Le silence dans mes cris

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Dans ma citadelle il n'y a plus de rébellion .

pourquoi donc ma peine ?

n'ai-je vécu que de haine ?

la vie ma laissé loin .

au fond n'ai-je pas désiré cette liberté ,moi qui voulait être épargné ?

j'ai laissé mon cœur dénudé et me voilà tout brisé

un cœur renfermé j'ai tout payé

un cœur libéré j'ai tout payé

mais pourquoi cette liberté me fait mal ?

pourquoi ce joug

je suis un homme j'en ai point de doute

pourquoi alors ce joug me rend fou ?

ne suis-je pas prédestiné à subir les coups ?

Quand s'annonce les jours je vacille toujours

l'issue est là, mais je ne la voit pas !

je ne peux la touché donc je ne peux la corrompre

Mon cœur frémit et je soupir .

joie pleine de tristesse

visage plein de larme

gouffre où le cœur est mutilé, le pardon est ce gouffre.

Et pourtant le pardon est la voie.

Le pardon est la chaîne et la clé.

Mon existence n'est éprouvé que par le pardon . Au fond je suis corrompu.

je ne peux me libéré de la liberté .

La porte que je fuis est celle là qui me sauve

je fuis et je fuis.

Dans cet endroit sans pluie plus je cours et plus je m'enfonce

plus je me rapproche de la porte et plus j'ai mal

comme celui qui trouve sa liberté dans sa mort

je trouve ma liberté dans le pardon

faisons donc mourons , la douleur est la voie

mourons donc mentalement c'est notre seul recour






Une émotionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant