Chapitre 22-2

667 40 17
                                    

Le début du chapitre et une partie de la conversation Sirin-Paimon sont bien évidemment les mêmes que sur la route principale, vous pouvez zapper un peu si vous voulez.

Point de vue: Omniscient

***Du côté de Sirin

Il était environ 16 heures; l'heure du goûter pour sa fille. Elle décida de faire un chocolat chaud avec de la cannelle, le tout accompagné de petits biscuits.

Sirin fredonna, elle se sentait particulièrement de bonne humeur, quand bien même elle ignorait pourquoi.

La porte sonna.

Sirin: Tiens ? On n'attend personne pourtant...

Sirin s'approcha de la porte et eut le réflexe de regarder dans le juda. C'était quelque chose qu'elle faisait très rarement, mais elle décida de le faire pour cette fois.

Deux hommes étaient à la porte. Habillés normalement, ils se tenaient droits (presque au garde à vous), rien d'anormal. Probablement des commerçants venant faire du porte-à-porte.

Alors pourquoi était-elle si réticente à ouvrir la porte ?

Mauvais pressentiment.

Elle regarda autour d'elle, cherchant en vain quelque chose pour se défendre au cas où. Siegfried était au travail et terminait à 18h. Inutile de compter sur lui.

Elle vit une statuette posée sur le meuble à sa gauche. Elle était faite en verre, un peu fragile, mais les dégâts seront au rendez-vous si elle se cassait.

Elle saisit l'objet et commença à parler aux deux hommes, se détendant du mieux qu'elle le pouvait.

Sirin: Je suis désolée messieurs, mais si c'est pour du marchandage, je ne suis pas intéressée.

???: Ce n'est pas du marchandage, c'est la police madame. On nous a mis au courant que vous détenez de la drogue et des armes. Nous sommes venus vous les confisquer.

Sirin: Loin de moi l'idée de vouloir manquer de respect à des policiers, mais pouvez-vous au moins me montrer vos plaques, puisque vous n'êtes pas en uniforme ?

Les deux hommes sortirent leurs plaques et les montrèrent à travers le juda.

Tout semblait normal.

Semblait.

Sirin était dans la police, c'était une personne importante même, et à aucun moment elle n'a croisé ces deux-là. Quelque chose ne tournait pas rond.

Et des personnes se faisant passer pour des policiers n'avaient jamais de très bonnes intentions.

Sirin décida d'entrouvrir la porte, cette dernière retenue par une chaîne.

Sirin: Veuillez attendre deux minutes, je dois aller chercher ma fille.

Sirin referma la porte et s'en éloigna, n'ayant plus qu'une chose en tête: Protéger Paimon.

???: Laissez nous entrer au moins.

Sirin: Oui oui, j'arrive tout de suite !

***

???: Le boss a bien dit "que la gamine" ?

??: Ouais. S'il le faut on se débarrassera de la mère. Notre but, c'est la fille.

***

Elle n'alla pas du tout chercher Paimon.

Son premier réflexe fût de fermer la porte à clé dans la plus grande des discrétions possibles, puis elle chercha rapidement quelque chose qui lui permettrait de se barricader.

Apparences TrompeusesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant