At the Edge of Time : Fake Memories

Chapitre 1 - C'est ici que tout commence

Une douleur atroce qui le prenait au cou réveilla le garçon, le forçant à appuyer sur l'endroit qui le faisait hurler.

Cette douleur était si forte qu'il aurait pu se croire mourir et pourtant à cet endroit, rien. Seule une cicatrice était là.

La sensation âpre de la marque le calma quelque peu, mais la douleur était toujours présente il se décida donc de patienter en essayant de remettre ses idées en ordre.

De nombreuses minutes passèrent avant que la douleur ne se calme, il prit le temps d'observer ce qui l'entourait.

Une chambre ? Mais ce n'a pas l'air d'être la mienne.

Il faut que je me lève je n'arrive pas bien à réfléchir couché.

En se levant, le jeune homme se rendit compte d'un détail assez troublant, sa main était plus petite qu'auparavant. Il ne faisait aussi plus la même taille, l'inquiétude commença à l'envahir.
Il se précipita vers le miroir qu'il avait vu dans un coin de la pièce quelques minutes plutôt.

C... C'est quoi ce bordel ?!

Je suis redevenu gosse ? Et je suis où putain ??

Ça n'a aucun sens, j'ai du mal à me rappeler ce qui s'est passé hier.

Il se retourna rapidement pour faire face à la porte de la chambre, d'où provenait des bruits de pas. La porte s'ouvrit de manière vive, le cœur d'Enzo s'envola de peur.

— Tout va bien chéri ?

Une voix féminine dévoila une silhouette d'une femme, qui devait avoir dans la trentaine. Son expression paniquée montrait clairement que le garçon avait fait pas mal de bruit.

— Enzo ? Est-ce que tout va bien ?

Les yeux azur de la dame insistaient forçant l'adolescent sans voix face à un visage inconnu à lui répondre.

— Je... Oui oui, tout va bien. C'était simplement un mauvais rêve.

— Oh... je vois. Prépare-toi vite tu vas être en retard, tu me raconteras ton mauvais rêve ce soir quand je te récupérerai à l'école.

— D... D'accord, on en parlera ce soir alors.

Elle referma la porte, laissant entendre les bruits de pas s'éloignant. Enzo souffla longuement, ses mains tremblaient, il se toucha le visage chaud s'agenouillant à cause de ses jambes qui s'alourdissaient.

Qui... qui est-elle ?!

Pourquoi m'est-elle si familière ? Ce n'est pas Liz ! Alors qui ? Qui est cette femme bordel ! Ma tête me fait un mal de chien. Je me sens vraiment pas bien.

Sur ces pensées, Enzo se releva doucement évitant d'aggraver ses maux de crânes.

Il prit les vêtements et se changea, plusieurs objectifs lui vinrent en tête :

Je dois trouver qui elle est,
puis me souvenir de ce qui s'est passé avant mon réveil.
Et surtout, pourquoi j'ai l'air d'avoir sept ans.

Il avança vers la porte, soupirant longuement, en ouvrant celle-ci il découvrit un salon plutôt grand ouvert sur une cuisine où se trouvait l'inconnue.

Pourtant, deux voix discutaient dans la grande salle. L'une était celle de la femme et l'autre était celle d'un homme, une voix grave et modulée qui remarqua la présence du garçon.