Something from you

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Bonjour à tous,

On se retrouve aujourd'hui avec un nouvel OS. Je vous ai laisser le choix et ça à été très serré, de plus je poste sur deux plateforme et une penchait plus pour un pré-saison 3 et l'autre pour un post-saison 3. Finalement c'est le post-saison 3 que je vous poste aujourd'hui.

Je préfère vous le dire, préparez les mouchoirs, car comme la majorité de ce que j'écris après ce final dramatique, c'est triste. Désolée d'avance pour les petits coeurs brisés.

Bonne Lecture


"C'est fini, il y a plus rien à faire..."

En entendant ces mots, le cœur d'Hélène se brisa, complètement, comme si il n'était déjà pas assez en miette comme cela. Elle regarde, interdite, les secouristes arrêter les tentatives de réanimation sur le corps de Raphaël. Elle sait ce qu'elle voit, pourtant son esprit embrumé à bien du mal à comprendre.

"Non ! Qu'est-ce-que vous faites ?" demande-t-elle en les voyant retirer les patch qui servaient à envoyer les décharges électriques, supposées lui ramener son légiste. "Pourquoi vous vous arrêtez ?"

"Il y a plus rien à faire Madame, c'est fini, je suis désolé" s'excusa l'un des secouristes

"Non, non c'est pas fini" elle s'approcha du corps sans vie du légiste "C'est pas fini"

Et comme Raphaël lui avait appris une fois, elle commença un massage cardiaque dans le but désespéré de le faire revenir vers elle, dans son monde. Les larmes coulaient grandement sur ses joues, si bien qu'elle ne voyait pas grande chose de ce qu'elle faisait, mais cela n'avait aucune importance, il fallait juste faire revenir Raphaël, c'était ça le plus important.

"Madame arrêtez" un autre secouriste s'approcha lui faisant stopper le massage cardiaque "C'est fait trop longtemps qu'on essaye, son cerveau à été privé d'oxygène trop longtemps, il ne reviendra pas" le secouriste la regarda droit dans les yeux pour être sûr qu'elle comprenne. "Jamais. Il est parti..."

La réalité sembla soudainement frapper Hélène de plein fouet qui hurla à plein poumons, non il ne pouvait pas la laisser, pas maintenant, ni jamais en fait, elle avait besoin de lui, cruellement besoin de lui dans sa vie, il ne pouvait pas l'abandonner c'était impossible. Alors que ses larmes redoublaient, elle posa son front contre celui de l'homme qui, bien malgré elle, avait volé son cœur et lui murmura des mots que personne ne pouvait entendre.

Sous les regards impuissants de ses hommes, la Capitaine, aussi forte soit elle en apparence, laissa place à la femme complètement brisée, s'accrochant avec désespoir au corps de l'homme qu'elle aimait, refusant de faire face à la triste réalité où il n'était plus... Elle pleurait tellement et elle était tellement collé à lui que personne n'osait dire un mot, pourtant il allait bien falloir emmener le corps de Raphaël Balthazar dans une morgue, sauf qu'il était, actuellement, impossible de détacher la belle blonde du corps sans vie sur le bitume.

Après des minutes acharnées de lutte, enfin, Hélène lâcha le corps de son légiste et on le mit dans un sac, sous son regard impuissant, alors qu'elle pleurait comme jamais et que, autour d'elle, personne ne semblait mesurer la grandeur de la perte qu'elle venait de subir, personne ne semblait mesurer l'impact que la mort de Raphaël Balthazar allait avoir sur elle, et que plus jamais elle ne serait la même...

On la raccompagna chez elle, lui proposant un accompagnement psychologique qu'elle refusa, elle n'avait pas besoin de tout cela, et surtout elle n'avait pas besoin de parler d'eux, de leur histoire à des personnes qui ne pourraient jamais comprendre la force de l'amour qu'elle avait pour lui...

OS BalthélèneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant