Roi Roan Kom Azgeda x OC

Chapitre 8 : Si j'ai de la chance / partie 2

J'ai fermé les deux lourdes portes derrière moi, la lumière du soleil brillait à travers les rideaux transparents en tissu blanc sur mon visage et la vue lorsque j'ouvrais les rideaux était à couper le souffle. J'avais tout le capital en vue et le terrain d'entraînement aussi. Quelques hommes et femmes en sueur faisaient de leur mieux pour gagner, et le marché devenait de plus en plus vide alors que le soleil se couchait lentement. Je me suis retourné et j'ai regardé autour de ma chambre, me faisant passer mes doigts sur mon lit moelleux. C'était un beau lit de couleur noir décoloré avec des draps blancs et de la fourrure animale de différentes couleurs. C'était doux et ça rebondissait bien, c'était bien mieux qu'Arkadia.

La pièce ici était trois fois plus grande, il y avait plus d'ambiance avec les deux beaux grands lustres et les bougies autour de la pièce noire et blanche pour l'éclairer. Les murs étaient joliment décorés de drapeaux avec tous les symboles des équipages dessus pour le rendre plus honorable et respectueux envers les gens des autres clans et le sol était recouvert de tapis d'une belle couleur rouge sang. Finalement, ayant repris mon attention, je suis retourné à mon balcon et j'ai regardé la vue que j'avais devant moi jusqu'à ce que le soleil se couche complètement, faisant place à la lune pour briller sur la ville.

J'avais perdu la notion du temps quand j'ai soudain entendu les gardes du commandant m'ordonner de descendre. Attrapant ma veste noire et blanche que j'avais accrochée au-dessus d'une chaise dans le coin, je descendis les innombrables escaliers. J'ai complètement oublié que nous avions le sommet et j'ai commencé à glisser de la dernière partie de la balustrade pour descendre plus vite. Une fois en bas, c'était une belle vue de voir toutes les personnes de différents groupes se rassembler pour se réunir. J'ai vu Kane me dire fièrement que j'étais là même si je n'aime pas être si social avec de nouvelles personnes en qui je n'ai pas confiance et il m'a tendu la main, me faisant accrocher mon bras dans le sien.

«Kane.»

«Meave... Es-tu prête, madame?» Je ris et secouai la tête devant sa politesse.

«En effet, je suis prêt, allons-nous y aller?» Il s'est aussi moqué de moi et nous avons tous les deux franchi les portes joliment décorées. Une fois à l'intérieur, nous nous sommes lâchés les bras l'un de l'autre et mes yeux ont examiné la grande salle séduisante. Cela ressemblait à une salle de fête du 18ème siècle, mais avec un ton un peu apocalyptique. Alors que je regardais autour de moi et que Kane s'éloignait de moi pour ravir le reste de notre clan, la main de quelqu'un d'autre avait trouvé mon poignet. Je me figeai sur l'instant et mon cœur battait si fort dans ma poitrine que j'avais peur que tout le monde puisse l'entendre. Lentement et prudemment, j'ai tourné mon corps vers celui qui tenait mon poignet avec une poigne serrée et ma bouche s'est ouverte tandis que mes yeux noisette s'écarquillaient.

"Roan?" Il me relâcha et porta un doigt à sa bouche, signant que je devrais être plus silencieux à cause des autres guerriers Azgeda qui se tenaient de l'autre côté de la pièce, probablement pour n'avoir aucun problème avec son clan... encore. Il a ensuite attrapé ma chemise et l'a remontée de quelques centimètres, montrant une cicatrice qui avait été un coup de couteau la fois où nous nous étions rencontrés... probablement pour vérifier si j'étais guérie et bien. Cependant, avec tous les gens autour de nous, il avait abaissé ma chemise aussi vite qu'il l'avait soulevée.

«Hainofa Roan, est-ce que le Skaikru vous dérange?» Un homme grand et fort sortit de derrière Roan et me regarda sévèrement, me regardant de haut en bas avant de poser ses mains sur ses épées.