ROOM 197 | Taekook

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- Bon, par où commencer ? Lance Jungkook, se sentant de nouveau confiant.

- Il faut qu'on trouve où est la sortie. Peut-être que c'est ici. Répond Taehyung, jetant un coup d'œil à travers les portes battantes donnant sur un couloir plongé dans le noir.

Cependant, elles semblent être verrouillées de l'extérieur.

Jungkook marche dans la pièce, regardant un peu grossièrement les environs, tout en se massant l'épaule.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Demande alors le brunet, remarquant la grimace qu'il fait.

- J'ai une petite douleur dans le bras. Peut-être que les game masters m'ont fait mal en essayant de m'enfermer dans le frigo mortuaire. Souffle-t-il en levant un sourcil.

Le jeune homme se penche de plus près sur les dossiers disposés sur l'établi, que Taehyung avait commencé à survoler rapidement.

- Pourquoi y a t-il mon nom dessus ? Fait-il en feuilletant les pages.

- Aucune idée.

- Tu as trouvé un dossier à ton nom aussi ?

- Non. Seulement le tien. Mais peut-être que ça fait partie de la mise en scène. Après tout, tu es le seul de nous deux à avoir été enfermé dans ces frigos.

- Oui, c'est peut-être encore un avertissement pour me dire que je vais finir ici. Il y a même mon groupe sanguin, c'est hyper glauque... Lâche Jungkook d'un air dégoûté.

- Oh mais attend ! J'ai trouvé des flacons remplis de sang dans le réfrigérateur. Dit-il en s'approchant et en ouvrant la porte. Tu penses que quelqu'un t'as fait une prise de sang pendant que tu étais évanoui ?

- C'est tellement bizarre que ça ne m'étonnerait même pas. Souffle-t-il.

- Ça expliquerait peut-être ta douleur dans le bras. Déduit Taehyung, haussant les épaules.

Jungkook retire son pull, se retrouvant simplement en t-shirt, et reluque ses bras à la recherche d'une quelconque trace.

- Je ne vois pas le trou de l'aiguille pourtant.

- Avec tous ces tatouages en même temps, difficile de bien voir. Fait remarquer le brunet avec un rictus, admirant son bras recouvert d'encre noire.

- Mais dis donc, je rêve ou tu me mates là ? Le taquine-t-il.

- Pfff, mais pas du tout. Rétorque-t-il en détournant le regard, l'air de rien.

- Je vois bien que tu as rougi. Continue-t-il, passant près de lui.

- Bon, tu veux bien te reconcentrer s'il te plaît ? Sinon je trouve tout seul comment sortir et je te laisse là.

- Tu n'oserais quand même pas m'abandonner ? Dit-il d'un air faussement choqué.

- Si tu me ralentis, je ne vois pas l'intérêt de garder un boulet comme toi par les pattes.

- Arrête de faire le méchant, je sais que tu ne le penses pas. Tu fais exprès de me lancer des piques parce que ça fait un moment que tu ne l'as pas fait, ça te manque. Mais au fond tu ne peux pas te passer de moi et tu m'adores. Ricane-t-il.