Si Seulement Tu Revenais

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Bonjour, bonjour

Je vous poste un OS que j'ai pris beaucoup de plaisir à écrire et pour lequel j'ai été très inspirée. En effet je l'ai écrit en un peu moins de 3 heures.

J'étais dans une espèce de nostalgie en écoutant ma playlist avec les chansons qui on plus ou moins bercées mon enfance, quand ma playlist à jouer "Si tu revenais" de Lorie et j'ai pensé à Balthazar et Hélène, en est sortit cet OS.

Je vous mets le lien de la chanson pour l'écouter pendant la lecture (ou avant, ou après au choix) : https://www.youtube.com/watch?v=7r2i2XDfcTw

Bonne lecture 


Tu es parti loin dans ce monde

Elle n'en revenait pas, c'était fini, il avait rendu son dernier souffle, dans ses bras, pendant qu'elle lui disait combien elle l'aimait, et qu'il essayait de lui répondre en retour, lui disant combien il était désolé et que lui aussi l'aimait en retour.

Je pense à toi chaque seconde

Elle errait comme une âme en peine, dans les rues de Paris, depuis sa mort c'est tout ce qu'elle était, une coquille vide, elle avait perdu une de ses raisons de vivre, elle l'avait perdu lui, et elle pensait à lui, continuellement. Elle était comme privée d'oxygène, comme si, sans lui, elle était juste destinée à survivre et non plus vivre.

Quand l'amour sans va

Quand elle l'avait perdu, son cœur s'était arrêté avec le sien, comme si leurs cœurs battaient de façon synchronisée. Elle avait eu mal quand il l'avait rejeté avec violence, quand il lui avait dit des mots blessant, pourtant cette douleur n'était rien comparée à la réelle perte qu'elle affrontait, à la perte réelle de l'amour, sans pouvoir le retrouver, car elle en était persuadée, plus jamais elle ne serait capable d'aimer...

On ne le comprend pas

Non, plus rien n'avait de sens pour elle... Sans lui, sans Raphaël Balthazar, Hélène Bach avait perdu toute capacité à comprendre le monde qui l'entour, à comprendre les personnes qui la côtoyait. Elle ne comprenait que la peine et la douleur de l'amour perdu, le reste était bien futile, bien inutile... Elle ne désirait que sa présence à ses côtés, pourtant c'était impossible...

Est-ce que c'est mieux comme çà

On lui avait soufflé que cet homme l'avait tant fait souffrir que c'était peut être pour le mieux qu'il ne soit plus dans sa vie, seulement elle refusait de les écouter. Personne ne comprenait le lien qui l'avait uni à son légiste, c'était indescriptible et indicible. Seuls eux pouvaient comprendre, et aujourd'hui, elle était la seule à pouvoir comprendre ce lien, mais elle ne pouvait pas en expliquer la force et l'intensité...

Des jours passés à t'attendre

Oh oui, elle en avait passé des jours à attendre l'impossible, à attendre que son légiste pose sur elle des yeux autres que amicaux, elle voulait qu'il la désire, comme elle le désirait lui, elle avait tant rêver de ses bras, elle avait tant attendu, en vain... Elle avait aussi longuement attendu son retour, quand il avait disparu pendant six mois, cette fois pas en vain, même si elle avait dû aller le chercher, au moins elle avait pu le retrouver un peu...

Le cœur serré je veux t'entendre

Elle voulait entendre quoi au juste ? Sa voix, ça c'était une certitude, sauf que plus jamais elle ne l'entendait, plus jamais il n'allait la taquiner, ni la faire rire, ni la complimenter... Mais surtout, elle n'entendrait jamais ce que son cœur désirait le plus fort, les mots qu'elle avait tant voulu qu'il lui dise, il ne lui dirait jamais, et ça la rendait malheureuse...

OS BalthélèneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant