Chapitre 14

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Quelques semaines étaient passées depuis la visite du brun à l'infirmerie, les choses avaient repris leur cours et bien étonnement, le brun constatait que Hyunjin était bien présent

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Quelques semaines étaient passées depuis la visite du brun à l'infirmerie, les choses avaient repris leur cours et bien étonnement, le brun constatait que Hyunjin était bien présent. Il savait très bien que le noiraud prenait soin des autres mais de la à avoir constamment l'œil sur lui ça en devenait étrange.

Ce jour là, le plus jeune avait fini les cours relativement tôt grâce à l'un de ses professeurs absent, il se dit que ce serait l'occasion rêvée pour aller se poser dans un petit parc non loin du lycée.

Ce lieu était son refuge, dans un coin assez reculé constituant une impasse se trouvait un saule pleureur qui, par son feuillage camouflait les merveilles qui se trouvaient dernière. En effet, une fois l'arbre complètement franchit on y découvrait la continuité du parc offrant un joli lac où les canards aimaient se baigner, ainsi qu'une grande variété de fleurs tapissant le sol.

Le brun avait donc pris la route et en seulement une dizaine de minutes s'était retrouvé à franchir la barrière de feuilles. Il avançait le sourire aux lèvres observant comme toujours l'environnement mais fut stoppé par un obstacle qui le sorti de sa rêverie. Il fronça d'abord les sourcils avant de se reculer pour voir de ce qu'il pouvait bien s'agir. Cet obstacle n'était autre qu'une personne, c'était d'ailleurs la première fois qu'il croisait quelqu'un en ce lieu.

— Excusez moi, je ne vous avez pas vu. Dit-il en se penchant pour s'excuser.

L'inconnu se retourna avant de rabattre sa main sur son épaule l'incitant à se redresser. Lorsque leurs regards se croisèrent il y eu comme un moment d'absence entre les deux jeunes hommes.

— Jeongin ?

— Hyunjin ?

— Qu'est ce que tu fais là ? Demanda le plus vieux en penchant la tête sur le côté.

— Je te retourne la question, comment tu connais cet endroit même ?

— C'est ma mère qui me l'avait fait découvrir, c'est bien la première fois que je croise quelqu'un ici. D'habitude les gens n'osent pas s'aventurer au delà du feuillage épais.

Il rigola légèrement en se disant que certaines personnes loupaient un bien beau spectacle.

— Oui, j'ai découvert ça en me perdant un après midi, les gens ne savent pas ce qu'ils ratent.

— Tu ne veux pas venir t'asseoir quelque part, j'ai deux- trois snacks dans mon sac.

— Je te suis, répondit le plus jeune tout en souriant.

Ils se calèrent un peu plus loin dans la pelouse en face du lac observant les canards semblant s'amuser avec leurs petits. Ils ne discutaient pas, ils se contentaient simplement d'apprécier le silence que leur offrait la nature et le soleil tapant doucement contre leur teint pâle. Au bout de quelques minutes, ce fut le plus jeune qui vint briser le silence.

— Dis...

— Oui ? Demanda le noiraud dirigeant son regard vers le petit brun.

— Tout à l'heure t'as parlé de ta mère à l'imparfait...elle est... il n'osa pas finir sa phrase. Excuse moi, oublie, c'est indiscret.

— Non, t'inquiètes pas. Elle est morte il y a quelques années déjà, je devais avoir à peine douze ans quand s'est arrivé. Cet endroit, c'est elle qui me l'a fait découvrir. Il esquissa un doux sourire avant de reprendre. C'est rapidement devenu notre petit jardin secret, puis en venant ici j'ai l'impression d'être avec elle d'une certaine manière.

— Oh... C'est vraiment mignon, désolé...

— Pourquoi tu t'excuses, ce lieu n'est pas à moi, puis ça me fait plaisir de tomber sur toi ici. On a qu'à dire que c'est notre petit jardin secret à nous deux ?

Le plus jeune le regarda tout en souriant faisant disparaître ses yeux ce qui attendrit son aîné.
Jeongin aussi était heureux d'être tombé sur Hyunjin et non quelqu'un d'autre. Il savait que son aîné était calme et c'était un plaisir de savoir que ce lieu serait leur endroit.

Sans vraiment se rendre compte il s'était laissé tomber sur les genoux du plus grand qui lui caressait doucement les cheveux. Le plus jeune cru qu'il allait s'endormir à plus d'une reprise mais finalement non, il ferma juste les yeux en appréciant le moment puis les ouvrit tombant sur le regard attendrit du noiraud. Il cru que le temps se dilatait, dans cet endroit où seuls eux deux étaient présent une aura particulière flottait sans l'air.

Doucement le regard du brun se dirigea inconsciemment vers les lèvres de son vis à vis, en réalisant cela il secoua légèrement la tête en s'enlevant toute pensée de son esprit. Le noiraud avait cependant eu l'air de le remarquer, rigolant légèrement.

— Qu'est ce qu'il y a ? Finit-il par demander d'un ton taquin à son cadet.

— Rien, mentit ce dernier tout en rougissant légèrement.

— Tu rougis Innie.

— Innie ?

— Tu ne veux pas me le dire ?

— Je t'assure que c'est rien.

Le plus grand se baissa légèrement rapprochant son visage de celui du plus jeune qui écarquilla ses yeux alors que ces rougeurs s'accentuaient. Il sentit son rythme cardiaque accéléré, le visage de son aîné s'arrêta cependant à une certaine distance.

— Tu es sûr de toi ? Comme unique réponse il reçut un hochement de tête. Tu ne m'en voudras pas alors ?

— Pour ?

— Ça.

Il réduit la distance entre eux venant poser un léger baiser papillon sur les lèvres de son cadet avant de se redresser. Peut être que le plus jeune allait lui en vouloir ? Il sentit son cadet se redresser et il pensa qu'il allait quitter les lieux pourtant il ne le fit pas. Il le regarda avec un regard un peu brumeux et posa ses mains sur les épaules du noiraud avant de fondre sur ses lèvres. Ce baiser se voulait plus désireux que le premier et le plus jeune se décala.

— Effectivement je ne t'en veux pas. Répondit le plus jeune en rigolant légèrement.

Ils s'échangèrent un sourire rempli de douceur avant de revenir combler l'air entre eux. Rapidement leurs échanges se faisaient plus désireux que les précédents et leurs lèvres finirent par jouer une danse lorsque leurs muscles roses se retrouvèrent.

C'est ainsi qu'il passèrent le reste de leur après midi, blottis l'un contre l'autre, sans trop parler, s'embrassant de temps en temps et surtout se souriant. Aucun mot n'avait été échangé ils savaient déjà où cela les mènerait, c'est justement ça qui était magique. Pas besoins de longues phrases, de mots ou de gestes, juste un regard, un simple sourire. En somme un amour naissant entre deux adolescents.

𝐀 𝐒𝐢𝐦𝐩𝐥𝐞 𝐌𝐚𝐬𝐤 : ᵐᶤᶰˢᵘᶰᵍOù les histoires vivent. Découvrez maintenant