"Fais moi me sentir vivante...."
Depuis 3 ans, Mélodie sombre peu à peu dans la routine, elle commence à ressentir un vide en elle, qu'il a consume de plus en plus de l'intérieur. Elle ne ressent plus aucune émotions positives, mais elle reste là...
Aujourd'hui, le temps était magnifique, un beau soleil, qui faisait rayonné les visages de chaque étudiants de la cafétéria. La douce odeur du repas qui nous servaient accompagné de la faible chaleur des rayons du soleil rendait l'atmosphère agréable, chaleureuse, la même ambiance d'un soir d'été à la plage entre amies. J'en rêvais de ces moments remplis de joie et d'innocence où le temps s'arrêta. Ça faisait si longtemps que je n'avais pas eu de la chance de revivre ça.
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Parfois j'aimerais tout changer, vivre d'une autre manière, que le néant en moi n'est jamais eu lieu. Je voulais vivre. Malheureusement j'étais submergé par ce sentiment douloureux qui me rongeait et gagnait de plus en plus d'espace chaque jour. J'avais eu l'espoir, l'espace d'un instant, cru pouvoir le combattre, le surmonter lors de cette fête où j'étais avec mes coloc, plutôt mes amies.
D'ailleurs c'est également à cette soirée que je l'ai rencontré, lui et ses yeux grisâtre, glacial. Son fameux regard noir qui me lançait dès qui me posait les yeux sur moi et pour quelconque raison je ne voulais pas m'en défaire. Je voulais qui continue de me regarder, de me voir, de me sentir à travers ses yeux.
Malgré que je détestais ses manières de se comporter avec moi, de se sentir supérieur, je voulais, oui je voulais en savoir plus sur lui, il m'intriguait, comment ça ce fait que je ne connaissais même pas son prénom ? Comment il pouvait se prénommer ? Cet individu si mystérieux ne cessait pas d'être dans mes profondes intimes pensées, je l'avais pas revu depuis l'histoire de la voiture, c'est-à-dire depuis 1 semaines. Ce moment où il m'avait proposé de me raccompagner sous un temps désastreux. Je ne l'appréciais pas c'est clair mais je ne sais pas je voulais connaître un peu plus. Sa voix rude, viril et intimidante était la douce berceuse qui m'aidait à fermé les yeux.
Je voulais le revoir.
- Allo, tu nous écoutes Mel ! Hurla Ymir.
J'étais dans mes plus profondes pensées que je n'avais même plus remarqué la présence des filles. Ce qui ma fait remarqué que j'ai toujours été ainsi, une jeune fille très rêveuse, dès que je regarde le ciel à travers la fenêtre ou d'autres choses totalement insignifiantes, je me mettais dans un état second où mon corps était bien présent à l'endroit où je me situais mais mon esprit était bien ailleurs.
- Pas la peine d'aboyer Ymir, je suis juste à côté.
- Ouais Bah on dirait pas, Pieck t'a contaminé ou c'est comment ?
- Ehhh, je ne vois absolument pas de quoi tu parles, répondît la concernée.
Pieck était pareille que moi, voir même pire, elle était souvent dans la lune, on avait prit l'habitude, c'est une très grande rêveuse, elle remplit d'espoir et de rêves. Pourtant ce qui est surprenant, c'est que vu ses cernes elle ne doit pas vraiment dormir beaucoup. Je l'aime énormément, elle est douce, avenante, discrète, calme tout comme Historia, elles se ressemblent vachement sur certains points d'ailleurs. Pieck à été ma première véritable amie, autre que la coloc bien évidemment, ensuite j'ai rencontré les filles et on est vite devenue inséparable toutes les 4.
