en avant. Bien sûr, à ma réaction, je me suis repoussé, mais bientôt mon dos a heurté l'arbre derrière moi et il n'y avait aucune issue. Il m'avait regardé en train de me dominer et était tombé encore plus à genoux en posant son arc, sa main atteignant mon bas-ventre qui saignait. J'ai d'abord essayé d'éviter son contact, mais j'ai compris que si je ne le laissais pas m'aider, j'étais mort. Avec des yeux intéressés, il regarda la blessure créée par le couteau de l'autre gars et je frissonnai faiblement quand l'homme attrapa ma taille et traîna le long de la plaie avec ses doigts, me laissant gémir de douleur. Tout ce dont je me souviens, c'est qu'il est venu me chercher avant de m'évanouir complètement.

Je me suis réveillé dans une grotte humide remplie de beaucoup de fumée. Toujours en train de m'échauffer, j'ai toussé un peu et mon corps s'est à nouveau rempli de douleur en examinant la grande grotte. La grotte méchante et froide était éclairée par un grand feu allumé devant l'endroit où je me trouvais pour probablement me garder au chaud. J'ai pris le temps de comprendre mon environnement et j'ai vu un lit fait principalement de fourrure avec des tables simples pleines d'armes et d'équipement à côté. De l'autre côté du feu, une casserole remplie de plats cuisinés prêts à être mangés se tenait sur un petit feu à côté du côté gauche de la petite ouverture.

"Qu'est-ce que quelqu'un comme toi cherche sur le territoire d'Azgeda? Je suppose que tu cherchais aussi Wanheda." J'ai regardé autour de moi et j'ai vu l'homme musclé entrer avec un lapin mort dans ses mains. "Peu importe, de toute façon. Vous êtes ici parce que vous allez m'emmener à Wanheda."

"Honnêtement, je ne sais pas où elle est, mais ce que je veux savoir, c'est qui tu es et d'où tu viens?" Même le fait de parler me causait de la douleur alors les derniers mots je sifflai silencieusement entre mes dents et il leva les yeux, posant ses armes et son lapin sur la table en bois à côté du côté droit de l'entrée de la grotte et à côté du lit.

"Je pourrais vous demander la même chose, Azblida." Je haussai les sourcils et levai les yeux vers l'homme mystérieux, ne sachant pas de quoi il avait parlé.

"az quoi?"

Azblida: J'ai conçu mon propre sang, c'est-à-dire du sang de glace, dans le chapitre suivant, il y aura une explication.