OUR STORY - HARMIONE - FRANÇAIS

Chapitre 7 : Le cours de potions

Celui-là est un chapitre assez court, mais qui me plaît bien, je le trouve marrant ☺️ Bonne lecture ! :)

.-**-._.-**-._.-**-._

Par un matin de septembre pluvieux, à Poudlard, Harry et Ron, qui venaient d'entamer leur sixième année, trainaient dans les couloirs après quelques cours.
Nos deux adolescents étaient tranquillement dans les couloirs de Poudlard lorsque leur directrice de maison, le Professeur Mcgonagall, appela Harry :

- Potter !
- Oh, merde... jura Harry alors que Ron ricanait.

Harry s'approcha de la professeure de Métamorphoses, qui lui demanda d'un ton sévère :

- Vous vous amusez bien ?
- J'ai une heure de libre ce matin, professeure, se justifia Harry.
- J'aurais pensé que vous auriez profité de ce temps libre pour vous exercer en Potions. A moins que vous ne souhaitez plus devenir Auror ?
- Eh bien, c'est ce que je voulais, mais on m'a dit que je devais obtenir un O pour être admis dans la classe, et je n'ai eu qu'un E.
- C'était le cas. Lorsque c'était le Professeur Rogue qui enseignait cette matière. Le Professeur Slughorn, en revanche, sera ravi de vous accueillir dans sa classe.
- Génial, répondit Harry, n'ayant pas l'air vraiment content de cette nouvelle.

Il n'avait pas de très bons souvenirs de cette matière.

- Eh bien, reprit-il, je vais en classe, alors.

Il commençait à s'éloigner lorsque Mcgonagall le rappela :

- Potter ! Prenez Weasley avec vous, il a l'air bien trop heureux dans son coin.

Harry hocha la tête, et rejoignit Ron, en lui expliquant la situation.

- Quoi ? s'exclama le roux. Mais je veux pas prendre Potions moi ! Je veux m'entraîner pour entrer dans l'équipe de Quidditch !
- Allez, viens, ça peut être sympa de voir comment Slughorn se débrouille ! essaya Harry pour le convaincre, même s'il savait très bien que Ron s'en fichait complétement, et s'il était honnête, lui aussi.
- Dis plutôt que ça ne te dérange pas d'y aller parce qu'il y a Hermione ! se moqua Ron avec raison.
- La ferme ! répondit son meilleur ami sur un ton sec alors qu'ils marchaient vers la salle de Potions.

A peine arrivés dans la salle, Harry sentit une odeur familière qui remplissait la pièce.

- Tu sens la même chose que moi ? demanda-t-il à Ron.
- Oui... Ça sent un peu comme des équipements de Quidditch, mélangés avec des saucisses grillées.
- Quoi ?? Mais pas du tout ! Ça sent la même odeur que le parfum d'Hermione !
- Quoi ? demanda Ron avec incompréhension. Tu deviens cinglé, mon pauvre, tu la vois partout !

Harry allait répondre mais le Professeur Slughorn les interrompit en leur demandant ce qu'ils faisaient là. Après lui avoir expliqué la situation et s'être battus pour avoir le livre de cours le plus neuf - Ron avait gagné - ils rejoignirent les autres, qui étaient entrains d'observer différentes potions disposées devant eux. 
Harry, cependant, ne pouvait pas se détacher de l'odeur qu'il avait senti en entrant dans la pièce, et qu'il sentait toujours d'ailleurs. C'était une bonne odeur de vanille, une odeur à la fois douce et rassurante. Il était persuadé que c'était l'odeur d'Hermione, et du doudou qu'elle lui avait offert quelques mois plus tôt, mais il était étonné que Ron ne l'ait pas senti lui aussi. Il décida donc de se concentrer sur le cours. Apparemment, ils étaient en train de parler de Polynectar. Slughorn montra une autre potion du doigt.

- Est-ce que l'un d'entre vous pourrait me dire, ce qu'est cette potion, celle à ma droite, demanda Slughorn.

Harry sourit en voyant la main d'Hermione de lever à toute vitesse, sans grande surprise.

- C'est de l'Amortentia !
- Et j'imagine que vous connaissez ses effets ?
- C'est le plus puissant filtre d'amour au monde, expliqua Hermione. On dit qu'elle a une odeur différente pour chacun d'entre nous, nous sentons l'odeur que nous préférons au monde.
- Exactement, c'est peut-être pour cela que vous avez senti une bonne odeur quand vous êtes rentrés dans la classe. C'est l'odeur que vous préférez au monde, même si vous ne le saviez pas forcément.

Harry dût retenir son exclamation de surprise, alors qu'il entendait Ron éclater d'un rire silencieux derrière lui. Harry lui donna un coup de pied pour lui faire comprendre d'arrêter, mais cela ne fit que faire encore plus rire son meilleur ami. Harry se tourna et vit que le rouquin en avait presque les larmes aux yeux, et le regardait d'un air entendu. C'était donc pour ça qu'il avait senti l'odeur d'Hermione dans la pièce ?

« Non, impossible » se dit-il. « Il doit y avoir une explication rationnelle. »

- Puis-je savoir votre nom, chère amie ? demanda Slughorn à l'intention d'Hermione.
- Hermione Granger, Monsieur.
- Granger ? Granger ? Seriez-vous parente d'Hector Dagworth-Granger ?
- Non, je ne crois pas monsieur. Je suis d'origine moldue.

Ignorant les remarques de Malefoy, Slughorn regarda Harry et Hermione avec attention.

- Oho ! « L'une de mes plus proches amies a des parents moldus et c'est la meilleure élève de notre année ! ». Je crois deviner que c'est de cette amie-là que vous parliez, Harry !
- Oui, monsieur, répondit Harry en se sentant rougir.

Il ignora le rire étouffé de Ron, et se concentra sur Hermione, qui lui parlait :

- Tu lui as vraiment dit que j'étais la meilleure élève ?
- Oui, enfin c'était pas grand chose, tu sais, c'est la vérité, sourit ce dernier.

Ron marmonna que son meilleur ami était vraiment un idiot et Harry, dans un geste très adulte, lui répondit en lui tirant la langue quand Hermione avait le dos tourné.

Les semaines passaient et la situation amoureuse d'Harry et Hermione n'évoluait pas. Ron commençait sérieusement à désespérer de voir à quel point ses deux meilleurs amis étaient aveugles, et ne savait plus quoi faire pour les rapprocher.
Un midi, le trio se trouvait dans la Grande Salle, juste après un entraînement de Quidditch des garçons.

- Tu as fait quoi ? demanda Hermione l'air énervée.
- Je lui ai dit d'aller se faire voir, répéta Ron d'un ton assuré.
- Et pourquoi ça ?
- Parce que je ne l'aime pas ! McLaggen n'est pas là pour quelque chose de sérieux avec toi et c'est un con ! Alors quand il m'a demandé de vous rapprocher tous les deux, je lui ai dit d'aller se faire voir !

Harry sourit devant tant de loyauté de la part de son meilleur ami, parce qu'il était sûr qu'il avait fait ça pour lui.

- Je te signale que je peux me défendre toute seule, je n'ai pas besoin de toi pour savoir qui est bien pour moi ou pas ! s'énerva Hermione.
- De toute façon, tu ne l'aimes pas, alors qu'est-ce que ça change ?
- Et qui te dis qu'il ne m'intéresse pas ? C'est vrai, il est plutôt mignon, annonça Hermione sur un ton de défi.

Harry avala de travers ses pommes de terre, et Ron lui jeta un regard goguenard avant de regarder Hermione avec dégoût.

- Attends, t'es pas sérieuse là !
- Évidemment que non, rit Hermione. Moi non plus je ne le supporte pas, mais quoi qu'il arrive, tu ne peux pas décider de mes relations pour moi, Ronald !
- Je n'aurais pas à décider de tes relations si tu voyais un peu plus loin que le bout de ton nez, marmonna Ron en jetant un regard en coin à Harry.
- Quoi ? demanda Hermione d'un air perdu.
- Rien, lui répondit simplement Ron avant de se resservir.

Harry remarqua quand même qu'elle avait rougit, et un sourire se dessina sur ses lèvres.