Les règles du 368

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Le 368, une gigantesque boîte de nuit aux prix des boissons multipliés par deux avec des clients de plus en plus casse-pieds. C'était ici que travaillait Yugo, ou plutôt c'était ici que Yugo se faisait exploiter par ses supérieurs ou même par ses collègues malgré que leur niveau hiérarchique était le même dans cette endroit. Son véritable chef était Amarou, un squelette aux os gris sombre possédant sur son visage quelques traces de vert sapin s'enroulant de façon à former des coquilles d'escargots, il avait également des pupilles bleus électriques dont les reflets faisaient frémir plus d'une cliente. Le travaille au 368 n'était pas compliqué, Yugo devait servir des cocktails ou autres liquides buvables a des prix exorbitants, malgré cela il gardait un salaire médiocre qui ne lui permettait d'avoir qu'un simple studio comme logement.

C'était pendant une soirée plutôt calme pour commencer qu'une perturbation fût vite arrivé. Yugo nettoyait tranquillement un verre déjà propre, faisant semblant de prendre part à son travail. Un homme d'apparence banal, de couleur blanche, des cheveux et yeux maron clair, voir châtain se présenta au comptoir avec comme but de commander un jus de raisin. Malheureusement depuis l'ouverture du 368 aucune personne n'avait encore demandé se genre de jus, celui ci n'étant donc pas sur la carte, les règles étaient simple soit le client possédait une carte VIP et pourra profiter de sa commande dans quelques minutes avec l'ajout instantané de sa boisson sur la carte soit le client normal devait attendre le lendemain afin d'agrandir le stock du produit et pouvoir rajouter sur la carte la boisson désirée. Notre client actuelle n'était malheureusement pas une personnalité de marque, un grand débat se déroula alors dans la pièce. Yugo, lui n'était qu'un spectateur, il avait laissé Lucille, un de ses collègues, gérer la situation pour éviter d'avoir une réduction de salaire si Amarou venait a apprendre qu'il avait embrouillé un client. Apres de longues minutes de négociations le client fût satisfait d'un "bon sang, repasser demain !" Et fila en tapant du pied avec la ferme intention de revenir prendre son jus de raisin: beaucoup trop cher ici, alors qu'il pourrait en avoir dans un supermarché à côté...

Après ce petit incident la boîte retrouva sa bonne humeur pour les buveurs et la dur labeur pour les travailleurs.

Bienvenue au 368Où les histoires vivent. Découvrez maintenant