Chapitre 3

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Dans la cour du lycée 8:34

-Lurid, tu t'est couchée tard hier ?
Dans un craquement sourd, elle releva sa tête et porta un regard triste à son camarade.
-Mon dieu Tommy...ma vie touche à sa fin. Dis à ma famille que je l'aime...mais n'oublie pas d'insulter ma sœur en partant.
En bonne comédienne et tira sa langue et ferma ses yeux, imitant un décès précipité.
-Hum...qu'à tu donc fait ? Ta jupe s'est soulevé ? Ton t-shirt ?
La jeune fille ouvrit difficilement son œil gauche.
-Dois-je revenir sur notre conversation à propos de tes sales plussions sexuelles ?
Le jeune homme déglutit et ricana très faiblement en signalement de son désespoir totale dans un mouvement rapide de sa tête.
-Bien..
Lurid reprit sa position de "Morte".
-Je voit que tu n'a pas besoin de moi...
-Non attend !
Elle se leva d'un bond attrapant la chemise de son précieux ami pour ne pas le laisser partir.
-Cette pute d'Abigail ma laissée tombée...
Tommy leva un sourcil ne sachant plus sur quel pied danser avec elle. Chaque filles qui lui présentait finissait les jambes autour du cou. Non pas qu'elles aimaient le yoga mais elle préférer la course plutôt..
-Je crois bien que mon seul ami fiable s'est toi.
Elle souffla, personne n'a su répondre à ses attentes en thermes d'amitié jusqu'à maintenant peu à peu elle perdait espoir.
-Alors...tu peux arrêter de prétendre d'être celle que tu n'est pas Lurid ?

Dans les couloirs du lycée: 8:34

-Tu est sûre que tu n'est pas blessée Faith ?
La jeune fille accéléra le rythme de sa marche et leva les yeux au ciel, ne prenant la peine que de tourner sa tête et non son corps.
-Tu crois que je vais où la ?
-Heu...en cours ? Dit-sa camarade d'un air incertain presque bête.
La concernée rit faiblement et pointa du doigt la plaie sur la joue.
-A l'infirmerie pauv' tâche !
-Ah...ok.
Sa compagne resta stoïque et resta pointée comme un piquet au milieu du couloir bleu et blanc. Faith, toujours avec son air renfermée et sérieux sur on visage ouvrit violemment les porte de l'infirmerie. Le seul élève présent tomba de sa chaise tellement il fut surpris de la violence avec laquelle la porte venait d'être ouverte. Le seul infirmier ne se retourna même pas devinant qui venait d'arrivée.
-Faith..je me trompe ?
Elle ne répondit pas restant debout les bras croisée tapant toujours aussi brutalement le sol avec son pied.
-Merci d'être passer Antoine, fais attention au ballon !
L'élève assit en face du médecin se leva, c'était un pauvre "geek" ayant reçu un ballon, visiblement de foot, sur son front et dont la marque "Nike" était encore fraîchement imprimée. Il partit en baissant la tête intimidé par la belle étudiante.
-Ça fait plaisir de te revoir pour la troisième fois cette semaine ma chère Faith.
La chaise de son interlocuteur tourna en sa direction, il possédait certainement une vingtaine d'années et avait un petit air slave sur son visage. Mais ses pommettes n'était pas visible pour autant.
-Oui encore..
Sans gène, elle s'installa sur le lit sans enlever ses baskets.
-Alors aujourd'hui je suppose que ces de ta joue dont je m'occupe.
-Nan...d'mon cul tiens !
Le jeune homme ricana faiblement et la fixa avec un sourire narquois.
-J'aurais bien aimé soigner tes petites fesses.
Elle baissa la tête soulevant son derrière du lit en balançant tout bas:
-Elles sont si petites que ça mes fesses ?
Plus sérieusement, il tourna le visage rougis de Faith vers le sien et appliqua soigneusement de l'alcool et une compresse.
-T'aurais du être chirurgien au lieu de moisir ici doc'
-Si je reste c'est pour te voir je crois...Hop ! Bisous Magique !
Il se pencha promptement et déposa un léger baiser sur la joue frêle et encore rouge de la jeune fille. Contrairement au moment de la bousculade elle ne recula pas. Laissant ses joues rougirent, non pas pour la brûlure mais pour le geste de l'infirmier.
-Je...dois aller en cours.
La tête tournée vers le sol, elle partit de la petite salle au couleur identique à un couloir d'hôpital en pressant son pas.
-Mais...n'avais tu pas prévu de sécher Faith ?
Il s'avait pertinemment que la belle étudiante était déjà loin mais il murmura ses quelques mots en souriant.

Ying and YangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant