TOUT LE RÉCIT

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Ca y est, c'était enfin le jour j. Aujourd'hui, je fêtais mes 4 ans de relation avec Michael ainsi que nos 3 mois de fiançailles. Je venais également de recevoir un appel pour m'annoncer que j'allais recevoir un prix nobel de la paix et je ne pouvais tout simplement pas être plus heureuse.
Dès mon arrivée chez moi, j'ai couru à l'intérieur pour trouver Michael qui venait de revenir après un week end avec sa famille.

"Tu m'as tellement manqué ! Je viens officiellement de gagner un prix nobel de la paix. Tu te rends compte ?!" m'exclamais-je en le serrant dans mes bras.

Ses bras ne se sont pas placés autour de moi et quand j'ai décidé de l'embrasser, ses lèvres n'ont pas bougé en rythme avec les miennes. À ce moment précis, je savais que quelque chose n'allais pas. J'ai instantanément reculé d'un pas pour le regarder les yeux. À ma grande surprise, il avait les yeux petits et fatigué. Il semblait avoir versé quelques larmes il n'y a pas si longtemps et même si intérieurement j'avais déjà compris pourquoi, j'ai tenu à demander.

"Qu'est-ce qu'il se passe ?" demandais-je.
"Je suis vraiment content pour toi mais.. j'ai pris une décision que-" commença-t-il avant que je le coupe.
"Non, s'il te plait. Pas ça. Tu n'es pas en train de me quitter là ?" lâchais-je en retenant mes larmes.

Il a baissé la tête avant de me regarder dans les yeux a nouveau. Il a lâché un long soupir qui semblait porter tout le poids du monde et a hoché la tête pour me répondre.

"On est vraiment différents, on se disputent tellement souvent, c'est pas ça le but d'une relation Stefani.." expliqua-t-il.
"D'accord alors je vais changer. On ne se disputera plus, je veux juste VRAIMENT te garder dans ma vie. S'il te plait." dis-je.

Il a secoué la tête en pointant vers ses valises déjà prêtes et avant que je ne puisse même vraiment réaliser, j'ai senti mes joues se mouiller de larmes instinctivement. Un sanglot m'échappa de la bouche et j'ai posé mes lèvres sur les siennes encore une fois.

"Je t'aime, s'il te plait. Je ne veux pas que ca se termine. Ca fait 4 ans aujourd'hui." murmurais-je entre deux sanglots.
"Je t'aime aussi Stefani mais on n'est pas fait pour avoir une relation. Pas ce genre de relation en tout cas.. j'ai déjà pris ma décision et tu me connais. Je ne reviens pas sur mes décisions. Je suis vraiment désolé." dit-il avant de partir vers ses valises.

C'était reparti. Une fois de plus, il m'arrivait quelque chose de grandiose dans ma carrière en tant qu'artiste et en parallèle, ma vie amoureuse en prenait un coup. Comme si je ne souffrais pas déjà sentant mon coeur recevoir des centaines de coup de poignard, mon corps entier a lui aussi commençait à réagir. Je sentais les spasmes commencer à se former dans mes bras, mes jambes, mon abdomen, ma poitrine et tous mes autres membres sans exception. J'ai regardé Michael prendre ses affaires puis se tourner vers moi pour me regarder avec les larmes aux yeux.

"Félicitations pour le prix nobel, tu le mérites plus que n'importe qui d'autre et.. merci pour ces 4 ans, c'était.. des hauts et des bas mais merci pour tout." dit-il avant de hocher la tête et de partir.

Je n'en revenais pas. J'allais forcément bientôt me réveiller. C'est au moment ou j'ai entendu la porte se fermer en le voyant disparaître que mes jambes ont lâché. Je suis instantanément tombée à terre, mon corps envahit de spasmes et j'ai rapidement attrapé un coussin pour enfoncer ma tête dedans. Un long et fort cris de douleur est sorti et avant que je m'en rende compte, j'étais déjà au moins au sixième cris sans pour autant me sentir mieux. J'ai jeté le coussin pour me diriger en rampant vers mon sac pour attraper mon téléphone. J'ai directement composer le numéro de Bobby tout en continuant à lâcher des gémissements fasse à la douleur intense.

"Attends, est-ce bien la nouvelle gagnante du prix nobel de la paix qui m'appelle ? Quel honne-" commença-t-il.
"J'AI TELLEMENT MAL, J'AI BESOIN QUE TU VIENNES. MAINTENANT." hurlais-je en lui coupant la parole.
"Qu'est-ce qu'il se passe. Tu es seule ? Où est Michael ?" demanda-t-il avant que je l'entende ordonner à son chauffeur de le conduire chez moi.

THE ENDOù les histoires vivent. Découvrez maintenant